Nombreuses sont les médecines alternatives accessibles de nos jours. Après tout, les produits chimiques de la médecine moderne se révèlent insuffisants dans la prise en charge de certaines pathologies ou problématiques. Mais quelle médecine alternative choisir ? Chloé Buquet vous propose une forme de prise en charge des plus innovante, l’équithérapie.
L’équithérapie est une prise en charge très peu connue en effet. Selon l’équithérapeute Chloé Buquet, cette thérapie n’est pas un sport mais une prise en charge psychique de la personne et qui utilise la présence du cheval comme médiateur thérapeutique. L’équithérapie est ainsi amenée à agir pour le bien-être en diminuant les symptômes pathologiques et contribuer à une amélioration de la qualité de vie. Mais qu’est-ce qui a poussé Chloé Buquet à faire ce métier des plus singuliers.
Aujourd’hui âgée de 29 ans, cette équithérapeute est une passionnée de l’équitation depuis une vingtaine d’années. Et en parallèle, elle est infirmière. Elle a donc voulu allier son métier et sa passion et c’est ainsi qu’elle s’est tournée vers l’équithérapie. Elle propose aujourd’hui une prise en charge auprès de personnes en difficulté.
Après quelques années d’exercice en tant qu’infirmière, je voulais allier mon métier avec ma passion : le monde du cheval. Les compétences que j’ai acquises en exerçant mon métier et l’équitation m’ont amenée à me pencher sur l’équithérapie. Étant dans le milieu du cheval depuis maintenant 20 ans, j’ai pu observer les bienfaits de cet animal et souhaitais en apprendre davantage, afin de pouvoir mener l’objectif qui est aussi indispensable à mon métier : la prise en charge des personnes en difficultés.
Quotidiennement en contact avec des personnes en difficulté, je voulais pouvoir apporter et développer une autre approche par le biais du cheval, pour ainsi élargir mes connaissances et aller plus loin dans la prise en charge des patients.
Même équithérapeute, j’ai toujours la sensation d’exercer mes compétences d’infirmière pendant les séances d’équithérapie. Les deux professions sont indubitablement liées et complémentaires puisqu’elles répondent toutes deux à des objectifs communs : le mieux-être de la personne prise en charge, la réduction de ses symptômes, une amélioration de sa qualité de vie. Je vais simplement utiliser des outils à la fois communs et différents de ces deux professions et qui me permettront de répondre à des objectifs thérapeutiques.
Les connaissances pratiques et théoriques que j’ai acquises durant la formation d’équithérapeute viennent compléter celles de ma formation d’infirmière et vice versa.
Une fois la séance achevée, ils sont toujours récompensés par le patient, afin de terminer sur une note positive et le remercier.
Il y a toujours un temps pris en fin de séance pour prendre soin du cheval : lui enlever son matériel, le brosser, le remettre à l’écurie…
Ensuite la récompense peut être physique, verbale : caresse, félicitations (auxquelles ils sont très réceptifs) et alimentaire (le cheval reste très gourmand et l’alimentation est un vrai plaisir pour lui !) : carottes, fruits, herbe…
On peut aussi le mettre au pré, le laisser se défouler (certaines séances peuvent lui demander beaucoup d’énergie sur le plan psychique).
Après c’est à moi thérapeute de veiller à son bien-être en prenant en compte son état psychique et physique après chaque séance, c’est un compagnon de travail qui est aussi important que moi et qui sait communiquer son état d’être.
Marcher ou rester sur place ?
Chaque séance est différente.
Le choix peut se faire en fonction de plusieurs critères :
-les objectifs thérapeutiques du patient
-la capacité physique/psychique du patient le jour J
-la forme physique/psychique du cheval le jour J
-la pathologie/la problématique de la personne prise en charge.
-la demande du patient.
-le choix des exercices des séances peut déterminer une thérapie plutôt à côté ou plutôt sur le cheval.
Dans tous les cas chaque séance se fait avec le cheval, que ce soit à côté de lui ou sur son dos.
Il faut toujours agir dans le respect des compétences et des limites du patient et de l’équidé.
Pour des raisons sécuritaires avant tout, mais aussi de confort.
Par exemple le port du casque est obligatoire si la personne monte sur le cheval, afin d’éviter ou de réduire au maximum les blessures liées à une chute.
Un grand merci à Chloé Buquet qui nous a donné quelques informations sur son activité d’équithérapeute. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site chloequitherapie.fr !