En quête de compréhension des ressorts du fonctionnement psychique, Philippe Chartier a d’abord étudié la kinésithérapie, puis suivi des études de psychanalyse, tout en poursuivant sa propre analyse. Il s’est intéressé à l’ostéopathie, et a donc suivi une formation d’ostéopathe auprès de l’IFBO de Bézier. Il a ensuite suivi des cours de post-graduat auprès de l’AMOTA Nice.
Pourtant, pendant ses études en kinésithérapie, son intérêt pour le psychisme avait été attisé. C’est pendant ses études de psychologie qu’il a découvert la psychanalyse. Pendant 3?ans, il a suivi des cours de psychologie, ainsi que des cours de psychothérapie-psychocorporelle. Il a commencé son activité en 2013 comme psychopraticien, et en 2017, il a pu revendiquer le titre de psychanalyste.
L’envie de Philippe de devenir psychanalyste a été poussée par le désire de comprendre ce qui se passe au plus profond de l’être humain, de son esprit, de ce qui le pousse à agir, mais aussi comment cela se construit. C’est en voyant le virage très inquiétant pris par la société d’aujourd’hui, et l’équilibre des relations humaines, qu’il puise sa motivation.
1. Quelle formation suivre pour devenir psychanalyste en thérapie ?
Avant de suivre une formation, la première chose que je conseille c’est d’avoir éprouvé sur soi les effets de la cure analytique. Le psychiatre est un médecin qui a fait des études de psychiatrie, ce qui lui donne, de par son statut de médecin, le droit de prescrire des médicaments. J’ai pu constater que pour devenir psychanalyste, il fallait beaucoup travailler.
Il faut 5 ans pour devenir psychanalyste, avec un mémoire obligatoire en fin de cycle. Pour la formation universitaire, toutes n’obligent pas à une analyse. Mais elle est conseillée. Pour les instituts privés, il y a 3 ans de cours qui donnent accès au titre de psychopraticien analytique. Si l’analyse personnelle est satisfaisante, l’élève est autorisé à pratiquer des psychothérapies analytiques.
2. Comment se passe une thérapie de couple chez un psychanalyste?
Je m’intéresse particulièrement au ressort du comportement et aux motivations profondes. Autrement dit, aux pulsions. Je me concentre sur l’individu. Même si certains psychanalystes font de l’analyse sociale, il s’agit de l’observation des ressorts de la société, il n’y a donc pas d’interaction. Il se doit de garder de la distance et de la neutralité bienveillante.Pour ma part, j’envoie les patients des partenaires chez un autre psychanalyste, avec qui j’évite soigneusement d’échanger sur le sujet. J’ai déjà fait de la thérapie de couple, mais dans ce cas je précisais bien qu’il ne s’agissait pas d’analyse.