Les animaux de compagnie occupent à l’heure actuelle une place importante dans la vie des ménages. Les chiens ou chats sont dans certaines familles considérées comme des membres à part entière. Avec l’apparition des nouveaux animaux de compagnie comme le perroquet ou le furet, le métier de vétérinaire a connu un essor considérable. Le docteur Johanna Ouziaux gère une clinique vétérinaire depuis quelques années. Elle nous parle des activités au sein de cette dernière.
Passionnée par les animaux depuis sa tendre enfance, elle a décidé d’en faire un métier. A six ans, elle avait déjà envisagé d’exercer le métier de vétérinaire. Ainsi, après avoir effectué une classe préparatoire de vétérinaire à Saint-Louis durant deux années, elle avait choisi d’intégrer l’école vétérinaire d’Alfort. Par la suite, elle avait travaillé dans plusieurs cliniques jusqu’au moment où elle prenait la direction de la clinique à Gergovia en 2011.
Johanna se spécialise dans tous genres d’animaux de compagnie y compris les NAC, tels que les oiseaux, le cochon d’Inde, le chinchilla, etc. La clinique est équipée de tous les appareils nécessaires pour assurer correctement les différentes interventions. On y trouve même une salle de chirurgie.
Pour une consultation, il faut surtout du sens pratique et se servir de ses mains, être à l’écoute des propriétaires est très important et il faut savoir poser les bonnes questions pour avoir les bonnes informations pour établir un diagnostic (car un animal ne parle pas). Sinon, comme pour les médecins, une table, un stéthoscope, un otoscope, un thermomètre et une tondeuse sont les équipements de bases, après on a besoin de matériels plus poussés pour faire des examens complémentaires (des analyseurs, pour avoir des résultats de prise de sang directement, un appareil de radiologie, un échographe, un petmap pour la pression artérielle), une salle de chirurgie pour les opérations et une salle d’hospitalisation lorsqu’on doit garder l’animal quand celui-ci est très malade.
Le risque est dans la composition, on ne sait pas toujours ce qui a dedans, si c’est de bonne qualité (surtout les friandises qui viennent de Chine) et bien sûr le surpoids !
Les premiers gestes sont de désinfecter la plaie, retirer les salissures (terre, gravier), si elles sont présentes, et recouvrir d’un pansement si la plaie est importante, et bien sûr éviter que l’animal se lèche, car sinon il déposera des germes dans la plaie qui sont présents dans la salive (des collerettes peuvent aider).
Il faut comprendre l’animal, décrypter son langage, voir si celui-ci est stressé ou au contraire à l’aise dans un environnement qu’il ne connaît pas. On abordera différemment un chat stressé pouvant être agressif, ou un chat qui se met à nous faire des câlins. Tous les animaux sont différents, c’est à nous de nous adapter!
Pour en savoir plus : http://www.gergoviavet.fr/