“Guillaume Gérault et moi-même organisions en plus de nos consultations des formations en
aromathérapie depuis plusieurs années déjà quand un groupe de stagiaires nous a dit que
ce serait formidable que l’on crée une véritable école afin de pouvoir s’y référer.
Nous y avons réfléchi et avons créé l’Ecole Française d’Aromathérapie Intégrative, EFAI,
dont ils ont été les premiers diplômés. C’était la promotion Synergie”.
Ceci est le témoignage de Joëlle Le Guehennec qui ainsi se rappelle des conditions dans
lesquelles est né le projet EFAI en 2013. Aujourd’hui, l’EFAI a élargi sa palette et
propose des formations en olfactothérapie, massages, nutrition…
Petite je passais une grosse partie de mes loisirs à enseigner à mes poupées, puis à mes frères et sœurs plus jeunes” explique t-elle pour expliquer sa passion pour la transmission.
Si vous veniez chez moi vous vous rendriez vite compte que les flacons occupent toutes les
pièces. De la cuisine à la chambre à coucher en passant par la salle de bain et les chambres des enfants, les huiles essentielles sont là pour répondre à tous les besoins : petites blessures, soins de beauté, gestion du stress, cuisine… Il y a toujours une mini trousse dans mon sac à main avec 5 huiles essentielles de base. Il y a ensuite une armoire dans mon cabinet de consultation qui contient environ 200 huiles essentielles, et j’ai des trousses de 60 huiles que je promène à chaque fois que je pars donner des cours quelque part.
Mon huile essentielle préférée est l’épinette noire depuis près de 20 ans. Son odeur m’avait tout de suite séduite car elle me rappelait un bonbon que je ne mangeais que chez ma grand-mère Comme je vivais dans une famille nombreuse, mes séjours chez ma grand-
mère, seule, avait un goût de liberté et de solitude auxquelles j’aspirais. Aujourd’hui, cette
odeur m’aide à retrouver ma respiration quand celle-ci est bloquée par les tensions et le surmenage, elle m’aide à m’endormir quand je suis tendue et m’aide à retrouver du courage et de la force quand j’ai un coup de mou dans ma journée. C’est celle qui me réconforte, je ne m’en lasse jamais et elle est toujours dans mon sac à main.
Je ne crée pas de parfum thérapeutique, comme le fait plutôt mon associé, Guillaume
Gérault. Par contre, je propose des séances d’olfactothérapie.
En olfacto, on part d’une problématique, comme par exemple une difficulté à communiquer
avec ses proches, ou encore une difficulté à créer de nouveaux projets, etc.
Lorsque le consultant expose sa demande, je lui fais sentir les huiles essentielles qui
permettent d’ouvrir les portes de la mémoire émotionnelle, souvent bien verrouillées car on
occulte ce qui nous a fait souffrir ou on verrouille des émotions familialement ou socialement
incorrectes.
Je ne cherche pas à comprendre ou analyser de manière psychologique ce qui a causé cette
problématique car un olfactothérapete n’est pas psychothérapeute, et souvent cette
démarche a déjà été menée.
Par contre, j’accompagne le consultant pour l’aider à comprendre quels rôles jouent ou ont
joué les émotions qui ressortent et à mettre le doigt sur les besoins non entendus qui en sont
à l’origine. Souvent, cela suffit pour lever le blocage, sinon le travail va se poursuivre à la
maison quelques temps avec l’huile essentielle qui semble apporter le plus d’aide.
Les huiles essentielles passent souvent pour des produits inoffensifs qui sentent bon. Or,
une huile essentielle est un concentré des molécules volatiles que fabrique une plante pour
sa défense et sa reproduction, elle est donc 100% active sur notre organisme. On ne doit
donc pas les utiliser sans connaître leur toxicité, leurs contre-indications et de leurs
interactions potentielles avec certains médicaments.
C’est la mise en garde que prodigue Joëlle Le Guehennec qui conseille de s’appuyer sur un
bon livre pour commencer, puis de s’offrir une formation quand on désire aller plus loin.
Pour en savoir plus : https://www.ecole-aroma.com/