Michael BARALLE est psychanalyste en plus d’être thérapeute de groupe. Il reçoit en séance individuelle, en couple tout comme en groupe. “Ma pratique clinique, analytique et thérapeutique repose sur l’acceptation et l’engagement. Mes interventions sont basées sur les échanges et les ressentis émotionnels qui sont à mon sens au cœur de tous processus de réparation et de changement…, en somme de la croissance personnelle”, explique t-il.
Il s’est installé depuis 2009. Il estime qu’au vue des évolutions des sciences mais aussi des hommes. “Les connaissances cliniques actuelles m’amènent à reconsidérer ma pratique analytique, et à ne pas systématiquement avoir recours à l’utilisation du divan avec tous mes patients. A mon sens, le moment venu, je le propose… , si les besoins, la structure, et l’individualité du patient s’y prête”, dit-il.
Le stress est comme une difficulté à pouvoir répondre favorablement à une situation. On peut être en stress positif. Notre organisme se donne un coup de fouet, l’adrénaline, pour s’ajuster à la situation. Les personnes qui font une psychanalyse pour réduire le stress connaissent plutôt le stress négatif : un coup de fouet qui se prolonge et qui se transforme en tourment quotidien. Il devient permanent, s’installe, il est oxydatif.
Quand il faut continuer sa vie après un accident, quand on doit avouer quelque chose et qu’on n’y arrive pas, on est en stress et on en souffre. L’aide d’un psychanalyste est souvent salutaire.
Le mauvais stress est un vrai poison très gênant pour l’organisme. Il se diffuse petit à petit, il irrite, il ronge de l’intérieur. Il fatigue, entame les forces vitales. La personne qui le subit ne sait généralement pas comment atténuer cette douleur diffuse, difficile à expliquer. À bout de forces, les personnes qui connaissent cette situation peuvent entamer une psychanalyse pour réduire le stress.
Quand on a déjà essayé de réduire les contingences externes qui le provoquent : ne plus avoir de contraintes horaires, ne plus avoir de patron sur le dos, et que l’on s’aperçoit que l’on a encore du stress, il faut aller chercher les raisons en soi. Elles peuvent être très profondes, enfouies depuis des années à l’intérieur de soi-même : les traumatismes de l’enfance, le sentiment d’échec, d’abandon, les peurs, et bien d’autres raisons encore.
La psychanalyse ou psychothérapie analytique est une recherche par la parole des causes, pour chacun, de sa souffrance, du sens de sa vie, des composantes de son identité. Le psychanalyste vous écoute et vous accompagne dans cette recherche dont le but est d’accéder à la connaissance de soi et des autres et par-delà à une existence plus satisfaisante car correspondant mieux à vos critères. Elle permet de se réconcilier avec soi-même, de mieux vivre en étant plus heureux, plus apte à réaliser ses désirs.
Le vécu émotionnel est au centre du processus analytique. Le psychanalyste adapte le travail analytique de l’analysant en fonction de sa structure de personnalité et au plus près de la réalité de chacun pour nous reconnaître dans notre individualité, autrement dit dans notre unicité.
Ma méthode d’accompagnement se fait sans se limiter à une seule orientation psychanalytique. Elle mise sur l’enrichissement, sur la rencontre du dialogue des courants différents, des orientations actuelles diverses et de fait, sur la fécondité de la confrontation des contraires pour s’adapter au plus près de la réalité interne de chacun.
Par l’analyse des rêves, des lapsus et des actes manqués, par la remémoration et l’analyse des souvenirs infantiles, la méthode psychanalytique de la libre association et de la cure par la parole, la psychanalyse dénoue progressivement les inhibitions, les symptômes et les angoisses et nous libère définitivement de toutes nos souffrances psychiques.
Une analyse n’a donc pas pour but premier de supprimer un symptôme mais amène l’acquisition d’un savoir, d’une expérience émotionnelle nouvelle, qui permettent la disparition du symptôme.
Cette souffrance peut s’étayer sur des éléments de la vie quotidienne comme le travail, les relations aux autres qu’elles soient amicales ou amoureuses, les relations familiales, professionnelles, des deuils, des maladies et cette liste n’est pas exhaustive… Mais cette souffrance peut aussi être interne et diffuse, sans repère manifeste dans la vie d’un être, œuvrant dans une dynamique de sabotage, plus ou moins importante, de la vie et des désirs d’un être.
Les techniques de pointe ont amélioré nos connaissances sur le cerveau ces 20 dernières années. Cependant, nous peinons à comprendre le fonctionnement physiologique et pathologique de l’esprit. À maintes reprises, la psychanalyse a montré qu’elle peut dialoguer de manière productive avec les neurosciences. En tant que psychanalyste à Paris, je souhaite parler de ce dialogue qui a un impact important sur notre compréhension des troubles psychiques ou pathologiques.
La recherche sur la connectivité cérébrale a largement progressé. Celle-ci a permis de démontrer que des découvertes neuroscientifiques peuvent converger avec la psychanalyse et expliquer les mécanismes qui sous-tendent les fonctions cérébrales supérieures.
Les études de connectivité cérébrale renvoient à l’architecture des réseaux cérébraux qui sont sous-jacents aux fonctions psychologiques.
Bien que les diagnostics psychiatriques soient fondés sur des symptômes, la subjectivité des patients joue un rôle dans l’étude des troubles mentaux. La subjectivité est la manière que le patient a de considérer les autres ainsi que lui-même à travers sa perception. Perception qui lui est unique.
Un grand merci à Michael BARALLE qui nous a donné quelques informations sur son activité de psychanalyste. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site michaelbaralle.fr !