Il y a autant de manières d’exercer la profession d’avocat qu’il y a d’avocat à l’exercer ! Un avocat ne devient pas avocat par hasard. Il suit cette voie avec une singularité qui lui est propre, avec sa personnalité et cette dernière joue un rôle très important dans la façon de voir, de vivre et d’exercer cette profession. Nous avons rencontré Bérénice Dyot, avocate à Bordeaux depuis 2014.
Bérénice Dyot est avocate au Barreau de Bordeaux. Elle a débuté sa carrière en tant que collaboratrice libérale dans le droit immobilier, avant de créer son Cabinet individuel en 2017. Elle a eu l’envie de donner du sens au mot « libéral » de la profession d’avocat en étant libre de gérer son activité selon ses objectifs, ses envies et avec ses valeurs.
Maître Dyot intervient principalement en droit immobilier, matière très vaste qui regroupe divers contentieux comme le contentieux locatif d’habitation ou commercial, le contentieux lié aux ventes immobilières, le contentieux de la vie en copropriété, le contentieux de la propriété, les servitudes de passage, le contentieux de la construction et enfin les conflits de voisinages.
En droit immobilier, chaque dossier ouvre sur une vraie histoire personnelle, en lien avec des grands principes fondamentaux du droit Français. C’est ce domaine qui passionne Bérénice !
Après une terminal ES, je me suis dirigée vers l’Université de droit Montesquieu Bordeaux IV, nouvellement dénommée depuis 2014, université de Bordeaux. Je n’imaginais pas, lorsque j’ai intégré la faculté de droit du haut de mes 17 ans, l’innombrable richesse des textes de droit qui encadrent notre vie quotidienne. Je me souviens encore d’un professeur qui nous avez expliqué, le premier jour et première minute du cours de droit civil, que chaque jour nous exécutions au moins 1 contrat sans s’en apercevoir : l’achat de la baguette de pain. Il y a une offre « baguette à 1€ » une demande « le chaland qui a envie de s’acheter une baguette », et la formalisation de l’offre et la demande puis une exécution du contrat avec « le paiement de la baguette et sa remise en main propre. »
C’est ainsi que j’ai quitté, 5 ans après l’avoir intégrée, la faculté de droit avec mon « Master II Contentieux judiciaire » en poche et que je me suis inscrite à la préparation dispensée par l’institut d’étude judiciaire de Bordeaux (IEJ) afin de préparer mon examen d’entrée au Centre régional de formation professionnelle des avocats (CRFPA).
Une fois cet examen obtenu, j’ai pu intégrer l’école des avocats de Bordeaux (EDA ALIENOR) en janvier 2012 et j’y ai suivi 18 mois d’enseignement avec une alternance de stage pratique. Durant ces 18 mois de formation, j’ai pu peaufiner mes objectifs et mes envies et intégrer un cabinet civiliste, spécialisé en droit immobilier dès ma sortie d’école, en décembre 2013.
Alors âgée de 25 ans, j’ai pu pour la première fois porter avec émotion et honneur ma robe d’avocat (la même que portait mon Grand-père des années auparavant, dans une époque bien différente de la nôtre), afin d’aller prêter serment : “Je jure, comme avocat, d’exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité”.
Les engagements de mon cabinet sont : la réactivité, la rigueur et la communication. Lorsqu’un client fait appel à un avocat pour trouver une solution au problème juridique qu’il rencontre, la solution peut être trouvée grâce à une décision judiciaire, mais également par un mode de résolution amiable des conflits, telle que la recherche d’une transaction.
Dans la mesure du possible, j’essaie de privilégier une solution amiable à une solution contentieuse, soumise à l’aléa judiciaire et à la durée souvent longue et coûteuse du procès. Nos juridictions sont engorgées et les nombreuses réformes du système judiciaire mises en œuvre par les gouvernements successifs, n’arrangent rien. Sous couvert de rendre le droit plus accessible, il y a en réalité, sur le terrain, un délaissement de la voie contentieuse judiciaire jugée trop longue et décevante…
Je souhaite créer un lien privilégié et une relation de confiance avec chacun de mes clients. J’attache une importance particulière à la communication, tout au long de ma prestation que ce soit au cours de la phase dite amiable de négociation que le long de l’éventuel procès.
Dans une démarche d’accompagnement et d’échanges, chaque acte de procédure et chaque démarche amiable que j’effectue est soumis aux observations et à l’accord préalable de mon client avant envoi à l’adversaire et/ou à la juridiction. Mon mot d’ordre est d’assurer, auprès de mon client, un suivi de dossier rigoureux. Les avocats ont souvent eu la réputation d’être indisponible, peu joignable. La vision que je souhaite que l’on retienne de mon cabinet, c’est la réactivité et la qualité de la prestation fournie. Quand un client me rencontre, lors d’une consultation, son dossier doit être lancé sur les bons rails dans un délai minimum avec une efficacité maximum.
Le service d’abonnement auprès des entreprises à un double intérêt pour les clients professionnels qui me font confiance. Un intérêt économique sur mesure, puisqu’il s’agit d’une prestation forfaitaire mensuelle ou annuelle, déterminée à l’avance par rapport aux besoins de l’entreprise. Ce sont dès lors des frais que l’entreprise peut anticiper et programmer dans son business plan. Un intérêt productif, puisque la gestion des conflits que rencontre la société est automatiquement pris en charge par mon Cabinet sans démarche supplémentaire et sans perte de temps. Pendant ce temps-là, l’entreprise peut se concentrer sur son activité en sachant que le litige rencontré est dans les mains de son avocat. Dans le cadre de ces mandats confiés, j’interviens essentiellement en droit civil, à savoir en droit des contrats.
Mes clients professionnels ont majoritairement besoin d’être accompagnés dans le recouvrement de factures impayées ou dans le cadre de contentieux portant sur les clauses d’un contrat qui le lie à un fournisseur ou à l’un de ses propres clients.
In fine, un lien de confiance s’établit et les chefs d’entreprise peuvent également me confier les litiges non professionnels qu’ils rencontrent dans leurs vies quotidiennes, à charge pour moi de les rediriger vers des confrères compétents en fonction du contentieux rencontré et avec qui j’exerce en partenariat.
Le droit immobilier, l’activité d’avocat mandataire immobilier et le droit des contrats sont des contentieux vastes et volumineux qui occupent à plein temps mon temps d’exercice.
J’ai fait le choix de me concentrer sur ces matières afin de les maîtriser et de ne pas m’éparpiller dans d’autres domaines du droit, non moins intéressants, mais que je n’aurais pas le temps de maîtriser avec toute la rigueur nécessaire que cela induit.
Un grand merci à Bérénice Dyot qui nous a donné quelques informations sur son activité d’avocate. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site cabinetdyot-avocat.fr !