Il existe différentes techniques pour vaincre une pathologie. Entre la médecine moderne, les médecines traditionnelles et les autres médecines alternatives, ce ne sera pas le choix qui va vous manquer. Mais Sylvie Le Caoussin a une toute nouvelle forme de thérapie à vous proposer. Il s’agit de la kinésiologie, une technique de libération de stress émotionnel et postural.
A 46 ans aujourd’hui, Sylvie Le Caoussin a déjà eu plusieurs vies derrière elle. Ayant commencé sa vie professionnelle en tant qu’hôtesse de l’air, elle a fermé ce chapitre de sa vie pour, après 5 ans d’activité, troquer son costume d’hôtesse contre un cartable d’enseignante. Et c’est là qu’elle a découvert la kinésiologie.
Dans le but de faciliter l’entrée dans les apprentissages de ses élèves et d’obtenir d’eux une meilleure concentration et un comportement d’élève, Sylvie Le Caoussin a suivi une formation de Brain Gym, une branche de la kinésiologie. Encouragée par l’efficacité de cette pratique, elle a suivi tout le cursus pour maîtriser parfaitement le domaine. Aujourd’hui, elle a démissionné de l’Education Nationale et est kinésiologue à Paris à temps plein. Elle partage son cabinet avec son conjoint, lui aussi kinésiologue.
La kinésiologie est une technique qui travaille avec le corps. Elle englobe l’aspect physique, émotionnel et énergétique. Elle tient ses origines de la médecine traditionnelle chinoise, des neurosciences et de la chiropractie.
Notre outil de travail est le test musculaire et c’est lui qui nous guide tout au long de nos séances. Nous travaillons sur les mémoires du corps car tout ce qui n’est pas exprimé est imprimé dans notre corps. Il s’agit donc de libérer les blocages émotionnels cristallisés dans le corps. Il n’y a pas de manipulation.
Je travaille avec les personnes de 0 à 99 ans. Mon plus jeune client avait 1 mois 1⁄2 et ma doyenne 86 ans.
Les raisons de leur venue sont diverses et variées : stress, crises d’angoisse, burn-out, phobie, difficultés d’apprentissage, difficultés comportementales, difficultés relationnelles, le fait de se sentir bloqué dans certains schémas, un mal être général et/ou non explicable, un deuil difficile ou non fait, troubles du sommeil, douleurs physiques inexpliquées, récurrentes et / ou diffuses…
C’est mon métier d’enseignante et les difficultés que je rencontrais qui m’ont permis de découvrir la Brain Gym, une branche de la kinésiologie. Après de nombreuses recherches et expérimentations pédagogiques, je cherchais une nouvelle entrée. Il manquait selon moi quelque chose d’essentiel. J’ai trouvé que remettre le corps et le mouvement, si naturels pour les enfants, au cœur des apprentissages avait du sens.
Aussi, après un premier niveau de formation, j’ai expérimenté dans ma classe et vu des résultats surprenants : des déblocages dans les apprentissages, une meilleure écoute et attention, une meilleure confiance en soi, les élèves reprenaient le goût et le plaisir d’apprendre. Par voie de conséquence, moi aussi, en faisant ces mêmes mouvements, j’étais plus calme, plus à l’écoute des besoins de chacun. Le climat de classe était bien plus apaisé et propice aux apprentissages.
En voyant ces effets, j’ai décidé de suivre un nouveau module de formation. Puis, lorsque j’ai compris toute l’aide que je pourrais apporter aux gens grâce à cette technique, j’ai effectué tout le cursus (il faut minimum 600h de formation + de la pratique à côté) durant mes week-ends et les vacances scolaires. Cela m’a pris 3 années d’études et de pratique pour arriver à la certification.
J’ai eu la chance d’être soutenue par ma directrice et mon IEN puis par la suite, une fois mon autoentreprise créée, par l’association apresprof.
Pour moi lorsqu’on vit une situation de stress il est important de se focaliser sur sa respiration (la ventrale), sa posture (dos bien droit, épaules dégagées, le regard à l’horizontale), son ancrage (pieds bien posés dans le sol) et l’accueil de ses émotions, car elles sont là pour nous donner une information.
Contrairement aux idées reçues, il n’est pas si naturel de respirer en conscience. Lorsqu’on est stressé, on va avoir tendance à se replier sur nous et donc à nous fermer et à bloquer notre amplitude respiratoire. L’ancrage, pour être présent et dans l’accueil des émotions qui arrivent, est également ce qui est travaillé dans les exercices de méditation de pleine conscience. Tout se rejoint.
Je n’ai pas de technique de prédilection à proprement dit. Lors de ma formation, qui se découpe en différents modules, j’ai acquis différentes techniques. Ce qui est bien dans la kinésiologie c’est que le corps de la personne, grâce au test musculaire, nous guide vers ses besoins parmi toutes nos techniques acquises. Je me sers énormément de l’équivalent français des 3 concepts en 1 ; du Touch For Health (Santé par le Toucher), des réflexes archaïques, de la Brain Gym, de la kinésiologie harmonique et de PKP (Pratique Kinésiologique Professionnelle).
Les bienfaits d’une séance de kinésiologie sont divers et dépendent de chaque personne. Ce qui ressort c’est qu’à la fin de la séance la personne se sent généralement détendue, apaisée et libérée d’un poids. Elle peut se sentir fatiguée ou pleine d’entrain.
Les effets se ressentent sur la durée et sur différents aspects de la vie de la personne. Il peut s’agir d’un apaisement global, d’une meilleure prise de recul, de la disparition de douleurs ou de tics, d’une meilleure confiance en soi… Cela dépend de la problématique initiale et du véritable désir de changement de chacun.
Pour moi, il n’y a pas de particularité, car j’utilise très fréquemment l’essence des Fleurs de Bach pendant mes séances. Je ne travaille pas avec le produit vendu dans le commerce, mais avec les définitions et l’aspect émotionnel que chaque fleur travaille.
En règle générale, lorsque je lis un texte des fleurs de Bach, la personne trouve que ça fait résonnance avec son vécu actuel, que ça met des mots sur ses maux et cela la libère, la soulage.
Il peut m’arriver, si le corps le demande, de proposer à la personne de prendre la fleur de Bach correspondant à la séance, mais cela reste peu fréquent.
Un grand merci à Sylvie Le Caoussin qui nous a donné quelques informations sur son activité de kinésiologue. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site http://www.la-kinesiologie.com/