Un parfumeur doit avoir une connaissance approfondie des caractéristiques d’un parfum particulier pour s’assurer que le produit fini respecte les spécifications du client ou la formule définie. Un parfumeur est un expert en matière de création et de compositions de parfums. Il doit être doté d’un odorat fin et d’une habileté à produire des compositions olfactives.
Grégory Piaud de Glencoe est un cirier et un parfumeur. Travaillant seul, il aime maitriser tout ce qui concerne ces secteurs. Ayant évolué dans le monde de la parfumerie et de la cosmétique à différents postes, il s’est facilement développé l’envie de passer “de l’autre côté du flacon”. C’est ainsi qu’il a créé Lampyre.
Partager, créer, transmettre une passion, faire vivre des inspirations, raconter des histoires à travers le parfum et voir des personnes apprécier son travail, c’est ce qui pousse Grégory à vouloir se perfectionner dans ce domaine. Liberté, évasion et originalité figurent aussi parmi les principales motivations de ce professionnel à exercer ce métier.
Le parfum est un art, même si les matières premières sont très onéreuses à la base, elles ne justifient pas à elles seules le prix de vente. Il faut aussi compter les heures de travail ( développer une fragrance est très coûteux en temps et en argent) le marketing est aussi une part importante pour les marques qui communiquent beaucoup. Il ne nous viendrait pas à l’esprit de réduire la valeur d’un tableau de maître au coût des 6 tubes de gouache qu’il a utilisé pour le peindre.
Le parfum c’est pareil, il est autre chose que la simple somme de ses composants, il est émotions, histoires, souvenirs, rêves…et cela à un coût en effet, mais tout est relatif, on peut trouver de très beaux jus à moins de 50€ quand d’autres à 400€ seront médiocres. Choisissez votre parfum avec votre émotion, en fonction de sa qualité, pas de son prix, comme boire un vin uniquement pour son étiquette est non-sens.
La mode du low cost est délétère pour le parfum, car il y a des coûts incompressibles et à la course au prix le plus bas, la qualité est forcément remise en cause. Le parfum est un art noble et il doit le rester selon moi, mais noble ne veut pas dire forcément hors de prix.
Vous en aurez bien plus pour votre argent à acheter un beau Lubin à environ 100€ plutôt qu’une vilaine copie “chounel N5” sur un marché à 12 euros.
Cela dépend de votre rapport au parfum. L’avez-vous acheté parce que l’égérie de la publicité est votre actrice préférée? Vous le portez pour vous, pour les autres? Est-ce un marqueur social pour vous? Est un prolongement de vous même ou juste un “sent-bon”?
Autant de réponses que de relations à votre parfum.
Pour moi le parfum est vivant, c’est un ami, un prolongement de soi. Je choisis ce que je porte ou crée en fonction du temps, de l’occasion, de l’humeur, de l’envie, de l’inspiration.
Le parfum, laissez-lui le temps de se dévoiler et vous , de l’apprivoiser: on ne choisit jamais son parfum en l’ayant senti 5min sur une touche olfactive dans une parfumerie dont l’air est saturé de molécules odorantes. Vaporiser le sur peau, ne le frottez pas, ne le brusquez pas et laisser le fleurir, laisser le rencontrer votre peau et sentez le , 5min puis après 10 min, 30 min, 1 h et plus, l’idéal est de le faire en dehors de la parfumerie, allez donc faire un tour ou mieux, demander un échantillon pour l’essayer tranquillement chez vous et voir comment il se comporte sur une journée.
N’hésitez pas à pousser les portes des parfumeries dites “de niche”, où vous aurez un conseil sans commune mesure avec les parfumeries traditionnelles (où les conseillères sont avant tout des vendeuses), vous y trouverez des personnes passionnées et de très belles créations, plus susceptibles de vous correspondre personnellement, car ici on ne fait pas de la grande distribution, mais presque du sur mesure, vous aurez moins de chance de sentir votre parfum à tous les coins de rue sans pour autant qu’il soit beaucoup plus cher qu’un parfum de parfumerie mainstream. Osez-vous démarquer et ne vous arrêtez pas au genre, purement marketing, car, en effet le parfum est comme les anges : il n’a pas de sexe.
Une maîtrise des coûts de production et donc du prix de vente. Pour les marques indépendantes : une totale liberté de création.
Les bougies Lampyre ont “dessiné” ma marque. Lampyre vient des Lampyridae : les lucioles, petits êtres porteurs de lumières, ce sont leurs ailes stylisées ornées d’une flamme qui sont le logo de ma marque. La flamme, le feu,la bougie, le parfum que l’on brûle, c’est revenir à l’origine du parfum ( parfum : per fumum, par la fumée, à travers la fumée), car les premiers parfums étaient brûlés, en offrande aux Divinités.
Chaque parfum impose un mélange de cires particulier. Je travaille uniquement la cire minérale ( paraffine supérieure) et des véritables cires végétales comme le carnauba,les cires florales, etc., je n’utilise pas de fausses cires type “cires” de soja que l’on voit fleurir partout, car l’appellation est malhonnête: elles coûtent beaucoup moins chères, sont simples à couler ( on ne s’embête pas à la couler en plusieurs fois ou faire attention à la température) elles ne nécessitent aucune maîtrise ou savoir-faire particuliers, mais ne contiennent aucun ester cireux ( pour cause, ce sont des huiles végétales hydrogénées, un peu comme la végétaline, c’est à dire dont on a changé la structure des molécules en laboratoire, ce qui est assez drôle quand on sait que l’argument du “naturel” est mis en avant par les marques utilisant ces produits).
Les bougies Lampyre sont donc issues d’un savoir-faire particulier , propre aux ciriers, demandant de la maîtrise et du temps, elles sont réalisées à la main, du coulage jusqu’à l’emballage en passant par le sceau qui orne chaque bougie. Elles sont un objet de décoration à part entière, diffusant une ambiance olfactive particulière : “la Cathédrale des Sacres” évoque l’ambiance de la cathédrale de Reims emplie de volutes d’encens,”La Fée verte” vous amènera à Prague, dans un bar à Absinthe, quant à ”L’Arbre d’Or” il vous transportera dans la mythique forêt de Brocéliande, par delà le Val sans retour en compagnie de Merlin.
Un grand merci à Grégory Piaud de Glencoe nous a donné quelques informations sur son métier en tant que cirier et parfumeur. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site lampyre-boutique.com.