Les principaux objectifs de la naturopathie sont de prévenir la maladie, de conserver la santé, et de l’optimiser en apprenant aux gens à adopter un mode de vie plus adéquat, équilibré, positif et naturel.
Nathalie Jeandidier est actuellement une naturopathe, une iridologue et une chercheuse. Se tenant régulièrement informée des résultats des recherches les plus récentes des naturopathes américains, elle propose des consultations, des bilans iridologiques, des bilans sanguins fonctionnels. Elle entreprend également des recherches en médecine fonctionnelle, sur le gluten et sur l’impact physique sur le mental et vice-versa. Pratiquant aussi le Qi Gong depuis des années, elle donne des conseils dans ce secteur.
Nathalie est spécialisée en naturopathie, nutrition et micronutrition, iridologie , analyse fonctionnelle du test sanguin (une analyse qui permet de détecter les dysfonctionnements cachés et les carences), évaluation des MOU ou Métabolites Organiques Urinaires (une analyse du métabolisme fongique et bactérien), médecine fonctionnelle (basée sur la nutrition et les mécanismes cellulaires), phytothérapie (thérapie par les plantes), aromathérapie (huiles essentielles), Qi Gong, système Myers-Briggs (décryptage du fonctionnement mental et cognitif) et PNL ou Programmation Neuro-Linguistique (ensemble de techniques de recadrage psychologique).
Mes motivations pour exercer ce métier sont multiples:
Mon parcours personnel: j’ai dû me battre avec la maladie dès l’âge de 11 ans. J’avais passé des batteries d’examens douloureux pour rien, car personne n’arrivait à savoir ce que j’avais, alors qu’il s’agissait de fibromyalgie (douleurs dans tout le corps, paralysie temporaire). On m’a donc ensuite envoyé chez les psychothérapeutes pour être ensuite renvoyée, car je ne présentais aucun traumatisme majeur. J’ai passé des années à croire que tout était dans ma tête.
Plus tard, j’ai fait des séries de burn-out, on m’a diagnostiqué une hypothyroïdie avec Hashimoto (maladie auto-immune de la thyroïde). J’ai donc commencé à faire des recherches et j’ai découvert les médecines naturelles: homéopathie, naturopathie, médecine traditionnelle chinoise. J’étais sceptique au départ, mais ça a très bien fonctionné. Aujourd’hui, tout ça, c’est derrière moi.
La biologie me fascinait depuis l’enfance. Une passion dévorante que j’ai dû abandonner à cause du système éducatif restrictif.
Reprendre le flambeau familial de la médecine, mon grand-père ayant été médecin ainsi que ceux avant lui donnent une motivation supplémentaire.
Je suis très fière de faire partie de ce mouvement qu’est la médecine de prévention naturelle dont font partie la naturopathie, et la médecine fonctionnelle. Elle complète et soutient très bien la médecine conventionnelle ou allopathique. Notre approche de la médecine permet de faire face à la crise de santé actuelle avec l’émergence des maladies chroniques (maladies auto-immunes, obésité, diabète, sensibilité au gluten…) et des nouvelles maladies comme les morgellons, l’électrohypersensibilité…
Grâce aux techniques naturelles, j’ai remonté la pente: finis la fibromyalgie, fini Hashimoto. Le fait que je connaisse mes faiblesses physiques est un avantage considérable pour l’avenir, car je sais comment les gérer et donc empêcher d’autres troubles apparaître, et ce avec des moyens naturels et doux.
Je me sens bien physiquement, mais aussi beaucoup mieux psychiquement. Comme j’ai fait mention plus haut, j’ai grandi dans l’idée que j’étais un cas incurable. Donc, lorsque j’ai pris connaissance de toutes ces informations, ma vie a changé. La vision de moi-même aussi grâce au système Myers Briggs qui m’a permis d’être en accord total avec moi-même. C’est ce qu’on appelle aussi la paix intérieure.
