Il est d’actualité de parler de sauvegarde de la nature, de sauvetage de la planète, tant l’activité humaine a tendance à avoir un impact trop intense sur le monde. Si au niveau global et politique les décisions restent plus du domaine de la théorie, certains métiers permettent de poser des actes bienveillants chaque jour.
Il s’agit entre autres du métier de paysagiste. A 34 ans Camille Gualeni cumule déjà une dizaines d’années d’expérience dans le secteur. Son parcours l’a amené à cumuler plusieurs formations (Architecte DE et HMONP, Ecole Nationale Supérieure d’architecture de Paris Malaquais Paysagiste DPLG, Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles).
Il lui est déjà arrivé d’effectuer un voyage botanique qui a duré six mois, au cours desquels elle a été convaincu d’avoir fait le bon choix. Son objectif en tant que professionnel est de valoriser le territoire en favorisant les plantes indigènes et le cycle de l’eau, mettre en scène les paysages autour du parcours des usagers, concevoir un cadre libre en accord avec les envies et les besoins de ses clients.
Depuis 2016, je suis entrepreneure-salariée au sein d’Alter-Bâtir, une Coopérative d’Activités et d’Emplois spécialisée en éco-construction, qui regroupe près de 100 entrepreneurs salariés, artisans comme concepteurs. J’ai participé à la constitution d’un « pôle paysage », composé de 6 professionnels du paysage, de l’urbanisme et de l’écologie urbaine. Libres de nous regrouper ou non selon les demandes de chaque projet, nous avons pour objectifs communs de privilégier une approche globale des territoires et des sites, de décloisonner les pratiques et de se recentrer sur le vivant.
J’habite à Paris et j’ai la chance d’avoir une cour privative qui bénéficie d’une orientation Sud-Est. La partie la plus ombragée est plantée de fougères, un hortensia, un houx et deux cornouillers. La partie la plus ensoleillée est l’objet d’expérimentations avec des plantes aromatiques, des heuchères et un figuier!
Je travaille toujours à partir d’un plan, en griffonnant à la main les premières idées. Cela me permet de réfléchir aux proportions, aux relations entre les espaces, aux zones denses ou dégagées.
J’anime ponctuellement avec Carène Souhy des ateliers de sensibilisation à l’environnement, à destination des enfants. Il s’agit avant tout d’être ludique (jardinage, sollicitation des sens) pour appréhender l’écologie simplement, à partir de son environnement proche.
Quelque soit l’échelle d’intervention (résidence avec plusieurs bâtiments, jardin privatif, étude paysagère), il s’agit dans tous les cas de faire une analyse fine du site : usages actuels, dysfonctionnements, circulations, ensoleillement, etc. A ces observations sont superposées les souhaits du client, sous la forme d’une esquisse. La réussite d’un projet résulte de la qualité des échanges qui mèneront de l’esquisse à un projet définitif, réalisé ensuite par une ou plusieurs entreprises compétentes.
Plus d’informations sur: www.camillegualeni.fr