La psychologie est un domaine passionnant s’étant particulièrement développé au 20ème siècle. Science ayant pour objectif de comprendre le fonctionnement du mental ainsi que tous les comportements qui lui sont associés, ce domaine est accompagné du métier de psychologue, qui demande des années d’étude avant de se voir reconnaître le titre.
Maxime Loustalot en est un. Cet homme âgé de 33 ans est diplômé d’un Master 2 professionnel et recherche de psychologie clinique et psychopathologie. Travaillant seul au sein de son cabinet mais restant en lien avec d’autres professionnels de la santé, il est psychologue clinicien, psychopathologue et psychothérapeute, et pratique ainsi la psychologie auprès des enfants, adolescents et adultes, tout en pratiquant également la thérapie de couple et familiale.
Son intérêt pour la philosophie et les sciences humaines l’ont amené à approfondir l’étude de l’inconscient et de la souffrance psychologique. Après être passé par la théorie, il a souhaité en faire son métier.
J’ai débuté mon activité libérale en 2016 à Rennes. N’étant pas originaire de la région rennaise, j’ai dû prendre le temps de me constituer un réseau professionnel. J’ai également dû apprendre à développer mon activité par moi-même, notamment à l’aide d’internet et des outils de communication. Lorsque j’ai débuté la plupart des psychologues sur Rennes n’avait pas de site internet. Créer un site internet m’a donc permis de me démarquer auprès d’une patientèle variée.
Mon expérience m’a appris que même si une personne a objectivement besoin d’aide, il n’est pas possible de l’aider si elle n’est pas prête à entamer cette démarche. Aussi, le positionnement de thérapeute demande à savoir travailler selon la temporalité du patient et en acceptant que celui-ci puisse mettre en place des mécanismes de défense dans la relation thérapeutique.
La réalisation de bilans psychologiques se fait à l’aide d’outils d’évaluation tels que des tests psychométriques et projectifs. Il s’agit de tests normés suivant une méthodologie scientifique. Si ces tests suivent une approche objective, des observations cliniques faites au cours des séances permettent d’avoir d’autres éléments concernant la subjectivité du patient. Un bilan psychologique nécessite plusieurs séances : généralement la première séance permet de cerner l’origine de la demande et les attentes de ce bilan. La plupart des évaluations psychologiques nécessite plusieurs séances de passation. La dernière séance permet de restituer les résultats et de faire le lien avec la problématique. Il est aussi important d’amener le patient à considérer que les bilans psychologiques ne produisent pas de « vérité », mais fournissent des outils permettant d’éclairer la personne sur son fonctionnement et de l’aider dans sa problématique, voire à l’orienter professionnellement ou scolairement.
Même si cette pratique reste encore assez peu utilisée, il est probable qu’elle soit amenée à continuer d’évoluer dans les années à venir. En ce qui concerne ma pratique, j’ai de plus en plus de demande de consultations en ligne, notamment parce que ce mode de consultation permet entre autre d’éviter des contraintes liées au temps et à l’espace, et d’apporter une solution thérapeutique à des personnes ne pouvant pas venir consulter physiquement un psychologue. Cependant, cette solution ne répond pas à toutes les problématiques et ne convient pas forcément à tout le monde. Le contact humain amène une autre dimension, pose un cadre, nécessaire à certains patients pour avancer dans leurs problématiques. Le cabinet du psychologue représente un espace de parole et de non jugement. La dimension physique du positionnement du psychologue peut poser un cadre contenant notamment auprès des enfants mais aussi auprès de certaines problématiques chez l’adulte. L’intervention physique du psychologue amène une certaine efficacité dans la résolution de conflits et dans la médiation, par exemple dans la thérapie de couple et la thérapie familiale. Il me paraît difficile d’envisager que la thérapie en ligne puisse remplacer complètement le contact humain.
La pratique du psychologue demande des capacités d’adaptation. Dans le contexte de séances à domicile, il ne s’agit plus du patient qui va vers le thérapeute, mais l’inverse. Cela conduit à une autre dynamique de travail. Ainsi le cadre s’avère important à instaurer dès le début, sans pour autant être intrusif. Le fait que le patient nous accueille dans son intimité met d’autant plus en évidence que ce qui oriente la thérapie n’est pas tant le savoir du psychologue mais la subjectivité du patient. La clinique signifie accompagner et être au plus près de celui qui souffre, lorsque le patient ne peut pas se déplacer il est donc pertinent que la clinique se passe à son domicile.
Doté d’une grande expérience dans le domaine, comme une connaissance pointue de la théorie, Maxime connaît toutes les ficelles du métier. Il a ainsi pu nous donner des leçons qu’il a apprise sur le terrain, avant de nous fournir un déroulé d’une consultations type. Bien conscient que ce métier est amené à évoluer, il nous a parlé du rôle d’internet, en particulier avec les consultations en ligne. Finalement, nous avons terminé cette consultation sur le thème des séances à domicile.
Pour en savoir plus : https://www.maximeloustalot-psychologue.com/