L’art, dans toutes ses formes, rassemble les gens. Il suscite différentes réactions et émotions, mais tout le monde peut convenir qu’il les pousse à penser, à ressentir et à agir. L’art est là pour nous rappeler les valeurs que nous défendons.
Rémi BERNARD exerce actuellement un métier dans ce secteur. Etant artiste peintre, dessinateur et sculpteur, il enseigne également le dessin, la peinture, le modelage et l’anatomie artistique. Ayant créé sa propre école, aujourd’hui, il y applique sa vision de l’enseignement artistique et y crée un espace où les élèves pourraient s’épanouir grâce à la création tout en apprenant les méthodes et techniques pour y parvenir.
L’école propose désormais des cours de dessin, de peinture et de modelage, pour enfants, adolescents et adultes sans aucune limite d’âge. Elle offre également des stages pendant les vacances scolaires et certains dimanches.
C’est toujours délicat, je pense, de faire la liste de ces compétences et d’autant plus dans le domaine artistique, car les connaissances et les savoirs-faire doivent être nombreux.
Mes compétences tournent essentiellement autour des disciplines que j’enseigne : perspective, techniques de dessin et peinture, la sculpture et le modelage. Je me passionne pour l’anatomie humaine et animale et j’étudie les différences morphologiques hommes/femmes, mais aussi ethniques, les effets du vieillissement, de la prise ou de la perte de poids, etc. Mais cela va plus loin pour moi, je m’intéresse également fortement à l’histoire et l’histoire de l’art, et également aux sciences comportementales et sociales. Mes créations et ma pédagogie sont un mix de toutes ces disciplines.
Je me suis naturellement tourné vers le milieu artistique, car c’était le milieu dans lequel je pouvais être moi même et où je savais que j’allais pouvoir me trouver et m’épanouir. Mais c’était aussi une manière de dire “je ne veux pas participer activement dans cette société dans laquelle je ne me reconnais pas”.
J’ai toujours plus ou moins dessiné depuis que je suis petit, mais cela se faisait de manière très irrégulière. Je pouvais dessiner pendant des heures et ne faire que ça et puis de plus dessiner pendant des semaines. Puis j’ai pris des cours de dessin après m’être dit que ça pouvait être une vraie voie professionnelle. Lors de ces cours, j’allais naturellement aider les personnes qui rencontraient des difficultés. À la fin de ces études, on m’a proposé de donner des cours et ça m’a énormément plu.
Les premiers temps cela a été un choix purement égoïste, car je me suis aperçu que le fait de devoir expliquer, schématiser, simplifier me permettait de mieux comprendre ce que je pensais bien maîtriser. Les premières années les cours étaient une remise en question permanente et un moyen de progresser dans ma maîtrise des arts plastiques.
Aujourd’hui je m’aperçois que cela réside plus dans le fait d’offrir aux élèves un espace et un moment pour eux afin qu’ils puissent s’épanouir.
Je choisis essentiellement des produits de qualité qui vont durer dans le temps. La pérennité est quelque chose d’important pour moi. Les artistes utilisent souvent des matériaux venant de droite et de gauche sans savoir comment ils vont réagir dans le temps et beaucoup d’oeuvres d’art contemporaines doivent être restaurées quinze ou vingt ans après leur création.
Je choisis également des produits français ayant le moins d’impact négatif possible sur l’environnement. Sennelier a sorti une excellente gamme de biosolvants pour la peinture à l’huile sans allergènes et fabriqués en France.
Je dirais que le plus important est d’apprendre à observer. Nous regardons, mais nous ne prenons pas le temps d’observer. Lorsque j’étais étudiant en arts, j’allais souvent au cinéma et j’allais au premier rang pour pouvoir étudier en gros plan les différentes parties du visage ainsi que les expressions.
Je pense qu’il ne faut pas trop se concentrer sur le rendu final, mais plus sur les progrès que chaque oeuvre permet de faire. Il y aura des ratés, c’est certain, et j’ai de nombreux dessins, peintures et sculptures ratées, mais tous m’ont permis de progresser. Enfin il faut savoir être critique avec ce que l’on fait. Il est important de se poser et analyser son travail, comparer avec ce que l’on a fait précédemment afin de voir ce qui ne va pas et ce qui pourrait être amélioré.
La mise en niveau en arts est un cours pour les jeunes qui souhaitent intégrer des écoles supérieures d’arts, d’architecture d’intérieures, de stylisme d’animation 2D ou 3D, etc.
Ils consistent à acquérir des bases solides afin que les élèves soient le plus à l’aise possible dans la suite de leur parcours artistique.
Nous allons former l’oeil des élèves en leur apprenant la perspective, l’ombrage, l’anatomie, les proportions, tout ce dont ils auront besoin pour leurs études et je l’espère pour leur vie professionnelle.
Un grand merci à Rémi BERNARD qui nous a donné quelques informations sur son école et son activité en tant que artiste peintre, dessinateur et sculpteur. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site rb-arts.fr.