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DN

DORNIER Norman; fasciathérapie médecine alternative à Paris

DORNIER Norman

DORNIER Norman est un actur de santé par la pratique de la fasciathérapie médecine alternative à Paris; un utilisateur de la Fasciapulsologie thérapie manuelle en cabinet.

PB

Perrine Bletry, fascia therapeute à Paris

Perrine Bletry

Perrine Bletry offre ses services pour la fasciathérapiedes troubles fonctionnels à Paris. Il est donc disponible pour les fasciathérapie troubles digestifs et les fasciathérapie troubles circulatoires.

OO

Ostéo Crepin Arnaud Membre RÃseau; ostéopathe fasciatherapeute

Ostéo Crepin Arnaud Membre Réseau

Ostéo Crepin Arnaud Membre Réseau est un centre mis en place par un bon ostéopathe fasciatherapeute à Paris; avec les outils de massage fasciathérapie.

LC

Le Cossec Eric; Fasciapulsologie dysfonctionnements articulaires

Le Cossec Eric

Le Cossec Eric est une adresse de confiance pour la réalisation de Fasciapulsologie dysfonctionnements articulaires; en parlant de thérapie manuelle des fascias à Paris.

BD

Bulle de Guerison; Fasciapulsologie troubles circulatoires à Paris

Bulle de Guerison

Bulle de Guerison est un cadre qui abrite l'administration de soin dans la Fasciapulsologie troubles circulatoires; une pratique de la thérapie manuelle des fascias à Paris.

TP

Tony Popieul étiopathie à Paris, Fasciapulsologie migraines

Tony Popieul étiopathie

Tony Popieul étiopathie amène une Fasciapulsologie troubles digestifs à Paris. La Fasciapulsologie ligaments se focalise sur les jambes principalement ayant un impact positif sur le reste du corps.

CL

Cyril Lubin à Paris, Fasciapulsologie stress

Cyril Lubin

Cyril Lubin recommande une Fasciapulsologie traumatisme physique à Paris. La thérapie manuelle des fascias à Paris débute par une tentative de décrire les maux d'un patient particulier.

CS

Christel Siri, thérapie des fascias à Paris

Christel Siri

Besoin d'un kiné très douer pour spn travail, Christel Siri est un Kine fasciathérapeuthe points d’appui à Paris. Très bien pour les gens qui sont malade un Kine fasciathérapeuthe thérapie manuelle à Paris.

SL

Sonia Lala à Paris, Fasciapulsologie nerfs

Sonia Lala

Sonia Lala active une Fasciapulsologie thérapie manuelle à Paris. La thérapie par les fascias à Paris se concentre sur des termes divers en développant plusieurs combinaisons selon les cas proposés par les clients.


Fasciathérapie : une rencontre avec la profondeur animée et vivante de l’être humain

Fasciathérapie : une rencontre avec la profondeur animée et vivante de l’être humain - Hélène Bourhis-Bois - Fasciathérapeute à Paris

Hélène Bourhis-Bois - Fasciathérapeute à Paris

La Méthode Danis Bois est une approche novatrice de la santé, de l’accompagnement et de la pédagogie, qui regroupe notamment la fasciathérapie. Nous avons interrogé Hélène Bourhis-Bois à ce sujet, en tant que fasciathérapeute intégrée à la société Point d’Appui. Infirmière puis kinésithérapeute, Hélène s’est rapidement tournée vers la fasciathérapie afin de développer ses compétences dans le toucher manuel. C’est ainsi qu’elle a intégré l’équipe des formateurs de la méthode Danis Bois. En 1998, Danis Bois et ses proches collaborateurs créent la société Point d’appui, afin de mettre en commun leurs compétences et complémentarités et de proposer des formations plus riches et solides. Depuis 2015, Point d’Appui se consacre au développement personnel orienté vers le déploiement de la chaleur humaine comme lieu d’épanouissement de soi et comme moteur du « savoir vivre ensemble ». Ainsi, ils organisent des rencontres autour de la méthode Danis Bois et proposent des Master Classes sur la méditation pleine présence®, le toucher manuel de relation, la gymnastique sensorielle® et l’entretien verbal à directivité informative.

