“Tout a commencé avec un livre qui n’a rien à voir avec l’hypnose : dessiner grâce à au cerveau droit, de Betty Edwards. J’étais alors illustrateur dans une agence de publicité, et je sentais bien que lorsque je dessinais, j’étais dans un état « à part ». Une sorte de transe dans laquelle je pouvais perdre la notion du temps et où ce qui m’entourait disparaissait de ma « bulle » (comme lorsqu’on est plongé dans un livre, un film, ou que l’on est « dans la lune »).
Ce n’est que plus tard que SIMON Frédéric va comprendre qu’il pratiquait déjà une sorte d’auto-hypnose. Dès qu’il s’en est rendu compte il a voulu en savoir plus et s’en est naturellement suivi des formations (Ecole Française d’Hypnose, Institut des Neuro-sciences, formation ATH, méthode Dolfino…).
Cette passion de l’hypnose, il la vit depuis maintenant 20 ans. “L’hypnose a un très large rayon d’action : phobies, douleurs, gestion des émotions, stress, problèmes de peau… Je pratique régulièrement ces différentes problématiques, mais le domaine qui s’est petit à petit imposé à mon cabinet est l’arrêt du tabac”.
Souvent, les personnes qui venaient me voir pour un problème, me demandaient si je pouvais les aider à arrêter de fumer grâce à l’hypnose. Petit à petit, ces demandes ont été de plus en plus fréquentes. L’arrêt du tabac est quelque chose d’assez particulier, parce que c’est un « poison toléré » à la fois par l’état qui en retire toujours quelques 15 milliards d’euros par an et la société en général qui ne trouve pas forcément anormal de pouvoir acheter un produit qui tue un consommateur sur deux. L’image « acceptable » de la cigarette est amplifiée par la pub (aujourd’hui interdite, mais toujours cachée), les films, les stars… Aider les personnes qui le souhaitent à se libérer de ce piège est quelque chose de vraiment gratifiant et réjouissant.
La première étape est de reconnaître que la cigarette est un problème. On sait tous que le tabac tue, et le fumeur passe par différents stades : le fumeur « heureux » qui ne se pose pas de questions sur les dangers du tabac ; le fumeur « inquiet » qui prend conscience de ce qu’il fait à son corps et qui commence à se poser des questions de plus en plus régulièrement sur « comment arrêter », et le fumeur « décidé » qui ne supporte plus cette dépendance et qui agit pour s’en débarrasser.
L’élément primordial pour un arrêt réussi n’est pas la volonté, mais la motivation de la personne.
Nous subissons depuis notre naissance un « matraquage », concernant le tabac. Tout ce que nous voyons, entendons et lisons depuis tout petit s’imprègne en nous. La première étape de la méthode que j’utilise est de passer en revue et « nettoyer » tout un ensemble de peurs et de croyances.
La suite est une séance d’hypnose durant laquelle, à l’aide de métaphores, on apprend à l’inconscient à abandonner certains automatismes pour en utiliser de nouveaux, plus écologiques pour la personne.
Il y en a plusieurs : c’est naturel, on ne prend aucun substituts chimiques, c’est accessible à tout le monde, il n’y a aucun effet secondaire négatif… Mais l’avantage qui ressort en premier lieux, c’est le taux de réussite de sevrage : environ 5% pour les patchs, 7% pour la cigarette électronique et 80% pour l’hypnose !
Elle souffre encore du côté sulfureux et magique véhiculé par certains spectacles, mais elle se démocratise petit à petit et est de plus en plus utilisée par les professionnels de santé : anesthésistes, dentistes, urgentistes…
Très vite, les personnes qui viennent me voir se rendent compte qu’elles ne perdent pas le contrôle, mais qu’au contraire, elle reprennent le contrôle de leur vie !
Il s’agit, grâce à l’hypnose de rééduquer l’organisme. Une sorte de reprogrammation de tout le système de la personne. Mais cela nécessite quand même un peu plus que de la volonté. On nous fait comprendre que la réussite dépend de la motivation.
Pour en savoir plus : https://arret-tabac-hypnose-lorraine.jimdofree.com/