Comment choisit-on son métier? Ou plus précisément, comment en arrive t-on à être sûr qu’on est fait pour celui-là. Si pour certains cela se pose comme une évidence, pour d’autre il faudra se frotter au métier avant d’en avoir le coeur net.
Leslie Corbin a 27 ans. Elle est ostéopathe aujourd’hui, mais avant elle avait effectué des stages dans le domaine de la santé animalière. C’est cette expérience qui va la convaincre de ce qu’elle n’est pas faite pour ce secteur. Cette expérience terminée, elle est inspirée par un ostéopathe qu’elle fréquente et décide de se faire former à ce métier qui est finalement devenu une passion pour elle.
“J’ai commencé à travailler au Mans au sein d’une salle de sport pendant 3 ans et depuis mars 2019 je travaille au sein d’un cabinet pluridisciplinaire que nous avons monté avec un podologue, une infirmière et une orthophoniste qui nous a rejoint récemment”, fait-elle savoir.
Personnellement, ce sont plutôt des douleurs dorsales ou cervicales et parfois des douleurs de pieds/genoux. J’y vais quand je ressens que ma posture n’est pas bonne ni confortable. L’ostéopathie me redonne souvent un gain d’énergie aussi.
Ce motif n’est pas le plus fréquent que j’ai en consultation pour un nourrisson, c’est plus souvent des problématiques de coliques. La prise en charge du nourrisson demande d’être vigilant vis-à-vis de nombreux paramètres : comment se sont déroulés la grossesse et l’accouchement, quelle est la place de l’enfant dans la famille (enfant unique ou frère/soeur), comment se passe la relation mère-enfant et père-enfant etc. De manière générale, le but de la consultation va avoir pour but de rendre de la liberté aux tensions tissulaires du nourrisson qu’elles soient issues de sa vie intra-utérine, de l’accouchement ou de ses premiers jours/semaines de vie. Lors d’un trouble du sommeil il me semblera essentiel d’avoir un crâne et un abdomen libre.
Si ces problèmes ne sont pas du ressort d’une prise en charge médicale pure (exemple : rupture de ligament croisé), il me semble important de faire un point complet pluridisciplinaire : ostéopathe, kinésithérapeute et podologue.
Lors de la grossesse, il se passe de nombreux changements au sein du cours de la femme : développement de l’utérus (taille, place dans l’abdomen) avec le bébé, évolution du centre de gravité, de la posture et modifications de l’élasticité ligamentaire permettant au bassin d’être plus mobile afin de laisser passer le bébé lors de l’accouchement etc. Après l’accouchement, ces éléments doivent reprendre un fonctionnement « classique » quotidien. Or, suivant comment s’est déroulée la grossesse et l’accouchement; suivant comment était positionné le bébé, il n’est pas toujours facile de retrouver un état d’équilibre optimal comme avant la grossesse. Voilà l’intérêt d’une séance d’ostéopathie après un accouchement : redonner une qualité de fonctionnement et d’équilibre optimal afin de sentir bien et d’éviter des maux désagréables au quotidien.
Pour en savoir plus : http://leslie-corbin-osteopathe-le-mans.fr/