“J’aide les personnes sur leur chemin de vie, à travers un accompagnement
spirituel. Je viens révéler, éclairer, soutenir le mouvement de déploiement de
notre nature essentielle qui appelle au cœur de chacun de nous et à laquelle
la vie nous invite à chaque instant.”
Après plusieurs métiers qui ont participé à son cheminement intérieur,
Raphaël propose aujourd’hui une voie spirituelle invitant à l’expérience
vivante de ce que vous sommes vraiment. Il insiste sur le sens profond de la
démarche, c’est à dire d’incarner pleinement notre vie.
“J’offre un accompagnement individuel sur place ou à distance, ainsi qu’en
groupe sous différentes formes. Je reçois aussi bien des enfants que des
adultes en répondant aux besoins de chacun.”
Dans la continuité de cette voie, il propose également des soins vibratoires et
travaille à l’harmonisation des lieux dans une approche géobiologique qui lui
est propre.
Il habite à la campagne avec sa famille, dans un lieu propice au
ressourcement, dans lequel il accueille avec sa femme des personnes qui se
sentent appelés par une quête de sens.
Raphaël, comment s’est fait votre processus d’éveil personnel ? Quels
sont les faits les plus marquants de votre expérience ?
J’ai toujours été animé par une quête profonde de sens, vécue dans une telle
la souffrance qu’elle s’est traduite par des décorporations quotidiennes
(jusqu’à 24 par jour) entre l’âge de 9 à 12 ans. La vie me ramenait à un vide
existentiel auquel j’ai d’abord essayé de répondre dans la relation à l’autre de
manière dispersée, embarquée, et avec un émotionnel exacerbé.
Les rencontres avec l’enseignement d’Arnaud Desjardins et avec Amma à
l’âge de 19 ans furent une immense respiration, une première grande
ouverture, et une reconnaissance profonde de cette recherche de Vérité que
je portais en moi depuis toujours.
Si l’enseignement d’Arnaud me nourrissait, il restait pourtant « quelque chose
» qui n’arrivait pas à se vivre en moi. J’ai pratiqué, cherché, développé, à
travers la médiumnité, le travail sur les énergies, mais ces réponses qui me «
construisaient » une identité ne me suffisaient pas.
Je me suis également ouvert à la géobiologie et au monde de l’invisible,
grâce auxquels j’ai pu reconnaître les perceptions que je portais depuis
l’enfance. J’ai ensuite œuvré dans le milieu de la médiumnité et j’ai
commencé à proposer des soins énergétiques. Dans la continuité de mon
cheminement, j’ai eu accès en 2013 à un enseignement d’une nature bien
particulière puisque qu’il est issu d’un travail de collaboration entre un petit
groupe de chercheurs de vérité, dont mon frère, et un maître désincarné
canalisé par une médium du groupe.
Grâce à cette approche, j’ai fait l’expérience, cette même année, d’une
reconnaissance profonde de la dimension de l’Être. C’est comme si la vie
s’incarnait en moi pour la première fois. Je l’ai vécue comme une
renaissance. Je découvrais qu’il n’y avait plus de séparation.
Il y a eu un changement de regard, un regard intérieur qui a profondément
transformé mon appréhension des choses depuis.
Je ne suis plus aujourd’hui dans une quête de sens, je vis le sens lui-même.
Je vis une qualité d’amour de plus en plus incarnée, au présent.
Quels outils utilisez-vous pour organiser vos retraites spirituelles ?
Qu’est ce que ces outils vous permettent de faire ?
L’outil principal, c’est l’individu avec son vécu. Tel qu’il est dans l’instant. C’est
le point d’appui. Il ne s’agit pas d’extraire la personne de sa difficulté, ou de
chercher à lui faire vivre une expérience extraordinaire, mais de l’inviter à un
regard intérieur en s’appuyant sur l’expérience au présent.
Tout le sens des expériences de vie, aussi difficiles, disparates ou a priori
incompréhensibles que nous vivons se révèle par un Travail de retournement
du regard vers l’intérieur. Ces retraites offrent précisément un espace
d’accueil bienveillant dans lequel les personnes vont pouvoir expérimenter et
reconnaître par le regard intérieur leur dimension divine. Ce regard n’est en
aucun cas une projection mentale mais l’expérience vivante de ce que nous
sommes. C’est comme un changement de centre de gravité.
Je propose en ce sens des méditations-guidances, des accompagnements
en groupe, des marches méditatives, des ateliers faisant intervenir la
peinture, le dessin ou même l’argile, un travail sur des textes, des vidéos ou
des enregistrements audios.