J’utilise un iridoscope muni d’un appareil photo et je prends plusieurs clichés des iris. Mais on peut aussi très bien photographier ses iris soi-même rien qu’avec un smartphone. On obtient de très bonnes images de qualité avec également. Mon tuto pour prendre ses iris en photo: http://nathaliejeandidier.com/photographiersesirissoi-meme/
Il ne faut manquer AUCUN signe de problème de santé. Notre approche de la médecine, c’est la prévention. On agit dès qu’un déséquilibre mineur, ou un simple symptôme apparaît. Le but, c’est que le symptôme ne dégénère pas en devenant un diagnostic, voire une maladie dégénérative.
La maladie apparaît petit à petit. Donc, au moindre symptôme, à la moindre gêne même anodine, au moindre signe, tels que:
On doit tous les prendre en compte et agir sans attendre. L’organisme essaie de vous parler en faisant apparaître ces signes, il attend de vous que vous agissiez.
On doit sortir de cette croyance comme quoi on doit souffrir beaucoup pour se soigner (ou pire des adages dans le style “on doit souffrir pour être belle”…)
La première consultation débute par un bilan de santé, c’est-à-dire, un entretien entre le naturopathe et le client.
À l’aide d’un questionnaire, des tests sanguins, voire d’un bilan iridologique ou MOU (Métabolites Organiques Urinaires), ou analyse de cheveux, le naturopathe et le client font le point sur le mode de vie, l’alimentation, le sommeil, les activités physiques, l’environnement, les antécédents familiaux et personnels.
Le travail du naturopathe consiste à faire le lien entre toutes les données que lui donnent le client. Car avant tout, il doit comprendre quelles sont les faiblesses physiques de la personne qui le consulte ainsi que les causes sous-jacentes des troubles.
Après explication, le naturopathe donne ensuite des conseils nutritionnels, de mode de vie, de rectification de l’environnement, éventuellement des compléments alimentaires comme des vitamines ou des plantes.
La première consultation est donc plus longue puisque le naturopathe voit le client pour la première fois. Elle dure entre 1h30 et 2h.
Le jeûne thérapeutique consiste à se priver de nourriture pendant un certain laps de temps. Il existe deux types de jeûne:
Le jeûne intermittent: période de jeûne qui s’étale sur une partie de la journée (ex: on ne mange plus entre 20h à midi)
Le jeûne hydrique: restriction alimentaire sur plusieurs jours: on ne boit que de l’eau.
Le jeûne permet au corps de se détoxifier plus facilement puisqu’il n’a plus à gérer la digestion, un mécanisme lent et lourd.
L’organisme peut donc s’attaquer aux toxines qu’il a accumulées et qu’il n’avait pas pu évacuer à cause d’un mode de vie malsain, de repas trop riches… Le processus de détoxification peut avoir lieu sans interruption trop rapprochée d’ingestion d’aliments.
De nombreuses études scientifiques ont montré les bienfaits du jeûne vis-à-vis de la polyarthrite rhumatoïde, la perte de poids, le sommeil, le syndrome de l’intestin irritable, le cancer.
En Allemagne, il existe même des centres agréés pour pratiquer le jeûne en toute sécurité.
Le jeûne est déconseillé en cas de:
Il doit être encadré par un professionnel. En effet, la personne peut souffrir de symptômes de détoxification (malaise, vertige, fatigue, sensation de partir de son corps, problèmes ORL…)
Le jeûne est donc recommandé aux personnes non carencées: des personnes pleines d’énergie physique, qui se nourrissent trop et mal.
Il peut être aussi recommandé dans les cas de cancer comme une étude l’a suggéré. À voir avec un professionnel, car les cas de cancer, les traitements sont tous très différents.
Personnellement, je recommanderai plutôt le jeûne intermittent, car plus sûr et moins fatiguant pour l’organisme.
Les diètes de fruit peuvent aussi très bien convenir aux individus qui se sont nourris depuis des années avec de la malbouffe. Il s’agit de consommer seulement des fruits pendant un ou plusieurs jours selon la gravité de la situation et surtout, selon le bien qu’on en ressent. Mais il est préférable d’en parler à un professionnel avant de s’y mettre.
Un grand merci à Nathalie Jeandidier qui nous a donné des informations en décrivant son métier en tant que naturopathe, iridologue et chercheuse. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur ses sites http://www.natnaturo.com/ et www.detectandheal.com.