Le métier de photographe ne cesse de s’évoluer. Actuellement, ses talents sont sollicités dans plusieurs domaines que ce soit dans la presse, l’architecture, la mode ou la décoration. Avec une qualité de travail irréprochable et originale, on progresse rapidement dans ce métier passionnant. C’est le cas d’Elisabeth Rossolin, photographe portrait à Nice. Elle nous décrit son long parcours.
Elisabeth a plongé dans le domaine de la photographie depuis 30 ans. Autrement dit, elle a commencé très jeune dans ce métier. A 17 ans, elle a déjà effectué son premier stage de photos. Après avoir exercé en tant qu’assistante photographe pendant six ans, elle a décidé de de se mettre en auto-entreprise. C’est le début d’un long voyage dans l’univers de la photographie.
Elisabeth a travaillé pour des campagnes publicitaires et des musées. Elle a fait des reportages et coopéré avec plusieurs professionnels du tourisme, de l’hôtellerie, avec des chefs cuisiniers, et des magazines. Vu l’étendue de son domaine d’intervention, cette photographe collabore avec nombreux artistes et spécialistes tels que des graphistes, des stylistes, voire même des journalistes ou des rédacteurs.
Dans les années 1988, jeune photographe, j’étais stagiaire dans le quotidien Nice-Matin et je faisais de la sous-traitance de reportage mariage et je remplaçais des confrères. Dans les années 80, la photo argentique marchait à plein tube !
Mon expérience d’assistante photographe dans le milieu industriel et publicitaire et ce passage dans la presse m’ont amenée à la photographie d’illustration. Moi qui étais habituée à travailler avec du matériel moyen et grand format, j’ai découvert la souplesse et la rapidité d’un reflex tout en ayant connaissance des contraintes techniques. J’ai alors proposé mes services à des collectivités territoriales, département, musées, pour la constitution de photothèque, trombinoscope, etc.
Puis 1993-1994, j’ai eu 3 enfants, j’ai donc dû mettre l’activité en stand-by durant 2 – 3 ans, mais j’étais impatiente de me remettre à fond et c’est à partir de 1997 qui m’est venue l’idée de constituer de la photothèque sur des thèmes, ce qui m’a amené au reportage, c’est-à-dire à raconter une histoire en plusieurs images, là où dans la presse il en faut souvent une seule qui témoigne d’un sujet. J’ai ensuite collaboré beaucoup avec la presse magazine, côté patrimoine, déco, tourisme, accessoire mode, lifestyle et à cette même époque j’ai monté une galerie d’art dans le haut pays Monégasque où j’exposais et je vendais mes plus belles images. Puis, j’ai enchaîné avec l’hôtellerie, les Palaces, les chefs, pour la presse magazine et pour les divers établissements. De 2009 à 2015 photographe de presse pour le Département des Alpes-Maritimes et en 2013, création du studio à Villeneuve-Loubet afin de répondre à des demandes du e-commerce et collaboration avec le Groupe Retif. Ces 2 dernières années ont été riches de nouvelles rencontres avec des entreprises régionales pour la création de visuels, un partenariat avec le groupe Accor et une belle participation au Magazine A St-Paul-de-Vence.
Je travaille avec Nikon depuis toujours D800 et D850, j’ai des zooms moyens et grand angles pour le reportage et l’architecture, et des objectifs fixes avec une grande ouverture comme un 50mm (ouverture 1.8) et un 135 mm (ouverture 2.8) que j’utilise pour le portrait afin d’avoir des premiers plans net et des arrière-plans flous et aussi pour des rushs vidéo. J’ai toujours un trépied, un réflecteur et un flash portable dans le coffre de ma voiture.
J’utilise de gros flashs électroniques de 1200 à 3600 joules pour le studio et la photo publicitaire et commerciale et tout un ensemble d’accessoires.
Je fais toujours un repérage exhaustif en premier lieu, ce qui me permet d’envisager les différentes possibilités de prises de vues et ce qu’il faut prévoir et organiser à l’avance avant le shooting. Cela me permet aussi d’échanger avec les clients et de les préparer à la séance de prise de vues.
Dans mes repérages la lumière est très importante, exerçant dans le sud de la France, pour de la mode ou du portrait, par exemple, c’est soit très tôt le matin, ou en fin de journée. Après il y a une grosse part d’improvisation, de création en fonction des paramètres …
Le reportage c’est à la fois une histoire, mais aussi une approche artistique d’un sujet ou d’un thème, c’est la possibilité d’asseoir un point de vue, un style, de témoigner d’un évènement, d’une actualité, cela évoque le déroulement de celui-ci. La photographie est un instant de vie figé ou créé.
Un reportage n’est pas une simple juxtaposition d’images ou de vidéo. Il faut avoir des connaissances dans plusieurs domaines. Il faut, par exemple, connaître les actualités et être en mesure d’exprimer une opinion tout en intégrant des styles artistiques originaux.
Pour en savoir plus : http://www.elisabeth-rossolin-photographe.com/