Trouver Psychologues au Le Mans

Chacun est libre de sa parole, mais si vous entamez une thérapie et que vous "cachez" des informations à votre thérapeute, c’est probablement que la charge émotionnelle reliée à ces informations est très élevée. C’est souvent le noeud du problème ! Ainsi, même si c'est difficile, l'événement ou l'émotion dont vous avez du mal à parler, voire que vous avez jusqu’à présent gardé secret (ce qui est souvent le cas pour les agressions sexuelles) bien souvent c'est précisément ce point qu'il faut oser aborder en consultation si vous avez le désir d'évoluer. Mais c'est un pas difficile à franchir, et une fois de plus, chacun est libre de sa parole. Le psychologue n’est pas là pour juger, vous êtes libres de vos choix de vie, et tout ce qui est dit en séance est totalement confidentiel. Vous avez le droit d'être la personne que vous êtes. Vous avez le droit d'avoir votre histoire, vos pensées, vos sentiments. Personne n'a à s'excuser pour ce qu'il est, pour ses traumatismes ou pour ce qu'il a vécu dans son enfance ou son adolescence. Et dans le cas de traumatismes liés à une agression sexuelle, il faut remettre les choses à leur place : ce sont les agresseurs qui devraient avoir honte, pas les victimes !

Je travaille avec la parole, donc pour l’essentiel, on parle ! Parler, exprimer ses sentiments peut parfois être difficile, alors même que certaines personnes viennent consulter précisément pour cette raison : une difficulté à mettre des mots sur ses propres sentiments. Ainsi, c'est à moi de m'adapter.J'avance pas à pas, en posant les "bonnes" questions, celles qui permettront au consultant de changer sa vision de lui-même, de sa situation et du monde qui l'entoure, et donc d'évoluer. Il m'arrive parfois d'introduire en séance des exercices de respiration, ou des exercices de relaxation / visualisation proches de ce que l'on peut faire en sophrologie, mais ce n'est pas systématique.

Écouter, comprendre l'histoire d'une personne, son point de vue sur le monde qui l'entoure, son mode de fonctionnement et sa "logique" interne est la base de mon travail. Mais l'essentiel, à mon avis, est de fournir à la personne des outils de changement concrets qu'elle pourra mettre en pratique dans sa vie quotidienne avec ses proches ou sur son lieu de travail.Cela signifie que je ne fais rien à la place de mes patients. La personne qui vient consulter doit elle-même concrétiser son désir de changement en expérimentant de nouvelles façons d'être au monde, de nouveaux comportements ou de nouvelles attitudes que nous aurons élaborés ensemble. En résumé, mon travail de psychologue consiste à modéliser une situation pour lui donner du sens, à la rendre intelligible pour la personne qui vient consulter, et à lui proposer des outils concrets pour évoluer .

Le ressenti de la charge de souffrance est quelque chose de très subjectif, propre à chacun. Il n'y a pas de situations standard pour lesquelles on devrait venir consulter, et d'autres pour lesquelles ce ne serait pas nécessaire. C'est à chacun d'apprécier, même si en pratique ce peut être le médecin, ou bien l’entourage, familial ou professionnel, qui oriente vers le psychologue. Disons simplement que certaines personnes attendent trop longtemps avant de se faire aider. Nombre de personnes viennent consulter en dernier recours, épuisées, au "bout du rouleau", dans des contextes de charges émotionnelles à la limite du supportable. Trop souvent, on vient consulter après un burn-out, ou après une tentative de suicide (voir plusieurs). Bien évidemment, il vaut mieux venir consulter avant d’en arriver à ces extrémités. Si vous sentez que vous commencez à perdre pied, n'attendez pas pour vous faire aider, vous ferez l’économie de situations particulièrement pénibles à vivre, pour vous même et pour vos proches.