La diversité actuelle de photographes indépendants permet aux clients de choisir le style qui leur correspond le plus. Chaque photographe a son univers et ses spécialités. Nous avons rencontré Nicolas Pluquet, photographe indépendant spécialisé dans la mise en valeur d’espaces, notamment pour l’immobilier ou l’architecture.
Salarié pendant 12 ans, Nicolas en a profité pour préparer le projet de travailler à son compte en parallèle. En 2009, il passe le Diplôme d’Accès aux Études Universitaires, puis un BTS Communication visuelle option graphisme, édition, publicité en 2010. Nicolas a ensuite fait ses premiers pas de graphiste dans l’associatif et c’est en 2013 qu’il décide de créer son statut auto-entrepreneur afin de répondre à des demandes plus professionnelles.
Il s’achète alors un appareil photo grand public de type “bridge”, et se découvre une passion pour les lieux désertés, abandonnés. Une passion est née et la photographie de lieux en déshérence est devenu sa spécialité. Le matériel évoluant et la technique maîtrisée, il décide de créer une activité fin 2017, Pikimo, et se spécialise en photographie immobilière et d’architecture.
Je travaille seul la photographie mais je suis en train de m’associer avec un ami pour créer une nouvelle entreprise et développer les services de réalisation de visites virtuelles avec la technologie Matterport.
On peut produire du contenu pertinent en maîtrisant la technique et en respectant des consignes à la lettre, mais ce qu’on appelle l’œil du photographe qui caractérise son interprétation artistique personnelle sera le gros plus qui fera la différence.
On a déjà fait appel à mes services pour mon univers visuel, et au final c’est ce qui m’intéresse, qu’on me sollicite pour ma sensibilité artistique. Pour la photographie d’architecture, je me plais à décrire mes services comme ceci, la vision artistique au service du besoin informatif. En résumé il faut pouvoir montrer ce qui est important de façon esthétique.
Personnellement je ne me cantonne pas à une seule marque pour la simple et bonne raison que j’utilise un boitier mirrorless et que de plus en plus de marques spécialisées dans la fabrication d’objectifs proposent des solutions alternatives de qualité à moindre coût.
Actuellement j’utilise un boitier plein format de marque Sony car c’est celui-ci qui correspond à mes besoins et mes goûts, mais cette marque ne propose pas d’objectifs à décentrement, qui est un outil très utile pour la photographie d’architecture.
Un autre exemple, pour mon utilisation je n’ai pas besoin d’autofocus pour mon objectif grand angle, et la marque de mon boitier propose uniquement des objectifs volumineux à cause de la présence de l’autofocus. Je préfère travailler avec un objectif fabriqué par Voigtlander qui propose un grand angle sans autofocus, ultra compact donc moins encombrant et plus léger, je suis encore relativement jeune mais mon dos me remercie quand même.
Pour réaliser une visite virtuelle, il faut préparer l’espace en amont afin de ne plus rien toucher lors des captations et ne pas avoir de différences entre les plans. Afin d’estimer le temps de la prestation, il faut connaître la superficie quand on utilise une caméra Matterport par exemple ou le nombre de panoramas à réaliser quand on utilise son appareil photo. Ce n’est pas obligatoire mais tout comme en photographie on peut également tenir compte de la météo et de l’exposition du soleil.
La photographie c’est figer un instant ou une émotion, les rendre intemporels.
Un grand merci à Nicolas Pluquet qui nous a donné quelques informations sur son activité de photographe. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site pikimo.fr !