Le métier du psychologue demande beaucoup d’empathie vu qu’on doit de se mettre à la place de son patient. Ce qui n’est jamais facile. Le psychologue est formé pour apporter les solutions adéquates à la souffrance psychique ou tout simplement à l’envie d’une vie meilleure. Ce qui requiert un esprit d’analyse et un bon sens d’observation. Nadia Lacombe, psychologue à Grenoble, nous explique comment elle a pu en arriver là.
A la fois psychologue clinicienne et psychothérapeute, Nadia Lacombe exerce au CHU de Grenoble, plus précisément, dans le service de chirurgie bariatrique où elle accompagne les personnes en obésité. En parallèle, elle dispose de son propre cabinet de psychothérapie au centre-ville de Grenoble. Après avoir suivi des études de psychologie en Russie, elle a décidé de décrocher son Master 2 en psychologie à Lyon 2.
Depuis son jeune âge, Nadia avait déjà un sens aigu de l’observation et apprécie beaucoup le contact humain. Ses patients sont essentiellement des adultes, mais elle travaille de temps en temps avec les enfants et les adolescents.
Ce que j’aime le plus dans mon métier ce que je ne m’ennuie jamais : chaque personne est unique et on n’arrête jamais à apprendre. Ce même point peut être vu comme la plus grande difficulté : on ne peut être jamais « au top », cela veut dire qu’on ne peut pas être entièrement satisfait de son travail. L’investissement personnel est colossal : des lectures en dehors des horaires de travail, des formations continues, l’analyse de la pratique professionnelle (que je juge indispensable) et enfin, la psychothérapie personnelle pour entretenir le seul outil : mon psychisme – tout cela prend du temps et de l’argent.
Tout d’abord, il existe des recherches qui démontrent l’efficacité d’une méthode par rapport à une autre : par exemple, la thérapie comportementale et cognitive est efficace pour les troubles anxieux, les personnes endeuillées ont besoin plutôt de la thérapie du soutien… Puis, le choix est souvent intuitif : selon mon expérience, je vais choisir telle ou telle technique, mais ma réponse émotionnelle reste la seule ligne directrice.
Je travaille avec les adultes principalement, il m’arrive de suivre les adolescents et les enfants. Je propose un accompagnement pour un vaste spectre de difficultés psychologiques : états dépressifs, troubles anxieux, problèmes affectifs, difficulté à réguler les émotions… Je travaille souvent avec des patients souffrant des troubles du comportement alimentaire : boulimie, compulsion alimentaire, obésité.
Selon moi, la seule qualité requise est la curiosité envers l’être humain et envers son fonctionnement, ses relations. Cela veut dire tout d’abord être un bon introspecteur : s’observer soi-même et se comprendre. Je suis persuadée que quand nous sommes vraiment intéressés, nous pouvons tout apprendre : à écouter et à observer, à soutenir et à consoler. Il est important d’être patient, mais je pense que cela s’apprend aussi. Imaginez-vous écouter les personnes parler de leur vie pendant 7 ou 8 heures par jour. Il faut être vraiment passionné par l’être humain, n’est-ce pas ?
La psychologie a une vaste champ d’intervention : en tant que psychologue vous pouvez bien sûr être clinicien mais pas que : les chercheurs, les neuropsychologues qui s’occupent de la rééducation ou les psychologues du travail ont fait un master de psychologie mais ont choisi une autre spécialisation.
Quant aux psychologues cliniciens les domaines de leurs interventions sont nombreuses : souvent c’est l’accompagnement des personnes ou des familles en souffrance psychique et c’est un champ assez vaste. Par exemple il peut s’agir d’un trouble de comportement chez l’enfant, une difficulté de communication dans le couple, un épuisement professionnel ou d’un trouble anxieux … Les psychologues sont formés pour accompagner le psyché humain dans tous ses états : du plus ordinaire au plus extravagant.
Pour plus d’informations : https://www.lacombe-psychologue.fr/