Pour la plupart d’entre nous, nous ne faisons appel à un avocat que lorsque nous avons des cas de litiges. Pourtant, il est recommandé d’avoir un avocat dans le but d’être conseillé, mais aussi pour anticiper ce genre de désagrément. Dans le cadre de nos professions respectives, connaître ses droits peut parfois ne pas suffire. Les compétences d’un professionnel du secteur peut s’avérer salvatrices.
En tant qu’avocat, Maître Moïse BECQUAERT est un professionnel qui pratique le droit du travail au quotidien. Il s’est installé il y a à peu près un an à Limoges. Mais bien avant d’ouvrir son cabinet, il a travaillé pendant une quinzaine d’années (en entreprises et en cabinets d’avocats). Il détient aussi un Master en Gestion des Ressources Humaines et Relations Sociales. Ce qui lui permet d’être parfaitement compétent dans le cadre du droit du travail.
“Mon métier consiste à gérer des conflits entre salariés et employeurs. J’essaie toujours de régler amiablement le différend”, explique t-il. Les cas les plus litigieux sont tranchés par le Conseil de Prud’hommes.
Le droit du travail est une matière vivante, évolutive. J’aime ce côté pratique. Il faut trouver une solution à un problème entre des salariés et des employeurs qui ne se parlent plus, renouer le dialogue.
Il n’existe pas de journée type. Je reçois les clients lors d’une première consultation gratuite. Très souvent, ils décident de me confier leur dossier. Je collecte les pièces. Je rédige la requête c’est à dire l’acte par lequel je saisis le Conseil de Prud’hommes. Je prépare les conclusions et je plaide le dossier si aucune transaction n’a pu intervenir.
Je traite des dossiers aussi variés que la contestation de licenciement, le rappel de salaires, les heures supplémentaires, le harcèlement moral … J’interviens de plus en plus dans la rupture négociée de contrat de travail. Par exemple, des salariés qui travaillent depuis plusieurs années et qui souhaitent quitter leur employeur dans de bonnes conditions financières pour pouvoir réaliser tous leurs projets, personnels et professionnels.
Le métier d’Avocat s’est métamorphosé. L’avocat n’est plus le notable d’hier. C’est devenu « un prestataire de service » qui doit fournir de la valeur ajoutée. Les clients attendent de la réactivité, de l’accessibilité et du résultat.
Le métier d’avocat n’a plus la même physionomie qui fut la sienne il y a encore quelques dizaines d’années. Il est attendu de l’avocat qu’il soit performant. Par ailleurs, les avocats ont des journées aussi variées les unes que les autres. C’est donc un métier où on ne s’ennuie pas vraiment.