En général, la psychologie est un moyen d’aider les gens. En effet, elle peut expliquer pourquoi les gens agissent comme ils le font. Ayant toutes les connaissances professionnelles pour exercer ce métier, un psychologue peut aider les gens à améliorer leur prise de décision, la gestion du stress et le comportement en se fondant sur la compréhension du comportement passé pour mieux prédire le comportement futur et améliorer celui du présent.
Anna Ollivier est psychologue et consultante en parentalité. Travaillant en libéral, elle collabore avec 3 autres collègues psychologues afin de fournir une intervention plus efficace et pratique.
Son domaine d’intervention autour des enfants et plus particulièrement les jeunes enfants.. Son travail consiste à accompagner également des parents dans le cadre de la relation avec leurs enfants. Pouvant exercer son travail dans les établissements scolaires, Anna intervient auprès d’enfants et d’adolescents de la maternelle au lycée dans la cadre de l’accompagnement à la scolarité.
La clé pour maintenir ou retrouver une estime de soi positive est avant tout dans les mots que l’on va utiliser et la formulation employée lorsque les parents s’adressent aux enfants. Par exemple en évitant le “tu” et en passant par des phrases affirmatives plutôt que négatives, en utilisant la description plutôt que les jugements de valeur. L’estime de soi se construit dans la relation que l’enfant va avoir avec ses parents et son entourage. Elle passe aussi par les expériences que l’enfant va rencontrer sur son parcours.
En consultation, je travaille autour de la connaissance de soi et l’amélioration la relation que l’on entretient avec soi-même (ses défauts, ses qualités, ses valeurs, ses besoins, ses priorités…). Après cela, je travaille sur l’affirmation de soi face aux autres et ses propres limites.
Mes outils vont varier en fonction de la personne que je reçois et l’information recherchée ; cela peut être des tests cognitifs pour comprendre le fonctionnement intellectuel ou des tests projectifs pour comprendre le fonctionnement psychoaffectif.
J’utilise essentiellement le dessin et le jeu lorsque je reçois des enfants. Cela me permet de me mettre à leur porter et d’utiliser leur langage afin d’entrer dans leur monde interne. L’enfant transmet beaucoup d’éléments à travers le jeu qu’il adresse au thérapeute. Par exemple un dessin qu’il fait pour son parent ne va pas avoir la même signification que celui qu’il va dessiner pour le thérapeute. C’est un moyen d’accéder à la réalité subjective de l’enfant.
De même qu’à travers le jeu, il peut exprimer des expériences difficiles qu’il a vécues et principalement la manière dont il l’a vécu même si ce n’est pas toujours la réalité. C’est à partir de ces ressentis que nous pouvons faire un travail thérapeutique afin qu’il dépasse ces expériences douloureuses.
Tout d’abord de s’informer sur le fonctionnement de leur enfant. Ensuite, apprendre les moyens de mieux communiquer avec son enfant et de mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Souvent cela nécessite du temps et de la persévérance, car lorsqu’il faut changer un comportement, une habitude cela ne se fait pas facilement et rapidement. Parfois cela passe par un accompagnement, car quand on est seul c’est plus compliqué de tenir sur la durée. L’accompagnement peut se faire en individuel ou avec un groupe d’autres parents. De savoir que d’autres parents sont aussi en difficulté avec leur enfant, cela rassure et permet de ne pas trop culpabiliser. Il est plus facile d’avancer avec d’autres.
Les motifs sont très variés : problème de scolarité, problème relationnel, problème de comportement, problème de stress…Cela en lien avec un mal-être général dont le jeune n’a pas forcément conscience et c’est l’entourage qui lui propose de consulter.
Il est parfois difficile pour les parents de voir son enfant changer et de ne plus avoir les mêmes réactions que l’enfant qu’il était. Tous les changements qui s’effectuent à l’adolescence pour le jeune le perturbent, mais déstabilisent aussi les parents qui doivent faire face à ces modifications sur plusieurs plans.
Il est également compliqué pour les parents de distinguer ce qui est de l’ordre d’une crise d’adolescence et ce qui est de l’ordre d’un réel mal-être qui doit être pris en charge. Lorsque le mal-être est persistant qu’il s’installe dans le temps ou qu’il est très intense, il faut penser à consulter un professionnel. Des troubles importants comme trouble du sommeil, scarifications, consommation excessive d’alcool, drogue ou jeux vidéos nécessitent également une consultation par un professionnel spécialisé.
Un grand merci à Anna Ollivier de nous avoir donné quelques informations sur son métier en tant que psychologue et consultante en parentalité. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site anna-ollivier-psy.com.