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Les 26 meilleurs Sages femmes libérales à Lyon (devis gratuit)

La profession de sage-femme requiert des compétences à la fois médicales et psychologiques. Chaque sage-femme a une raison pour laquelle elle a choisi sa profession et comment elle y est parvenue. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à un cas en particulier pour essayer de comprendre cela. Elle s'appelle Cécile PAYET TECHER, 30 ans, et elle est née à l'île de la Réunion (Saint-Pierre). Elle a quitté son île pour faire ses études en Métropole à l'âge de 18 ans. Elle a d'abord suivi une année de médecine à Lille, qui n'a pas été concluante, et elle a donc décidé de s'orienter vers la Belgique et d'intégrer l'école d'infirmière à Bruxelles (ISEI-Haute Ecole de Léonard de Vinci) en espérant pouvoir s'orienter vers le cursus de sage-femme. C'était un système de tirage au sort pour les Françaises, et cela n'a pas fonctionné pour elle. C'est donc suite à son diplôme d'infirmière qu'elle intègre, sur dossier, la 3e année de sage-femme, pour entamer les deux dernières années d'étude, et décrocher son Diplôme de sage-femme. Suite à cela, elle a travaillé en hospitalier pendant 2 ans à Paris (salle de naissance, suite de couche, grossesses pathologiques, consultation prénatale, échographie de grossesse). Elle a déménagé ensuite sur Lyon avec l'objectif de travailler comme sage femme libérale. Elle a ouvert son cabinet en novembre 2019, avec une amie sage-femme qu'elle a rencontré lors de son arrivée sur Lyon. Pour la petite histoire, elle cherchait une sage-femme pour son suivi gynécologique, et son amie était proche de son domicile. Elle est arrivée chez cette sage-femme en tant que "patiente", et cette dernière cherchait une remplaçante pour effectuer son stage d'acupuncture. Elle a ainsi travaillé pour elle, puis elles sont devenues amies, et les voilà au sein du même cabinet, 3 ans plus tard. Auparavant, elle était la collaboratrice d'une autre sage-femme libérale avec qui elle a travaillé pendant 2 ans et demi. Cela a été un vrai tremplin pour démarrer dans le libéral. La patientèle étaient déjà très volumineuse, et elle a donc énormément travaillé et appris au cours de ces deux ans. Elle a choisi ce métier, car son père est chirurgien-dentiste et sa mère était infirmière. Pour elle, travailler dans le domaine de la santé était une évidence. Elle a toujours aimé prendre soin des autres. Mais c'est son stage dans le service de maternité en dernière année d'infirmière qui l'a réellement convaincu de devenir sage-femme. À l'époque, elle voulait vraiment accompagner la femme dans cette aventure que représente la maternité. Elle était assez curieuse et un peu impressionnée par les nourrissons, ces petits êtres qui la semblaient fragiles que nous pouvons mettre au monde. C'est l'activité libérale qui l'a fait découvrir un autre versant de ce métier, une autre manière d'accompagner les couples et les nourrissons, et c'est actuellement dans cette facette du métier de sage-femme qu'elle se sent épanouie. Elle trouve que le métier de sage-femme est très riche et complet. Elles puissent faire des consultations de suivi gynécologique préventif et de contraception, des consultations pré-conceptionnelles, des consultations de suivi de grossesse avec échographie pour celles et ceux qui ont un diplôme universitaire, des séances de préparation à la naissance et à la parentalité. Elles effectuent l'accouchement en maternité (public/privé), en maison de naissance ou à domicile (même si cela est très compliqué en France), le suivi post-partum avec des visites à domicile, la consultation post natale, et les séances de rééducation du périnée. Elles peuvent aussi proposer des séances d'acupuncture (diplôme universitaire), de l'hypnose, et bien d'autres spécificités. Sa motivation première est de faire prendre conscience aux femmes de leurs ressources infinies en tant que femme et future mère. Elle a dit que nous devons, certes, évoluer au rythme de la société dans laquelle nous vivons, mais aujourd'hui, en France, la vision de la grossesse, de l'accouchement et du post-partum est bien trop médicalisée. Elle essaie de donner à ses patientes toutes les informations et éléments nécessaires à la compréhension de la physiologie de la grossesse, de l'accouchement et du post-partum, pour leur permettre d'avoir toutes les cartes en main et de choisir leurs options, leur façon de vivre cette aventure en leur âme et conscience. On l'a toujours répété depuis son enfance l'expression : "fais à autrui ce que tu voudrais qu'on te fasse", alors elle l'applique au mieux chaque jour.