Quelle est la différence entre fasciathérapie et fasciapulsologie ?

La fasciathérapie a été développée dans les années 80 par Danis Bois à une époque où le fascia ne faisait pas l’objet de recherche. Ce tissu était considéré comme un tissu de remplissage sans qu’on lui attribue aucun rôle fondamental. La méthode mise au point par Danis Bois s’inscrit dans la lignée du fondateur de l'ostéopathie, TA Still, qui considérait le fascia comme le lieu où il fallait chercher la cause de la maladie. Il s’agit d’une approche n’utilisant pas la manipulation à l’instar de l’ostéopathie dite fonctionnelle dont l’objectif est de solliciter les capacités d’adaptation internes du corps : « Laissez la force interne s’exprimer plutôt que d’utiliser une force externe nécessairement aveugle. » - Sutherland. Le travail agit aussi sur la pulsologie quand le praticien s’adresse aux drainages liquidiens ou aux artères dont l’enveloppe est constituée par du fascia. Au fil des années, D. Bois découvre que la fasciathérapie ne s’adresse pas seulement au corps et à ses désordres mécaniques, mais à la personne dans son intégralité. Il observe en effet que ses traitements ne se limitent pas au soulagement des douleurs et au rétablissement la mobilité mais ont une réelle action sur le psychisme et sur la perception que la personne a d’elle-même. Lors des séances, les patients découvrent ou retrouvent des sensations corporelles enfouies ou oubliées qui leur font ressentir un profond sentiment de bien-être, de vitalité et d’apaisement qui leur font dire qu’ils se sentent plus présents à eux-mêmes et à leur vie. Cette étape modifie la conception de la fasciathérapie qui était considérée comme une thérapie corporelle proche de l’ostéopathie. Elle devient une méthode préventive de bien-être (Eschalier, 2005) et psychocorporelle, qui permet de se reconnecter à soi et à son corps. La méthode s’enrichit progressivement de plusieurs outils, d’abord la rééducation sensorielle qui n’existe pas dans la fasciapulsologie. Lors d’une séance de fasciathérapie, le praticien s’appuie sur un mouvement interne qui s’exprime dans les tissus du corps. Or après des années de travail manuel Danis Bois observe qu’il existe un lien entre le mouvement interne qui s’exprime dans les tissus du corps et la gestuelle visible. Il élabore alors une gymnastique qui permet au praticien de poursuivre la séance manuelle par une éducation du mouvement. La personne apprend à prolonger dans le geste visible, les mouvements lents perçus sous la main du praticien. Au cours des séances manuelles, le praticien mène une action éducative pour aider la personne à mieux percevoir son corps. Dans la séquence gestuelle, il continue cette approche éducative du mouvement. Il lui apprend à positionner son corps selon la physiologie du mouvement interne et ainsi à améliorer ses postures, sa coordination. Il lui apprend aussi à adapter son effort en répartissant les forces musculaires dans la globalité de son corps de telle sorte qu’il ne sollicite pas la douleur. En effet, cette manière de bouger permet de soulager les zones « travailleuses » et d’inviter au mouvement les zones plus « paresseuses ». La lenteur fluide, dans le relâchement musculaire favorise la perception du mouvement effectué et les réajustements pour bouger sans douleur. La personne peut pratiquer chez elle un ensemble d’exercices faits de mouvements lents, coordonnés et synchronisés selon des séquences codifiées, une sorte de "Tai chi occidental". Au-delà de l’aspect rééducatif en lien avec le mouvement lent, l’enrichissement perceptif convoqué est l’occasion pour la personne de développer une attention et une écoute d’elle-même. Ce qui peut être l’occasion d’apprendre à mieux se respecter en percevant mieux les limites de fatigue ou de l’effort par exemple. En développant une meilleure écoute de soi, l’on déploie aussi naturellement une plus grande écoute de l’autre. Un troisième élément est spécifique de la fasciathérapie, il s’agit de l’introspection sensorielle qui est d’abord utilisée pour développer les capacités perceptives de l’apprenti fasciathérapeute et qui est aussi utilisée pour entraîner le patient à mieux percevoir son corps et à faire des liens entre les sensations corporelles et la signification qu’elles portent pour la personne. Tous les outils font appel à l’introspection de la personne que ce soit au moment du toucher ou dans la gestuelle intériorisée. On voit ainsi combien l’approche de la fasciathérapie est centrée sur la personne qui est sans cesse sollicitée et impliquée dans sa prise en charge et dans le cheminement vers son mieux-être. En fasciathérapie la personne ne se contente pas de déposer son corps sur la table du praticien. Elle contribue à la restauration de sa santé.

