Elle cumule une activité de photographe culinaire à celle de community manager. “Pour le community management, je suis prestataire de trois entreprises, dont une maison de pâtisserie où la communication est en interne et deux agences, une de communication et l’autre de conseil et je suis dédiée à un client spécifique (respectivement un festival et une association)”, précise t-elle.
Elle travaille seule et a fait son master en Média & Communication à l’ESJ de Paris. Mais ses activités l’amènent très souvent à côtoyer d’autres professionnels. “Le fait d’être intégrée en quelque sorte à une équipe permet d’avancer sereinement sur les sujets”, déclare t-elle.
J’ai commencé à pratiquer la photographie au lycée. Mon père m’a transmis cette passion que j’ai rapidement saisie sans appréhension. En terminale, j’orientais mes cours d’arts (option et spécialité) à la photographie. L’image et la mise en scène m’intéressaient énormément à cette époque déjà. Quant au culinaire, j’ai commencé à prendre en photo des réalisations que je préparais à la maison mais le moment déclencheur fut lors d’un stage d’une semaine en pâtisserie au restaurant étoilé Le Chabichou à Courchevel.
J’aidais à certaines préparations sucrées et photographiais tout ce que je pouvais. J’ai ressenti le coup de feu des services qu’on n’imagine même pas en réalité lorsque nous sommes à table. J’ai adoré cette intensité et l’immersion dont j’ai pu bénéficier.
J’ai commencé avec un Nikon numérique, je n’ai jamais changé de maison depuis.
Mon père m’aide beaucoup à choisir, puis je me renseigne auprès d’amis photographes.
J’ai eu différents boîtiers depuis que j’ai commencé et je suis toujours intéressée par les nouveautés de cette marque.
J’ai longtemps eu un Zoom avant de préférer les focales fixes et particulièrement le 60 mm que mon père m’a donné. Aujourd’hui je teste un hybride avec un zoom (24-70) et ça me plait beaucoup. Je n’ai jamais photographié à l’argentique mais ça ne devrait tarder.
Être passionné(e) par le produit est l’astuce principale. Pour donner envie aux autres, il faut que ça vous donne envie à vous sinon ça risque de se percevoir sur l’image.
Quant à la mise en scène, chaque oeil a son propre point de vue et sa propre sensibilité. D’ailleurs j’aime beaucoup constater le rendu de plusieurs photographe sur un même objet, cela prouve montrent des points de vue différents, ainsi que la sensibilité et la créativité de chacun.
C’est assez personnel. Comme dit ci-dessus on a tous notre style et sensibilité.
Je travaille principalement en lumière naturelle et aime les matériaux bruts tels que le bois, le béton ciré, le marbre etc… Pour les plats et certains portraits, j’aime beaucoup le 60 mm.
Les techniques photo vont varier selon le rendu et l’expression qu’on souhaite donner au sujet.
Un grand merci à Géraldine Martens qui nous a donné quelques informations sur son activité de photographe culinaire. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site geraldinemartens.com !