Naturothérapeute, comme voulu
Publié le 21 novembre 2019 par Pion Denise
“ Depuis que je suis enfant je me passionne pour les sciences humaines, naturelles, énergétiques et autres, car je suis très curieux de nature, et j’ai vu des liens entre tous ces domaines qui à priori n’en n’ont pas. C’est ce que l’on appel l’holisme. J’aime écouter l’histoire des gens et trouver des solutions, dans ma famille beaucoup de personnes travaillent dans le secteur médical, dans l’aide aux autres. Personnellement je n’aurais jamais imaginé en faire une vocation, je me suis laissé guider par la vie”.
Jérôme Chaillou, conformément à ses ambitions est donc devenu naturothérapeute. Il a commencé sa formation en 2010 à Nantes à l’école ANINDRA. Pour ce qui est de la profession il l’a débuté en 2014 en tant que naturothérapeute-iridologue. Il travaille seul.
“ J’exerce donc en tant que naturopathe- iridologue, j ai également suivi un cursus de psychologie transpersonnel pendant 5 ans ( étude profonde de la psyché, à travers divers outils tels que les rêves éveillés dirigés, la relaxation, les mandalas, l’art thérapie, l’écriture thérapeutiaque …). Pour moi comprendre le fonctionnement de la personne, la faire s’exprimer, aller chercher en profondeur les causes d’un trouble physique ou émotionnel est primordial, car l’un va agir sur l’autre…”, précise t-il.

Jérôme, en décrivant votre action, vous parlez notamment d’agir contre le stress et une mauvaise alimentation. Diriez-vous que vos clients sont des personnes en détresse psychologique ? Comment abordez-vous cet aspect avec eux ?
Chaque cas est unique, je remarque cependant que beaucoup de personnes sont angoissées ou stressées de prime abord, avec une envie et une volonté de modifier quelque chose en eux. En tant que thérapeutes nous agissons juste en tant que miroir et informateurs, je fait en sorte de leur faire comprendre que ce sont eux qui ont la responsabilité d’eux mêmes, qu’il ne sont pas passifs (patient), mais actif. Nous les conseillons et informons, mais ce sont eux qui ont les clés du changement, changer leurs propre perception de leur vie, leur pensés, leurs comportements, apprendre à se connaître et à s’écouter… C’est dans le changement de comportement que se fait l’évolution.
Vous appartenez à de grandes associations de naturopathie française, échangez-vous des avantages techniques avec vos collègues du même réseau (ouvrages, produits…?) ou avez-vous vos propres sources, et lesquelles ?
Oui, il y a de l’échange de point de vue et de compétences entre professionnels. Chacun a expérimenté des voies différentes et maîtrise différents outils, je participe à divers séminaires que ce soit en phytologie ou tout ce qui touche globalement les sciences humaines, sur des pathologie spécifiques, ou en énergétique , je continue de me former et je cherche à compléter mes différents outils, j’apprends tous les jours. J’utilise divers sources comme le partage avec d’autres professionnels, les livres, les études scientifiques, les vidéos sur le net et l’expérimentation.
Vous avertissez vos lecteurs des possibles effets dangereux des plantes, mal utilisées. Avez-vous déjà eu à soigner des personnes qui avaient « abusé » de la médecine par les plantes ? Quels sont alors vos conseils ?
En cabinet, je ne l’ai pas rencontré, mais dans des discussions avec divers personnes cela m’est déjà arrivé. Des gens qui abusaient d’huiles essentielles par exemple, les huiles essentielles sont très puissantes c’est un concentré de principes actif et un abus peut être délétère pour la santé. Il y a aussi les interactions entre les médicaments et les plantes, personnellement quand il y a des cas compliqués, j’appel toujours, soit les laboratoires pour voir si il n’y a pas de contres indications ou alors je demande aux personnes de demander l’avis à leur médecin.De plus en plus de médecins s’ouvrent à la naturopathie, nous sommes complémentaires.
Votre passion pour la science se poursuit-elle aujourd’hui en parallèle de votre pratique ? Etes-vous en relation avec des chercheurs qui travaillent sur les mêmes phénomènes que vous traitez ? Diriez-vous que votre spécialité a du succès dans la science actuelle ?
Naturellement, je continue mes recherches dans tous les domaines, car cela me passionne. J’ai aussi beaucoup appris à relativiser, car tout est en évolution, il ne faut pas à mon sens rester figé dans ses croyances, et expérimenter aux maximum, et se faire son propre avis.
J’ai eu quelques échanges par mail avec John ANDREWS un iridologue anglais très pointu. Je l’ai vu à Paris lors d’un séminaire très enrichissant, j’ai aussi la chance de partager différentes informations avec Xavier MAUROY, naturopathe-iridologue au CENATHO à Paris qui intervient aussi à l’école de naturopathie et divers intervenants très intéressants.
Je ne pourrais pas me prononcer pour dire que ma spécialité à du succès dans la science actuelle, car cela peut être décrié par certain et mis en lumière par d’autres. Le problème est de se faire un avis sur un domaine en particulier sans faire de recherches en profondeur. partant du postulat que cela ne va pas dans mon sens ou n’est pas prouvé, … mais en faisant des recherches et en restant humble on peut les trouver …
Un grand merci à Jérôme Chaillou qui nous a donné quelques informations sur son activité de naturopathe. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site naturopathie-saint-nazaire.fr !
Partager l'article:
Publié le par Pion Denise
TAG:
Articles similaires: