Aujourd’hui, un graphiste indépendant peut avoir plusieurs casquettes s’il veut maximiser ses chances de remporter des contrats complets en communication. Rencontre avec Vania R. le créateur de Seedcom.fr, qui propose ses service en prestations web, graphique et print, en tant que freelance depuis 10 ans.
À 45 ans, Vania ne vient pas du monde du web à la base. Il a été pendant une quinzaine d’années dans le spectacle en tant que musicien et sonorisateur et a toujours été intéressé par les arts graphiques. Après une courte formation où il a appris les basiques du webdesign, il a découvert un intérêt et une capacité pour le codage de site, et n’a cessé et ne cesse encore de s’auto-former via des tutoriels.
Il a lancé son activité dans la foulée de cette formation, d’abord en portage salarial pendant 1 an puis en tant qu’auto entrepreneur. Il travaille seul, à domicile et utilise beaucoup skype et le téléphone. Webdesigner à la base, il intervient en graphisme, en intégration web, en codage et en SEO.
Le première motivation a été de pouvoir être indépendant. Je réfléchis moi-même, m’organise moi-même, j’ai mes méthodes, mes horaires.
La seconde, c’est la créativité. On peut la trouver dans l’aspect graphique mais il faut aussi apprendre à la trouver dans l’aspect technique. Certains peuvent être allergiques au code et la simple vue d’une page html fait souvent fuir les gens. Ça n’a pas été mon cas, et au contraire j’ai trouvé une certaine poésie graphique dans ces lignes de codes, un intérêt.
La troisième motivation, c’est que ça bouge tout le temps. La technologie change et se transforme sans arrêt. C’est parfois fatiguant, et paradoxalement avec votre question démotivant, mais au moins, il y a toujours à explorer.
La compétitivité, l’expérience, le savoir-faire : je suis un freelance, avec des tarifs de freelance, mais qui propose une gamme de service d’agence web. Je connais pas mal d’outils et de méthodes qui permettent d’adapter les projets aux différents niveaux de budgets de mes clients.
Outre le SEO (optimisation de référencement site) et le SEA (annonces payantes sur google), il existe selon moi deux axes :
Donc pour ça, on peut mettre en place un système de newsletter par exemple (avec son carnet d’adresse de personnes potentiellement intéressées par vos articles). Les réseaux aussi peuvent avoir un intérêt s’ils sont bien gérés.
Le webdesign regroupe deux activités : le graphisme, la création graphique du site, et le codage, ce qu’on appelle l’intégration web, c’est à dire transformation du design en code html/css. C’est donc deux compétences qui peuvent paraître assez éloignées, la créativité et la technique qu’il faut maîtriser pour être webdesigner.
Ce qu’on appelle application web ne doit pas être confondu avec application pour smartphone ou tablette. Une application web est une fonctionnalité, un programme s’exécutant sur un serveur. Cette fonctionnalité s’applique donc par l’intermédiaire d’un navigateur, sur un site web.
Les avantage à posséder une application web dépendent de l’application en elle-même. Cela peut-être un moteur de recherche interne qui améliore la navigation, cela peut-être un module dynamique qui permettra d’administrer une partie du site, cela peut-être la mise en place d’un forum, d’un module d’emailing…
Un grand merci à Vania qui nous a donné quelques informations sur son activité de graphiste, développeur et codeur indépendant. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site seedcom.fr !