Depuis son premier appareil acheté à l’âge de 17 ans, Véronique Taupin n’avait jamais oublié la photographie. Suite à une volonté de changement d’orientation professionnelle, elle s’est lancée en tant que photographe indépendante ! Nous lui avons posé quelques questions.
Véronique a tout d’abord travaillé dans le monde de l’informatique. Un métier qui manquait selon elle d’humanité, elle avait besoin de rencontrer des personnes, de partager un bon moment avec eux, d’échanger ! Sa passion pour la photographie est petit à petit devenue une évidence. Elle a créé son entreprise en Janvier 2016.
Véronique est portraitiste, photographe de famille et photographe corporate. Elle travaille seule mais s’est rapprochée de quatre autres photographes femmes. Elles partagent les même valeurs humaines, la même volonté de monter le métier de photographe vers le haut. Ce groupe est pour elle une force car être seule est parfois difficile dans les moments de doute.
Mes clients disent de moi que je les mets en confiance et grâce à cela et un peu de technique, nous arrivons à obtenir des images qu’ils n’imaginaient pas obtenir. Il semblerait que j’arrive à faire sortir la vraie personnalité de mes clients au travers de leurs images. Ce sont des images qui leurs plaisent et qui leur ressemblent car je veux avant tout ne pas trafiquer la réalité. Je veux qu’ils se reconnaissent et se découvre différemment de l’image parfois négative qu’ils peuvent avoir d’eux même. Je souhaite que leurs proches, les personnes qui seront amenées à les rencontrer après avoir vu la photo les reconnaissent, sinon ça n’a pas de sens à mes yeux.
J’étais à un tournant de ma vie professionnelle, le moment où l’on se dit que l’on a envie d’autre chose, d’entreprendre. Les enfants devenaient grands et autonomes, je pouvais m’autoriser à quitter un métier sécurisant d’un point de vue financier mais pauvre au niveau créatif et émotionnel pour tenter une nouvelle aventure, une aventure totalement différente, faisant appel à d’autres compétences.
Finalement je me rends compte que mon premier métier me sert énormément dans la gestion de mon entreprise, dans mon approche des outils techniques indispensables aujourd’hui. J’y ai juste apporté la côté créatif et humain qui me manquait tant. Le fait d’avoir travaillé dans de grands groupes me sert énormément également pour tout l’aspect photographie corporate que j’aime énormément.
J’ai pratiquement toujours travaillé sur des appareils Nikon. Au fil des années, j’ai pu acquérir un parc optique de qualité. Récemment j’ai failli quitter Nikon pour Sony et finalement j’ai attendu, et j’ai eu raison. Je viens d’acheter le Nikon Z6 qui n’a rien à envier à son homologue de chez Sony. Et il ne faut jamais oublier qu’au fond tous les appareils se valent, ce ne sont que des outils mais qu’une bonne photo c’est bien autre chose qu’un bon appareil. Une bonne photo c’est une bonne lumière, un bon positionnement des éléments ou du corps dans l’espace, une bonne expression mais surtout une confiance mutuelle entre le photographe et son modèle pour que chacun donne le meilleur.
Pour la lumière en studio j’ai choisi le matériel Profoto parce que c’est vraiment un matériel professionnel qui donne des résultats constants et cohérents sur une série d’image, et ça c’est important. Photographier c’est peindre avec la lumière.
Je n’ai pratiquement que des clients qui pensent ne pas être photogéniques. Très peu de personnes pensent l’être au final. Pour moi la photogénie peut exister bien sur, mais c’est avant tout un ensemble de choses à mettre en place, une collaboration entre le photographe et la personne photographiée.
Les éléments qui me semblent être les piliers d’une bonne image sont : une bonne lumière, une bonne gestuelle et une confiance mutuelle qui s’installe entre le modèle et le photographe.
Avec une mauvaise lumière et un mauvais contact photographe/modèle photographié, même la plus belle fille du monde risque de ne pas être à son avantage. Je n’ai à ce jour que des clients qui sont ressortis d’abord contents du moment passé en séance mais surtout qui ont apprécié leurs images, même les plus réfractaires et dures avec eux-mêmes au départ.
Les qualités pour être un bon photographe portraitiste sont avant tout des qualités humaines, il faut aimer les autres, s’intéresser à eux, les regarder, les écouter pour identifier qu’elles sont leurs problèmes avec leur image si c’est le cas. La technique est nécessaire mais elle n’est que secondaire, ce n’est qu’un outil nécessaire mais insuffisant pour réaliser un beau portrait. Pendant les deux premières années d’exercices j’ai énormément travaillé sur la technique en suivant plus de 100 heures de formation par an. Au final ce que les gens retiennent après une séance portrait c’est le moment et donc l’échange privilégié qui a lieu pendant la séance, ensuite les images viennent naturellement et c’est pour cela qu’ils les aiment.
Je dirai donc que pour choisir un bon photographe portraitiste il faut d’abord aimer les images qu’il réalise,, c’est important, mais il faut également identifier si le photographe saura être à votre écoute et pour cela rien de mieux qu’un échange téléphonique pour faire connaissance et sentir si le courant passe.
Un grand merci à Véronique Taupin qui nous a donné quelques informations sur son activité de photographe. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site taupinprod.fr !