Le terme photographie veut dire “écrire avec la lumière” en grec. Serge Sautereau, photographe indépendant depuis 1988 l’a bien compris. C’est justement cet attrait pour l’ombre et la lumière qui l’a amené à exercer ce beau métier. Nous l’avons rencontré.
Après des études d’anglais à Dijon puis une maîtrise d’Arts Plastiques à Paris 1, Serge a fait ses gammes en photographiant “les ombres dans la ville” et le corps féminin (Prix du Jury Noir et Blanc Ilford). Plus tard, il a suivi pour le Grand Louvre la construction de la Pyramide. Parallèlement, sa recherche artistique prend également la forme de récits photographiques.
Spécialisé en photo d’architecture et de paysage, il travaille en indépendant pour des institutions et collectivités, des sociétés immobilières, pour l’édition et la presse magazine. Il enseigne la photographie argentique et numérique à Paris depuis 1997 (Cours d’Adultes) ainsi qu’à Auxerre ou Lausanne sous forme de stages à thèmes variés.
Toute chose raconte des histoires. Pour les évoquer, il faut s’imprégner de l’esprit des lieux quels qu’ils soient. Pour cela, le mieux est de ne rien vouloir obtenir, ne penser à rien de spécial et laisser venir. Cela peut prendre un moment mais le meilleur arrive en étant attentif à l’instant présent !
C’est une généralité non vérifiée. Personnellement je n’ai pas oublié l’appareil Brownie Flash avec lequel j’ai fait ma première photo (à l’âge d’1 an, mais sans doute involontairement). Mais j’ai changé plusieurs fois de marque, de Rollei à Minolta puis à Nikon, en passant par Mamiya…
Je propose des fondamentaux de la photo (profondeur de champ et temps de pose…), des stages de paysages (Vézelay, vignes, châtaigneraie, jardin, carrière souterraine…), d’objets, de portrait, de retouche numérique, de labo argentique noir et blanc ou encore des reportages à thèmes…
Pour chaque stage il y a 3 heures de prises de vues où j’accompagne et conseille chaque élève, suivies d’un déjeuner commun puis d’un examen des photos de chacun(e).
Je sais bien que 99% de la production photo est de l’ordre de l’auto-contemplation, il suffit de voir les selfies… Mais la place centrale que l’humain imagine avoir ne me semble pas juste. Je le replace comme élément minuscule bien qu’indispensable à l’ensemble.
Par exemple je n’ai pas besoin de placer un personnage dans un cadre (architecture, paysage ou autre) pour “donner l’échelle”, laquelle se débrouille bien sans lui ! Le portrait humain est un cas de figure (c’est le cas de le dire) très intéressant mais ce n’est qu’un sujet parmi d’autres. Enfin, la lumière prime. Sans elle pas de photo…
Un grand merci à Serge Sautereau qui nous a donné quelques informations sur son activité de photographe. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site serge-sautereau.com !