David Padare est titulaire d’un Diplôme d’Etat de Diététicien Nutritionniste et d’un Diplôme Universitaire de Nutritionniste du Sport, il a créé un concept rassemblant la nutrition et l’activité physique. Il nous en dit plus dans cet interview.
Le concept Nuteoconsult est né en 2007, dans l’ambition d’incuber l’activité de professionnels de la nutrition, les diététiciens, et de professionnels du sport, les coachs sportifs et préparateurs physiques. Aujourd’hui Nuteoconsult est 100% dédiée à la nutrition grand public et sportive, à Orléans et Nevers et dans cinq départements (45, 58, 18, 28, 41), mais conserve un lien étroit, de par son historique, avec les professionnels de l’activité physiques locaux.
L’équipe est composée de quatre professionnels de la nutrition répartis sur les deux sites. Les patients viennent consulter pour divers motifs : perdre du poids ou prendre du poids, mieux gérer leurs problèmes digestifs, leurs intolérances alimentaires, leurs pathologies, améliorer leurs performances sportives ou encore modifier leur régime alimentaire.
J’ai toujours pratiqué beaucoup de sport depuis l’enfance et ai toujours été passionné par le lien reliant l’alimentation, le façonnage du corps et la santé. Nous pouvons tous devenir de vrais sculpteurs de notre corps et acteurs de notre propre santé, dans la mesure où nous maîtrisons les fondamentaux de nutrition et de préparation physique générale. C’est un message d’espoir que je souhaite transmettre à ceux qui seraient tentés de baisser les bras.
J’affectionne tous les sports d’endurance, le cyclisme, la natation, la course à pied… Car bien évidemment ce sont les disciplines qui requièrent le plus de maîtrise du paramètre nutritionnel. Mais je n’oublie pas la base qui reste la préparation physique générale (le renforcement musculaire, la musculation…), indispensable pour corriger les biais (posturaux, asymétries musculaires, inflammations…) que font prendre les exécutions répétées d’un seul et même mouvement, le travail isolé d’un seul et même groupe musculaire, ce qui est le point faible des disciplines d’endurance.
Mes outils de travail sont tout d’abord la balance bio-impédancemètre INBODY 770, reconnue comme étant la balance la plus perfectionnée et la plus fiable du marché. Elle me permet de recueillir un maximum d’informations et de segmenter la composition corporelle du patient (eau, graisse, masse musculaire, masse squelettique, graisse viscérale…) et ainsi proposer les recommandations adaptées.
Ensuite, j’utilise le bodyscan 3D, un scanner corporel qui permet de reproduire un avatar numérique du patient à savoir une sorte de sculpture 3D. L’objectif est de rendre compte au patient de l’évolution de sa silhouette et non plus seulement de l’évolution de son poids ou de sa composition corporelle.
“Prendre du poids” est un terme qui signifie, comme son nom l’indique, prendre des kilos. Il est souvent utilisé dans le sens péjoratif (“grossir” ou “prendre du gras”), sauf pour les personnes qui guérissent de maladies ou qui sortent d’une extrême maigreur (profils ectomorphes). Dans ce cas, il couronne les efforts réalisés et est plutôt utilisé dans un sens positif.
“Prendre de la masse” est un langage qui provient du milieu du culturisme. Il est synonyme de prendre du volume, s’étoffer, prendre de la corpulence. Il est plutôt positif et introduit dans la notion de prise de poids, une notion de prise de muscle, donc de travail physique associé. Il ne gomme cependant pas la notion de prise de graisse associée à la prise de muscle.
“Prendre du muscle” ou “construire du muscle sec” sont des notions sans équivoque qui désignent une croissance “propre” du tissu musculaire exclusivement, sans prise de graisse, ou même mieux, “au détriment de la graisse”. C’est le graal pour les adeptes de musculation.
Oui le sport est indispensable à un programme de nutrition, car le sport pose les plans et la nutrition s’occupe de la matière première. Si je veux perdre de la graisse tout en tonifiant ma silhouette, je formule un concept dans ma tête. Mais si je passe à l’action en ne modifiant que ma nutrition, cela ne marchera pas (ou à moitié).
Il faut que j’y adjoigne une activité physique ciblée, pour signifier à mon corps que je souhaite aller dans ce sens. Le corps n’exécute pas un concept, il exécute une action et se transforme, s’adapte, en fonction de cette action et des matériaux mis à sa disposition. Si je veux harmoniser le poids de mon corps entre le haut du corps et le bas du corps, c’est la même chose. Le désirer ne suffira pas, il faudra agir, et pas seulement en mangeant mieux.
Un grand merci à David Padare qui nous a donné quelques informations sur son activité de diététicien nutritionniste. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site nuteoconsult.com !