Le volet le plus visible du métier d’avocat est celui de l’aide à la personne. Un client qui a un problème avec la justice et qui vient solliciter l’expertise d’un avocat. Mais selon Jenna COUREAU, son métier traduit beaucoup plus que cela. C’est un métier qui exige une bonne maîtrise de l’art de communiquer.
“Nous nous confrontons chaque jour à des situations, des histoires différentes. Nous rencontrons des personnes venant de tous horizons qui font face à des difficultés et qui viennent nous voir afin qu’on les aide et les accompagne dans toutes leurs démarches juridiques et/ou judiciaires, que cela soit par voie amiable ou contentieuse”, précise t-elle.
Maître Jenna COUREAU a prêté serment en Janvier 2016. Elle a entamé sa carrière en tant que collaboratrice avant de décider de se mettre à son propre compte en 2018. Elle travaille seule mais partage les locaux avec d’autres consoeurs avocates. “J’interviens en droit de la famille, droit du travail et droit de la sécurité sociale”, fait-elle aussi savoir.
Il est vrai qu’il n’est pas aisé d’allier vie professionnelle et vie personnelle/ familiale lorsque l’on est avocat. Ce métier demande beaucoup de temps au bureau, dans les tribunaux, mais aussi en dehors de ces temps de travail je dirai. Quand vous êtes avocat, vous l’êtes 7j/7, 24h/24, notamment et surtout les avocats pénalistes. Cela ne s’arrête jamais réellement.
Les clients vous téléphonent ou vous envoient des mails, matin, soir, week end, durant vos congés, et il faut pouvoir gérer cela.
La plus grande difficulté est de pouvoir trouver un compromis entre notre investissement professionnel et notre vie personnelle, car être avocat c’est s’investir juridiquement, psychologiquement et humainement de façon constante. Or, il est important de ne pas oublier que bien que nous exerçons un métier à part voire atypique, nous avons besoin d’avoir cet équilibre primordial qui passe nécessairement par la préservation de notre vie personnelle/ familiale.
Pour ma part, je m’impose des règles en terme d’organisation et de temps de travail pour éviter que ma vie professionnelle n’empiète trop souvent sur le reste, tout en accomplissant mes missions pleinement. Pour autant, je reste joignable y compris durant mes congés par mail ou par téléphone, en triant les urgences et les non-urgences.
Quelque soit le dossier que je traite, qu’il y ait ou non une impasse, je travaille avec le logiciel DALLOZ AVOCATS, une édition juridique professionnelle et universitaire complète qui me permet d’accéder aux meilleurs ouvrages de droit toutes matières confondues.
Je peux y chercher une étude juridique, comme une jurisprudence, une convention collective, ou encore des articles de lois. Tous les ouvrages y sont référencés, c’est une source d’informations inépuisable.
Je pense que le socle d’une bonne relation client/avocat se fonde sur la confiance mutuelle. Cette confiance ne peut, à mon sens, exister que si le client et l’avocat entretiennent des rapports clairs et directs. Le client doit pouvoir faire confiance à l’expertise et aux conseils de son avocat, et l’avocat doit pouvoir compter sur l’honnêteté de son client en ce sens qu’il doit tout savoir afin de pouvoir mettre en oeuvre la meilleure stratégie possible et ainsi assurer la pleine défense de ses intérêts.
Pour cela, il est important de rappeler au client que l’avocat est tenu par le secret professionnel, et qu’il se doit d’être sincère sur les probabilités de succès d’un dossier.
Pour ma part, j’entretien des relations franches avec mes clients : je leur expose sans détour les avantages et les risques de leurs dossiers, ainsi que les aspects positifs et négatifs des solutions envisageables et envisagées. Ainsi, les clients peuvent prendre leur décision en pleine connaissance de cause et effectuer un choix éclairé.
Je n’ai pas de dossier particulier qui me vient en tête. Chaque dossier présente son lot de complexités et d’aléas, car j’exerce dans des domaines de compétences (travail, famille) où l’humain a une place prépondérante, que ce soit avec les clients, les confrères, les magistrats, etc., ce qui peut rendre la gestion et le traitement des dossiers, et de façon plus générale, l’exercice du métier plus compliqués.
Un grand merci à Jenna COUREAU qui nous a donné quelques informations sur son activité d’avocat. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site https://www.coureau-avocat.fr/ !