Les retraites se déclinent généralement sur 3 ou 4 jours, mais peuvent
prendre des formes différentes. J’accueille régulièrement un petit groupe de 4
personnes à mon domicile où nous vivons ensemble dans une ambiance
d’ashram. A côté des espaces de travail en groupe que j’ai déjà décrits,
j’accompagne les personnes par des entretiens individuels quotidiens et des
soins, selon les besoins.
Je propose aussi des retraites dans des centres d’accueil (ex. ancien Carmel
de Moissac…) permettant un travail avec des groupes plus importants. La
diversité du groupe permet des échanges d’une grande richesse ; il s’y crée
un jeu de résonances entre les expériences vécues par les uns et les autres,
aussi différentes soient-elles.
Enfin, depuis quelques temps, je réponds à des demandes de retraites « sur
mesure » avec une ou deux personnes.
Chaque retraite apporte sa note propre et répond en complémentarité aux
besoins de chacun.
Qu’est ce que la géobiologie ? Sur quels éléments intervenez-vous lors
des séances ?
Par définition, la géobiologie est l’étude des influences de l’environnement
sur le vivant.
J’ai une approche très personnelle de la géobiologie. Lorsque je me suis
ouvert à la géobiologie et au monde de l’invisible, j’ai pu reconnaître les
perceptions que je portais depuis l’enfance. Par ma nature, je ressens les
liens étroits qui existent entre le lieu et les personnes qui y habitent. Rien
n’est au hasard, les composantes humaine, énergétique et géographique
sont toujours en résonance les unes avec les autres.
Avant d’harmoniser le lieu, je propose systématiquement un travail avec les
habitants, qui sont pour moi l’élément central de l’étude géobiologique. Les
gens sont d’ailleurs souvent surpris de l’implication personnelle que demande
l’étude géobiologique.
Les difficultés qu’ils rencontrent sur le lieu sont en effet le reflet de celles
qu’ils traversent dans leur vie. C’est en prenant appui sur ce qu’ils vivent au
présent, que je les invite à une rencontre intérieure consciente.
Par le lien intime que la personne recréé avec elle-même, s’ouvre un
processus de guérison de ce qui s’exprimait jusque là de manière
inconsciente.
Il est surprenant de constater que par ce mouvement intérieur, l’habitat
répond sans même que je n’y sois encore intervenu directement.
Je m’occupe ensuite du lieu. Je prends en compte différents aspects : le plus
important selon moi est l’aspect vibratoire, c’est à dire l’empreinte laissée par
l’énergie des gens ou des animaux qui s’y sont succédé, et également les
âmes errantes éventuellement présentes sur le lieu. Le lieu ne portera pas la
même mémoire selon qu’il s’agisse d’un bâtiment datant de plusieurs siècles,
tel un ancien monastère, ou d’une maison récemment construite.
Un autre aspect est d’ordre géobiologique à proprement parler : il concerne
les désordres causés par les courants d’eaux souterrains, les courants
telluriques, les réseaux magnétiques, les failles géologiques, etc.
Un dernier aspect a trait à la pollution électromagnétique, c’est à dire à
l’influence des installations électriques domestiques et environnementales sur
notre organisme.
Dans quelles situations et pour quels problèmes recommandez-vous un
soin vibratoire ?
Le soin vibratoire fait partie intégrante de l’accompagnement. De part mon
vécu et mon expérience de thérapeute, j’ai compris l’importance d’un travail
sur le corps. Je pourrais même dire sur les corps, c’est à dire le corps
physique, le plus dense, et les corps subtils.
Je pourrais résumer le soin vibratoire par un mouvement de retour à la vie.
L’intelligence de vie qui passe par moi vient répondre à la demande vibratoire
de la personne que j’ai sous mes mains, que la demande soit motivée par
une douleur physique, un mal être, une maladie, une fatigue… Toute
manifestation physique ou psychique est la conséquence d’un désordre sur
un plan plus subtil.
Le soin est un accompagnement de l’être, de la nature véritable que nous
sommes, et pas seulement du corps.
C’est un support précieux qui prend une place plus ou moins importante en
fonction des personnes que j’ai en face de moi.
Je peux ressentir, par exemple, le besoin de passer par le corps pour des
personnes en proie à une profonde insécurité affective, le langage vibratoire
permettant qu’une ouverture se fasse autrement que par le verbe.
J’ai notamment suivi une formation en haptonomie que j’intègre aussi dans
mes soins. La réparation affective est essentielle pour permettre un appui
intérieur et autonome. C’est une mise en base de l’âme dans la corporalité.
Un grand merci à Raphaël Jacquelin de nous avoir livré quelques
informations sur son activité de guide spirituel. Si vous avez aimé cet article
et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site
www.raphael-spirituel.fr !