Si vous avez eu à pratiquer plusieurs métiers, il est usuel de se rendre assez rapidement compte que ceux antérieurs ont une part d’influence dans la manière dont nous appréhendons celui présent. En tant que coach en développement personnel à Bayonne, Nadia Marty a aussi remarqué que sa profession antérieure dans le secteur de l’hôtellerie-restauration influence son présent.
En 2015 elle crée son entreprise. Elle y travaille seule mais reste en relation avec les autres personnes de son secteur avec qui il lui arrive d’avoir quelques rapports professionnels, ce qu’elle trouve assez important.
“J’aime travailler pour des particuliers mais mon cœur de clientèle sont les entrepreneurs des TPE que j’accompagne autant dans le développement de leur entreprise (objectifs, communication…) que d’eux-mêmes au travers de leur projet professionnel (confiance, équilibre vie professionnelle et personnelle…)”, affirme t-il.
Pour retrouver confiance en moi, cela a demandé du temps et des prises de conscience tout au long des années, différents processus m’y ont aidé. Les deux choses qui m’ont le plus marquée sont le dialogue intérieur et la posturale. Le jour où j’ai commencé à changer mon dialogue intérieur, ma vie a réellement changée. Quand on s’aperçoit combien on se maltraite chaque jour, on fait un pas de géant et quand on change cette maltraitance en bienveillance, un changement majeur s’opère en nous.
Je me rappelle qu’à cette époque de ma vie, j’étais capable de m’insulter une centaine de fois par jour, en me traitant de pauvre idiote, d’incompétente et autres mots fleuris dénués de bienveillance. SI je peux vous dire combien de fois par jour je m’injuriais, c’est parce que j’ai passé plusieurs semaines à dire à haute voix ce qui me passait par la tête. Cela a été un vrai choc de me rendre compte combien je me maltraitais, cette prise de conscience de la toxicité de mon dialogue intérieur m’a permis de mettre en place l’étape suivante, être plus bienveillante à mon égard jour après jour. J’avoue avoir gardé cette habitude de parler à voix haute, cela m’aide à garder un esprit clair.
La posturale, c’est ce qui m’a aidé à me sentir mieux suite à une dépression à l’adolescence et je le dois à mon premier métier où le fait de passer son temps à sourire et à se tenir droit m’ont permis de réduire le stress, d’augmenter la sensation de bien-être et de confiance. J’avais fait cette constatation assez tôt dans mon parcours mais c’est en découvrant les travaux d’Amy Cuddy que j’ai pu comprendre tout cela d’un point de vue physiologique.
Les principaux outils que j’utilise sont le questionnement, le feed-back, l’ancrage, le centrage et l’alignement, mais aussi le Kaizen, la psychogénéalogie, l’EFT… Mais à mon sens, les outils ne sont les plus importants pour un bon coaching, c’est la posture du coach qui est le fondement d’un bon coaching. Et pour moi, dans une bonne posture, il y a l’écoute, la bienveillance, l’attention et la conscience.
Dans les outils que j’utilise, ils ont chacun différents atouts :
– Questionnement : permet de faire la clarté et d’amener des prises de conscience
– Feed-back : permet une bonne communication entre le coaché et le coach
– Ancrage : permet de mettre en place une nouvelle dynamique
– Centrage, alignement : permet d’être dans les meilleures dispositions pour passer à l’action juste et porteuse
Pour réaliser son plein potentiel, il est nécessaire de faire la clarté sur nos forces et talents, sur nos fondations, d’augmenter la confiance et l’estime de soi, de faire un pas après l’autre et de développer une grande bienveillance avec soi et son rythme.
Ce travail est pour moi la base, avant de vouloir aller chercher nos croyances et de vouloir absolument changer, il est nécessaire d’apprendre à savoir qui nous sommes et quels sont les atouts à notre disposition. Un peu comme dans le sport où l’on travaille surtout ses points forts pour progresser rapidement car il est prouvé que de travailler seulement ses points faibles ne nous fait que peu progresser.
Le coaching dans une entreprise peut amener beaucoup de choses mais les principales sont les suivantes :
– Prise de recul qui amène des prises de conscience ;
– Développer les bonnes attitudes ;
– Améliorer ce qui marche déjà ;
– Développer de nouvelles compétences ou mettre en action des compétences existantes mais oubliées ;
– Fixer des objectifs écologiques ;
– Améliorer sa communication interne et extérieure.
L’une des choses à entreprendre pour avancer, c’est avant tout de connaître ses points forts et ses points faibles. S’il est indispensable de travailler sur ses points faibles, travailler ses points forts permet d’avancer deux fois plus vite.
Pour en savoir plus : http://coachingnouvellegeneration.com/