L’hypnose, a bien des égards peut-être mal jugée, voir même ignorée par les spécialistes de la santé. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle elle n’est pas encore reconnue et admise comme une science à part entière et capable de faire beaucoup de bien à des patients. Et pourtant, en France comme ailleurs en Europe, le nombre d’hypnothérapeute ne cesse d’augmenter.
Nous avons rencontré l’un d’entre eux, une femme en l’occurrence, Anne-Sophie Elbeze. Elle est âgée de 31 ans et est une passionnée de son métier. Elle pratique l’hypnose à Toulouse depuis 2012 avec en plus un diplôme de psychologue clinicienne dans la blouse. Depuis 2012 elle a partagé un cabinet paramédical pluridisciplinaire, en 2015 déménager en créant un nouveau cabinet paramédical recueillant 12 professionnels aujourd’hui et travaille en collaboration avec psychologue clinicien depuis 2018 qu’elle a elle même formée à sa méthode de travail. Sa double cassequette de psychologue et d’hypnothérapeute à une double histoire.
Plus jeune elle a toujours voulu être psychologue. Mais beaucoup plus tard, au cours d’un stage en oncologie où la pratique de l’hypnothérapie était pratiquée, une patiente va lui demander de pratiquer l’hypnose en ces termes : « elle ( la psy) me fait tellement de bien que je suis en train d’écrire un livre où je lui ai dédié la première page; la voix de R.( le prénom de la psy) me guide (…) promettez-moi que vous ferez de l’hypnothérapie pour apporter autant de bien-être à d’autres personnes dans ma situation! ». Promesse tenue.
Anne-Sophie, quel est votre parcours académique ? Pourquoi vous vous êtes spécialisée en hypnose ericksonienne ?
Depuis que je suis enfant, j’ai toujours voulu être psychologue. J’étais souvent l’oreille d’écoute de mon entourage. Étant de filière scientifique, on me pousse à faire médecine pour être psychiatre. Donc je passais mon temps à leur expliquer la nuance entre les deux et donc pourquoi je souhaitais être psychologue et non psychiatre. J’ai du m’armer de patience pour attendre d’être psychologue pour m’y former. J’aurais pu le faire avant mais avec un organisme qui ne forme pas que des professionnels de la santé. Ce point est très important pour moi. Car cet outil peut faire des dégâts s’il n’est pas utiliser à bon escient. L’hypnothérapie n’est pas un métier mais un formidable outil que l’on peut utiliser avec des compétence sur l’être humain.
“L’hypnothérapie n’est pas prouvée mais elle est reconnue scientifiquement au jour d’aujourd’hui !”
Je suis formée à l’hypnose Ericksonnienne dite Hypnose médicale. « On aide les patients à développer le don qu’ils ont à se faire du bien » autrement dit on les aide à aller chercher leurs propres solutions dans leur boîte à resource.
Sur les troubles du comportement alimentaire, sans parler pour autant de pathologie (non sensations de faim, non plaisir en mangeant, non satiété, grignotages …) on les aide à être de nouveau à l’écoute d’eux-mêmes, de leurs sensations et à y répondre sur le moment. On leur apprend à ne plus finir leur assiette pour « ne pas jeter » mais à l’inverse s’il y en avait pas assez pour atteindre la satiété, on se ressert. On leur apprend à ne plus répondre à des quantités qui ne veulent rien dire mais à écouter leurs sensations et à s’arrêter au bon moment… J’utilise très souvent la comparaison avec un enfant. Les enfants sont capable de se régaler sur une cuillère et la suivante la repousser avec ferveur comme si elle allait les faire vomir. En effet les enfants savent se fier à leur satiété, avant d’être perturbé souvent par des règles d’éducation “finis ton assiette …”, “c’est pas poli d’en laisser….”
Nous travaillons aussi très bien par hypnothérapie le stress, l’anxiété, les troubles du sommeil, Toc, phobie, dépression, burn out, mais aussi les sevrages tabagiques. Sur ces 7 ans j’ai peaufiné un programme sur le sevrage tabagique qui montre vraiment ses résultats.
“Ma principale satisfaction est d’entendre qu’on a été recommandé par un patient”. Les résultats ne sont plus à prouver.
Pour trouver des réponses aux problèmes que nous avons, il faut rester à l’écoute de nos sensations, de notre corps. C’est cela qu’enseigne l’hypnose ericksonnienne et c’est aussi cela que beaucoup de personnes n’arrivent pas à faire. Et bien au-delà de celà, l’hypnose peut aider à résoudre plusieurs types de problèmes. C’est ce que nous retenons de notre entrevue avec Anne Sophie Elbeze.
Pour plus d’informations : http://hypnose-31.com