Si dans tous les secteurs professionnels on doit convenir à ce que nous n’avons et ne pouvons pas exactement avoir le même parcours, ce qui importe le plus, c’est le talent et les connaissances. Il n’est donc pas rare de faire la rencontre de professionnels qui ont fait de grandes écoles, mais dont les travaux inspirent moins la confiance et la satisfaction.
Fabiani Sambalis n’a pas fait une grande école de photographie, mais son travail, en tant que photographe de mariage à Toulouse est très apprécié. Né à Madagascar il est âgé de 26 ans et a pris la décision de se mettre à la photographie professionnelle en 2011 suite au mariage de sa soeur qui avait engagé des professionnels dont les travaux l’ont ébloui. Donc, tout logiquement en 2015 il ouvre sa micro-entreprise après avoir pendant toutes ces années enrichi sa documentation sur le sujet.
En effet, Fabiani est un autodidacte de la photographie. Il a surtout appris sur le web et travers de workshops. Il travaille seul mais à temps partiel puisqu’il cumule un poste de chef de projet Marketing Digital. Ce qu’il aime dans la photographie de mariage c’est le challenge de pouvoir immortaliser les bons moments.
En effet, la photographie de mariage consiste selon moi à raconter une histoire, celle de la journée du mariage, d’où le terme « storyteller ». De mon point de vue, un photographe ne doit pas être là juste pour prendre des photos, il doit la retranscrire tout en faisant attention à ce que la lecture soit fluide pour tous ceux qui regarderont les photos. La narration par l’image est donc toujours au coeur de mon process, que ce soit le jour du mariage, pendant le tri des photos ou encore pendant l’étape de post-traitement. Mon objectif est de faire en sorte qu’à chaque fois que les mariés regardent les photos de leur mariage, ils se remémorent la journée comme s’ils y étaient. Pour cela, je m’inspire beaucoup des procédés utilisés au cinéma ou dans les séries.
Ce n’est pas une question facile car le matériel ne fait pas le photographe. Je devais le rappeler. Cependant, c’est un outil de travail et bien évidemment, il y en a certains qui font le travail mieux que d’autres. La première qualité d’un objectif pour faire des photos de nuit est selon moi son ouverture. Plus l’ouverture est grande, plus il y a de lumière qui rentre. De ce fait, on peut réduire le temps d’exposition, ce qui est plutôt une bonne chose. Je dirais donc un objectif qui ouvre à F/1.2, F/1.4 ou à F/1.8.
Ensuite, il est important que l’objectif ait du piqué. En effet dans la pénombre, les détails sont plus subtils et avoir du piqué favoriserait la qualité de la photo. Enfin, il faudrait un objectif avec une longueur focale plutôt large, entre 14mm et 50mm selon moi. A choisir, je dirais un 35mm.
Du coup, s’il fallait choisir un objectif pour faire des photos de nuit, je dirais le Sigma 35mm Art F/1.4. Pour information, c’est un objectif que je ne possède pas. Du moins pas encore. C’est le prochain sur ma liste !
A mon sens, la recette parfaite pour une bonne photo de mariage est avant tout composée d’une bonne dose d’émotions. Pour moi, ça prime sur tout, même sur la technique. Après tout, c’est ce qui fait qu’une histoire est une bonne histoire. L’image peut être sous-exposée, surexposée, mal cadrée ou légèrement floue, dès lors que l’émotion est retranscrite par la photo, elle est bonne car elle raconte quelque chose.
En plus de l’émotion, si la photo est prise pendant le golden hour, elle n’en sera que plus belle. En effet, les tons rouge-orangées du crépuscule (ou de l’aube) apportent de la chaleur à la photo et donnent un rendu que j’adore ! Mais là, on est clairement sur de la gourmandise, ce n’est qu’un plus. Enfin si on rajoute à ces deux éléments un soupçon de style (post-traitement), une pincée de technique (cadrage et exposition), on a la photo parfaite !
Je suis un grand admirateur de l’elopement et des mariages champêtres. Dans le milieu du mariage, on associe le terme « elopement » à des mariages en petit comité et qui se font loin de tout : sur une plage, dans les montagnes, dans un désert, dans les bois, etc… Un mariage sur une falaise au bord d’une plage serait donc juste l’endroit parfait pour moi. Après, je l’avoue, choisir une destination en particulier est très difficile pour moi car beaucoup me font rêver.
Cependant, s’il fallait vraiment en choisir une, je me laisserais bien tenter par le charme des paysages islandais. Ou les côtes santoriniennes. Ou encore la beauté de la nature hawaïenne. Et bien évidemment, comment ne pas citer la Californie, l’Italie, Bali ou encore la Corse ? Bref, quoiqu’il en soit, j’espère vraiment un jour avoir la chance de réaliser des destination weddings dans ces merveilleux endroits.
Fabiani nous explique que la qualité ou la gamme de l’appareil utilisé par un photographe ne définit aucunement son talent. Il précise que certainement, les appareils ne sont pas conçus pour fournir exactement le même rendu, mais que c’est le professionnel de la photo qui doit être capable de se servir intelligemment de son appareil, en jouant sur ce que celui-ci peut fournir comme caractéristiques et sur ses techniques et connaissances du monde de la photographie.
Pour plus d’informations : https://fabianisambalis.com/