Il n’y a pas d’âge pour réussir, c’est ce qu’on dit usuellement. Mais aussi effrayante que l’idée puisse paraître, cela sous entend aussi qu’il n’y a pas d’âge pour reprendre tout à zéro. Ce ne sera pas évident mais avec du courage tout est possible et Anne-Françoise MORIN l’a prouvé en reprenant sa vie professionnelle en main après un licenciement à l’âge de 50 ans.
En effet, 28 ans durant elle a travaillé au Service National de Documentation de la FAS & USU (Fédération des Autonomes de Solidarité & Union Solidariste Universitaire). Au cours de cette époque elle a créé et informatisé le Service National de Documentation. Pendant deux mandats elle a aussi assisté aux débats du Conseil d’administration de la société d’Assurance (USU). Après son licenciement, elle vit une période d’errance et de remise en question. C’est durant cette période qu’elle fait la rencontre de la sophrologie et se forme à cette pratique. Elle prend alors le pari risqué d’aller s’installer à Dijon où elle ne connait personne.
“Un mois avant, j’intègre une Coopérative d’entrepreneurs qui me permet d’avoir un soutien et un guidage concernant le métier d’entrepreneur. Je deviens entrepreneure-salariée de la CAE l’ENVOL car je réalise rapidement que s’y je suis Sophrologue je suis également entrepreneure au quotidien”, dit-elle. Elle crée son cabinet en 2014 où elle donne des Cours de sophrologie à Dijon tout en travaillant seule. Elle y propose la sophrologie caycédienne. Depuis, 2018 je me suis spécialisée dans les troubles de l’audition pour les personnes ayant des acouphènes et/ou de l’hyperacousie. Depuis septembre 2019, je suis partenaire d’ACCADYS +, structure qui accompagne les enfants, les adolescents « DYS » et leurs parents face aux troubles de l’apprentissage (Dyslexie, Dysphasie, Dyscalculie, Dyspraxie, TDHA, …).
Elle l’est de plus en plus, c’est une réalité et de plus en plus de mutuelles participent à son remboursement (total ou partiel).
Mes consultants viennent principalement (45%) via mon site Internet. Le reste se partage entre le « bouche à oreilles » et les professionnels de l’univers médical et thérapeutiques.
Mes outils sont ceux de la sophrologie traditionnelle, des exercices de :
– respirations, base de la détente
– relâchement musculaire
– visualisation
Ces exercices sont adaptés de manières spécifiques aux personnes présentant des troubles de l’audition et aux enfants pour une approche plus ludique.
Je ne pourrai répondre à la question 7 car je propose les exercices uniquement en séances individuelles à mon Cabinet ou en séances Collectives -“Nous avons pour habitude dire que la Sophrologie se vit plus qu’elle ne se décrit” – Et puis nous guidons les personnes non vers un contrôle de soi mais un accueil, une acceptation des sensations du corps et de l’esprit pour apprendre à gérer émotions, pensées parasitantes, situations inconfortables, douleurs.
« Je découvre la Sophrologie qui m’aide à me rétablir physiquement et à me reconstruire moralement et psychiquement. (…) C’est durant cette période que naît l’idée que je peux venir en aide aux personnes qui ont vécu des traumatismes similaires aux miens dans le cadre professionnel. ». Aujourd’hui, au-delà de vivre un métier abordé suite à une reconversion professionnelle, la Sophrologie m’apporte le soutien dont j’ai besoin pour vivre mon quotidien à titre personnel et aborder les évènements difficiles, voire douloureux de ma vie (décès se succédant pour des êtres qui me sont très chers dont ma petite sœur en février dernier).
Cette pratique m’apporte, également, la satisfaction d’aider des personnes qui souhaitent se faire aider et évoluer sur leur chemin de vie. Cet aspect est réellement valorisant.
En un mot la Sophrologie m’a « réparée » et a donné un vrai sens à ma vie.
Si vous souhaitez en savoir plus, rendez vous sur http://www.afm-sophro.fr/