“Mon premier contact avec le français, à l’école, en Roumanie, dans les années 75, a été bouleversant. Cette langue avec des sonorités chantantes, m’évoquait un esprit de rêverie et de liberté à une époque où les frontières étaient fermées. J’ai commencé à l’apprendre par passion, je faisais les devoirs en français à la plupart de mes collègues qui n’avaient pas d’affinité avec cette matière”.
En lisant beaucoup de textes littéraires et de revues françaises, Mihaela MATZ a facilement renforcé ses compétences en français. Alors qu’elle était étudiante, elle faisait des traductions de livres. Elle travaille des documents dans plusieurs domaines : littéraire (traduction de romans), économique, juridique, technique, médical, botanique, industriel, etc.
Cela dit, elle fait un peu plus que de la traduction : “J’ai sous-titré des films, j’ai fait de l’interprétation instantanée lors d’une conférence au Parlement Européen, et lors des formations très spécifiques dans le nucléaire”, dit-elle.
A la fin des années 90, j’ai déménagé en France, et en dehors de mon travail, j’ai fait souvent des traductions de livres, j’ai accompagné des connaissances dans leurs démarches en France, j’ai été sollicitée par la gendarmerie et la justice pour certaines interventions. Pour formaliser cette activité, je travaille comme auto-entrepreneur depuis quelques années.
J’utilise les dictionnaires en ligne, les dictionnaires de synonymes pour trouver le mot le plus adéquat, parfois Google translate, pour la rapidité de transcription d’un texte en Word.
La traduction assermentée doit être très fidèle au texte d’origine. Il faut bien connaître le domaine administratif pour trouver les équivalences justes.
Je considère que l’expérience est un facteur très important.
Un grand merci à Mihaela MATZ qui nous a donné quelques informations sur son activité de traductrice. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site traductionroumain.fr !