La photographie d’intérieure est très prisée des hôtels, des architectes ou encore des agences immobilières désirant mettre en valeur un bien. Nous avons rencontré Thomas Devard, 39 ans, qui est photographe d’intérieur autodidacte.
Après une dizaine d’année dans l’événementiel Thomas a eu envie de travailler dans la photographie. Les retours de ses photos étaient plutôt bons notamment de la part d’autres photographes. Il a alors passé des nuits à se former, à la technique, à la retouche photo, à essayer de comprendre la réalisation d’une image…
En 2013, Thomas démarre son activité, principalement en tant que graphiste mais avec l’objectif de faire de la photographie sa principale activité dans les années suivantes. Thomas est spécialisé dans la photographie d’intérieur et travaille avec des hôtels, des locations saisonnières haut de gamme, constructeurs de chalets, ou encore architectes. Étant passionné et curieux, Thomas s’est aussi formé à d’autres domaines tels que la photographie de studio, la photographie commerciale ou le reportage.
Chez moi il y a toujours eu des appareils photos, au début c’était l’objet qui me fascinait puis j’ai eu envie de réaliser de belles images mais pas forcément me spécialiser dans un domaine particulier même si cela vient presque naturellement. C’est ce qui me plaît dans la photographie, c’est très varié et chaque type de photographie apporte une connaissance qui servira à d’autres type de photos.
Je travaille sur du matériel Nikon tout simplement parce qu’à l’époque le choix était Canon ou Nikon et que l’ergonomie des Nikon me convenait mieux. Aujourd’hui pour certains objectifs j’envie la gamme Canon notamment les objectifs dédiés à l’architecture. Mais ce n’est pas le matériel qui fait le photographe donc à partir du moment où l’on maîtrise son boitier, peu importe la marque.
La photographie d’intérieur demande de préparer le cadrage, la décoration, préparer l’éclairage en associant lumière naturelle et flash. Vient ensuite la postproduction et la partie fun où on va vraiment créer l’ambiance qui correspondra à la pièce photographiée. Pour la partie extérieur c’est le côté géométrique qui me plait, on joue avec les lignes, les formes…
En fait il existe deux types de packshots, le classique type ghost où le vêtement est sur un mannequin en résine que l’on va faire disparaître en post production et le packshot “porté” où le vêtement sera porté par un modèle, c’est ce dernier type qui est de plus en plus demandé avec un côté humain apprécié des clients.
Un grand merci à Thomas Devard qui nous a donné quelques informations sur son activité de photographe architecture. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site thomasdevardphotographie.fr !