Quels sont les bienfaits de la fasciathérapie sur la santé ?

Dans le livre de C. Courraud sur le fascia on trouve le texte suivant : « Des maladies telles que la fasciite plantaire, le syndrome des loges ou encore la maladie de Dupuytren sont traditionnellement admises comme étant des pathologies du tissu conjonctif. Mais comme les fascias sont partout et qu’ils interviennent dans toutes nos activités. Ils peuvent non seulement être impliqués dans de nombreuses autres pathologies du système musculo-squelettiques (lombalgies, cervicalgies, entorses…) mais encore dans des maladies chroniques et complexes telles que la fibromyalgie ou l’anxiété, voire dans des douleurs ou des troubles fonctionnels et des syndromes médicalement inexpliqués qui constituent une grande partie des consultations médicales. Ils sont aujourd’hui également fortement suspectés d’être responsables des douleurs et des troubles viscéraux tels que le syndrome du côlon irritable. Enfin, et de façon de plus en plus fréquente, le fascia joue un rôle majeur dans le développement, la chronicisation et la diffusion des douleurs ou syndromes myofasciaux de nombreuses pathologies telles que les céphalées de tension, les douleurs gynécologiques ou post-opératoires. De fait, les fascias de la région lombaire de patients souffrant du dos sont beaucoup plus épais et moins mobiles que ceux de patients sains (leur épaisseur est augmentée de 21 %, Langevin, 2011). De la même manière, un épaississement des fascias a été observé auprès de patients souffrant de douleurs cervicales (Stecco A., 2011). Des contractures fasciales ont également été décrites dans les douleurs d’épaule (capsulite rétractile) ou dans les troubles viscéraux. Ces techniques d’investigation prouvent que le fascia est susceptible de se modifier et de changer sa structure en fonction des contraintes qu’on lui fait subir. Les raisons de ces perturbations du système fascial sont multifactorielles : en cause, des traumatismes et des chocs physiques aigus ou chroniques, ainsi que des gestes répétitifs effectués dans certaines activités sportives ou professionnelles, qui ont tendance à rigidifier et densifier la structure des fascias et à engendrer douleurs, blocages articulaires, inflammations et dégénérescences tissulaires. Le stress émotionnel et psycho-social joue également un rôle essentiel dans la perturbation de la dynamique des fascias en provoquant des crispations et des tensions dans l’ensemble du système fascial. Les altérations progressives des fascias qui se traduisent par un amoindrissement de leurs facultés de glissement, d’élasticité et de plasticité, ont des répercussions sur l’ensemble du corps. Stimulant le système nerveux, elles impactent l’ensemble du corps, provoquant des douleurs, des tensions musculaires, de l’inflammation et des réponses neurophysiologiques inadaptées. Elles modifient la perception du corps et du schéma corporel et influent sur notre état émotionnel, notre fonctionnement cognitif et la perception que nous avons de nous-mêmes, des autres et du monde. Lorsque les fascias souffrent, le patient a mal à son corps, il est mal dans son corps et dans sa peau. À l’inverse, lorsque nous sommes bien dans nos fascias nous sommes bien dans notre corps et bien dans notre tête.

