Nous sommes tous un jour ou l’autre confrontés à des situations compliquées à gérer émotionnellement ou physiquement. Certains d'entre nous ont cette faculté de pouvoir tourner la page et de continuer leur vie sereinement mais pour d’autres cela peut être plus difficile car un trop-plein d’émotions peut altérer notre façon de ressentir les choses.
Sylvie Lair, née au cœur de Paris en 1959 exerce la profession de psychologue-psychothérapeute. Déjà, dans les années 80, les débouchés en psychologie étaient limités. Étudiante à La Sorbonne, Paris V, Sylvie a eu la chance d’avoir comme professeur Alain Lieury, spécialiste de la mémoire et de se passionner. Puis elle a eu l’opportunité de travailler dans un institut de recherche contre le vieillissement pathologique cérébral, au sein d’un hôpital. Sollicitée par de grandes entreprises administratives, Sylvie quittait l’hôpital pour la formation continue des agents en vue de leur réussite aux concours administratifs. Elle découvre le rôle des émotions dans l’apprentissage et les sabotages qu'elles peuvent opérer.
Sylvie se forme aux Thérapies Comportementales et Cognitives et devient psychothérapeute au sein d’une équipe de quatre praticiens. Parallèlement, elle développe des formations sur la gestion du stress. Elle pratique seule à son cabinet pour aider les personnes à aller mieux avec des outils thérapeutiques complémentaires. L'activité libérale a des avantages et des inconvénients. Le plus précieux est le temps qu’elle peut offrir à chacun, sans contrainte de délais par les nécessités d'un service. Sylvie ressent une grande satisfaction à contribuer au bien-être de l’Autre, à partager son expérience dans une pédagogie interactive qui vise à l’autonomie de la personne. La rencontre de nouvelles problématiques stimulent Sylvie pour évoluer, explorer de nouvelles approches et faire toujours de son mieux.
Sommes-nous obligés de parler de tous nos problèmes à notre psychologue ?
La première des conditions dans la relation thérapeutique est d’établir la confiance de la personne envers le thérapeute. Notre système nerveux, notre corps, réagit face à ce qu’il perçoit comme une menace ou un danger. Nous réagissons en fonction des conditionnements de notre enfance, de nos croyances limitantes qui nous empêchent d’avoir accès à notre liberté. La bonne régulation des émotions sera l’indicateur des progrès de la thérapie. Nul besoin de parler de tous nos problèmes, en fait on quitte le récit, pour amener la personne dans un espace de sécurité où elle va pouvoir porter un nouveau regard et comprendre pourquoi elle n’arrive pas à se dégager d’un scénario qui lui pose problème.
Que traite un psychologue ?
Lors des séances, le psychologue analyse les situations pour repérer les troubles et conseiller des modalités d'aide psychologique. Il fait passer les tests de QI, de personnalité ou de mémoire afin de mieux cerner les difficultés de la personne. Selon sa formation, le psychologue va préférer mettre en place certaines psychothérapies plutôt que d'autres.Le psychologue n'est pas un médecin. L'usage du titre professionnel de psychologue est réservé à des personnes qui sont "titulaires d'un diplôme ou d'un titre sanctionnant une formation universitaire fondamentale". Les psychologues sont enregistrés sur un registre "ADELI".
Ses lieux d'exercice : hôpital, institutions publiques ou privées, associations, centres de santé, entreprises et bien sûr cabinet privé en libéral.
Son panel d'action est donc très large en fonction de sa spécialisation, allant des états névrotiques anxieux et phobiques, à la dépression, aux addictions, aux psychoses, démences et pathologies dans le vieillissement.