“Je n’ai jamais su dessiner, pourtant j’avais envie de retranscrire, partager. Photographier, c’est écrire-dessiner avec la lumière, tout comme un peintre.” Philippe Freund est photographe, installé à Lyon depuis 2016 au sein de son atelier : du Pixel au Point ! Nous lui avons posé quelques questions.
Lors d’un voyage à Singapour, sa maman lui a offert un pocket Hanimex. Philippe découvre alors son intérêt pour cet art et s’entraîne dès l’adolescence. Il démarre sa carrière dans le minitel sur Canal+ et évolue jusqu’à devenir rédacteur en chef et directeur de publication dans le groupe.
Il prend peu avant le nouveau millénaire un tout autre vent professionnel, part organiser des voyages au Sahara et se tourne vers la photographie. Philippe a suivi l’enseignement des Gobelins, une école de l’image à Paris. En 2017, il décide d’ouvrir son laboratoire photo à Lyon sur les pentes de la Croix-Rousse, du Pixel au Point ! Outre un service de haute qualité pour les impressions, il a souhaité recréer le lien entre le photographe et le tireur, comme avant.
Il y a en réalité plusieurs domaines de compétences réunis en seul lieu :
Nous proposons plus de 40 papiers :
Nombreux ceux qui ont la qualification Fine-Art (Beaux Arts) et répondent à des normes de durabilité classées Museum. Ces papiers tous sont issus de moulins européens.
La photographie est multiple, quasiment infinie, elle offre à celles et ceux qui la pratiquent comme à celles et ceux qui regardent, une multitude d’émotions. La photographie est un médium. Chacun fait ce qu’il veut avec, l’utilise comme bon lui semble. Elle est un moyen de transmettre, de partager, informer, montrer, militer, de créer. Un instantané de la Vie, qui si on le conserve bien, peut perdurer longtemps.
J’ai d’abord possédé un réflex Pentax KX, puis j’ai investi, et continue, dans la marque Nikon et sa gamme de boîtiers réflex. J’utilise une gamme d’optique assez large, du 17mm au 300mm (j’ai même possédé un 600mm) composée de lentilles fixes et zooms et quelques flashs cobra dans la même marque. Et beaucoup d’accessoires pour faciliter ou permettre la prise de vue quand nécessaire (trépieds, housse anti-bruit, housse de plongée, bras magiques, clamps, déclencheurs à distance, etc…) et le transport de tout ceci dans des conditions optimales de protection. Sable et poussière du Sahara et de l’Afrique m’imposaient au final un poids certain.
J’ai eu, pendant un temps trop court, un Hasselblad 503CW, mais une amie à qui je l’avais prêté se l’ai fait voler. J’ai aussi un Fujifilm X-100 dans sa troisième édition. Je l’apprécie beaucoup. Et un Nikon Coolpix articulé des premières heures du numérique, très rigolo. Un vieil appareil à soufflet est-allemand avec plans-films de 4×5 pouces. Avec un ami nous utilisons aussi une chambre pour faire du portrait.
En studio, j’utilise des torches Elinchrom, quelques accessoires pour modeler la lumière. Au labo numérique jet d’encre, je fais muter le matériel utilisé jusqu’à présent chez Epson vers Canon, et pour la qualité d’impression et la quasi-absence de pannes. Nous avons également des scanners Nikon et Epson, un spectrophotomètre X-Rite, une sonde Datacolor.
Du point de vue informatique : un iMac 27 pouces que nous calibrons régulièrement, un PC avec un écran auto-calibré Eizo de 27 pouces également. Une ribambelle de disques durs… Et bien sûr les logiciels ad-hoc. Et au labo argentique, nous utilisons un Durst, deux lentilles qui permettent de projeter du 24×36 ou du 6×6, tout ce qu’il faut pour développer des films jusqu’au format 4×5 pouces.
Le moins possible. En déclenchant, un.e photographe doit connaître la part de post-production qu’il y aura à apporter, cela s’appelle le développement et la retouche si nécessaire. Que l’on travaille en numérique comme en argentique. Il m’arrive de corriger l’exposition, de modifier le contraste d’une image entière ou seulement certaines zones, avec parcimonie.
Un grand merci à Philippe Freund qui nous a donné quelques informations sur son activité de photographe. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site philippefreund-photographe.com !