Comment fonctionne le remboursement des séances de fasciathérapie ?

La fasciathérapie méthode Danis Bois est pratiquée depuis 40 ans par des kinésithérapeutes pour autant, elle n’est pas considérée par les instances de la kinésithérapie comme une spécialité. Elle s’inscrit parmi les interventions non médicamenteuses ou comme l’ostéopathie par exemple dans les approches complémentaires en santé non conventionnelles.Elle n’est pas remboursée par la sécurité sociale mais certaines mutuelles peuvent rembourser quelques séances au titre du remboursement de thérapies manuelles. Une recherche doctorale menée par C. Courraud a mis en évidence toutefois que cette méthode est prisée par les kinésithérapeutes et qu’elle influence ainsi la « de?couverte de la profondeur du toucher, une ame?lioration des qualite?s relationnelles (plus de pre?sence, plus d’écoute et d’attention, une capacite? a? e?tre en relation avec l’autre, et une plus grande conscience de soi) et l’efficacite? the?rapeutique, avec le de?veloppement d’une orientation plus globale et pe?dagogique du soin ainsi que d’une plus grande capacite? a? prendre en charge des pathologies complexes (pathologies chroniques, stress, qualite? de vie), ame?lioration de la relation au travail (motivation, plaisir, satisfaction, valorisation) ». La fasciathérapie est une thérapie manuelle des fascias et à ce titre, comme les autres approches fasciales elle est utilisée dans le traitement des pathologies mineures fonctionnelles. Elle est pratiquée en complément des soins conventionnels médicamenteux ou non comme la kinésithérapie ainsi que dans la prise en charge de maladies organiques aiguës et/ou chroniques. Leur action psychocorporelle justifie leur recours en complément des traitements à visée psychothérapeutique. Enfin, elles ont vocation à améliorer le bien-être et la qualité de vie des personnes du fait de leur action préventive.

Comment la fasciathérapie soigne le mal de dos ?

La fasciathérapie agit sur le mal de dos à travers le toucher des fascias. Le fascia est un tissu qui relie et unifie toutes les parties du corps. Selon les recherches scientifiques, l’action des thérapies des fascias porte sur la restauration de l’élasticité, de la contractilité et des plans de glissement de ce tissu. En réalisant des pressions, des étirements, des mobilisations le praticien modifie et restaure les propriétés du fascia dont la tonicité est perturbée (soit trop, soit pas assez en tension). À travers le toucher local, le praticien a une influence sur la globalité du corps puisque le fascia relie toutes les parties du corps de la profondeur à la superficie et dans l’étendue. Le mal de dos n’a pas toujours pour origine le dos. Ainsi, une entorse de cheville ou une douleur d’épaule, voire une tension viscérale peuvent être à l’origine, par voie de compensation et de résonance, d’une douleur au niveau du dos. À travers le toucher du fascia, l’approche est toujours globale et le toucher du fascia a une influence sur le fonctionnement de tous les systèmes corporels. De plus, les recherches scientifiques montrent que les approches faciales considèrent avoir un effet sur les processus d’autorégulation interne en raison des connexions avec le système nerveux. D’autres recherches suggèrent que l’action des thérapies manuelles ou gestuelles des fascias s’explique plus probablement par leur effet stimulant le système nerveux plutôt que par une modification de la structure du fascia. « Dès qu’on exerce une pression sur la peau, les mécano-récepteurs des différentes couches vont être stimulés, initiant des réponses physiologiques et neurologiques complexes à la fois locales et globales »[1] (Simmons, Miller, Gemmell, 2010).