Quoi de plus beau que d’aider une personne à être heureuse dans sa vie de couple et sexuelle ? Sarah Krief a su qu’elle voulait devenir sexologue quand elle réfléchissait aux choses qui rendent universellement heureux. Le sexe étant dans le top gagnant !
Installée dans un cabinet pluridisciplinaire qui se nomme Agora Zen, elle travaille avec d’autres spécialistes tels que des psychologues, acupuncteurs, ostéopathes, sophrologues, et bien d’autres métiers spécialisés dans le mieux être et le développement personnel. Évoluer dans un domaine nécessitant un contact humain était plus qu’un évidence pour Sarah qui aime partager ses connaissances et accompagner ses patients vers le bonheur.
Sarah est sexologue, c’est à dire qu’elle traite de nombreuses difficultés sexuelles, les plus communes étant le manque de désir, les troubles de l’érection d’origine psychologique et les éjaculations rapides. Sarah se considère comme “safe”, c’est à dire bienveillante vis à vis de personnes souvent stigmatisées à cause de leur orientation sexuelle, leur identité de genre, leurs origines, leur poids, leurs choix de vie, etc.
Avant de travailler en tant que sexologue libérale, Sarah est restée quelques années dans le milieu associatif, du côté de la prévention en matière de santé sexuelle auprès de jeunes publics dans des écoles ainsi que dans des milieux festifs. Un travail d’utilité publique !
L’embarras que peut provoquer l’évocation de mon métier renvoie à sa propre gène vis à vis de la sexualité. Si mon métier dérange, il faut se demander pourquoi ! Mais pour l’instant je n’ai jamais rencontré d’hostilité, je vois par contre pas mal de curiosité. Mon métier est pris au sérieux en effet, il m’arrive très régulièrement de recevoir des personnes envoyées par leur propre médecin généraliste, psychologue, gynécologue, kinésithérapeute, urologue, etc.
Deux séances ne se ressemblent pas, il n’y a pas de séance type. Lors de la première, je sais que la personne en face de moi vit une situation compliquée et très souvent stressée à l’idée de se retrouver en face d’une inconnue pour parler de sa vie intime.
Pour ma part j’insiste sur l’idée que je ne force pas la parole, on me dit ce que l’on veut me dire, et si la question est trop difficile on la garde pour la fois suivante. Parfois le passé est si lourd que certaines choses doivent mûrir avant d’être évacuées. De même pour les exercices à faire à la maison, j’insiste sur le fait de ne pas se forcer tout court. Une sexothérapie efficace est une sexothérapie où l’on ne se force pas !
Pour mettre à l’aise je lance quelques petites phrases d’humour (en fonction de la situation bien sûr), et si quelque chose ne va pas je le verbalise immédiatement. C’est important pour moi que la/le consultant(e) se sente le plus à l’aise possible. Je parle également de la confidentialité et du non jugement.
On me sollicite pour toute problématique d’ordre sexuel non médical, individuelle ou de couple, au sens large du thème.
Je n’ai aucun profil type, j’ai pu recevoir des adolescent(e)s (avec leur parent dans la salle d’attente), comme des personnes de plus de 80 ans, des orientations sexuelles variées, des identités de genre binaires comme non binaires, des personnes issues de milieux modestes comme de milieux très aisés, d’origines différentes, etc. C’est l’une des choses que j’apprécie énormément dans mon métier, la rencontre avec l’Autre.
Il est préférable de consulter un(e) sexologue à partir du moment où la situation dure depuis trop longtemps à son goût/au goût de l’autre, et qu’on a déjà essayé tout seul de résoudre son problème. Attendre, c’est prendre le risque de cristalliser une situation qui pourrait être résolue rapidement.
Il y a plusieurs choses qui sont selon moi primordiales dans un couple : la communication de cœur à cœur, ainsi que tout ce qui l’accompagne, à savoir la bienveillance, les compromis, l’empathie et le respect.
Les disputes sont très souvent causées par la communication entre deux égos (c’est à celui qui aura le plus d’argument, à celui qui aura raison). Une dispute (grave) est aussi un schéma personnel antérieur qui se rejoue sur lequel il faut travailler seul, l’autre n’y est pour rien et rejoue très probablement lui aussi un schéma.
On oublie trop souvent aujourd’hui qu’il faut savoir se montrer vulnérable, et parler avec son cœur. Quand on écoute l’autre vraiment (pas pour chercher des arguments ou préparer sa défense), quand on réussi à voir derrière ses paroles ses craintes, ses doutes et ses peurs, quand on ne cherche pas ses failles, on arrive à trouver un équilibre pour vivre dans la paix, l’amour et la joie.
Pour en savoir plus : http://sarahkrief.fr/
