Quand on évolue dans un secteur de type services à la personne, il est important de pouvoir répondre à la demande. De même, il faut savoir gérer cette demande et cela peut passer par plusieurs formations. Benjamin HOURY est un ostéopathe diplômé du CEESO Paris (Centre Européen d’Enseignement Supérieur de l’Ostéopathie). Il possède aussi un diplôme universitaire sur la « prise en charge préventive du sportif « .
Si cela aurait pu lui suffire pour exercer son métier, il a quand même choisi d’augmenter ses capacités en se faisant former à la prise en charge du nourrisson et de la femme enceinte dans le but de répondre à la demande d’une clinique de sa région. Pour résumer ses capacités, on dira qu’il est compétent en Technique structurelle (manipulation articulaires, HVT), Technique viscérale, Technique lymphatique (drainage), Technique musculaire, Technique crânienne et cranio-sacrée et en Technique Fasciale (techniques douces).
Il travaille seul à son compte, mais le fait d’opérer dans un cabinet pluridisciplinaire lui permet de côtoyer plusieurs professionnels. “Grâce à une formation de qualité et par le biais de différents stages en milieu hospitalier, en cabinet libéral ainsi qu’au sein de clubs sportifs, je suis apte à m’adapter afin de soigner tous types de patients” confie t-il.
Pour éviter le mal de dos, c’est un travail journalier de prise en considération de sa posture.
Je prends du temps pour analyser à différents moments de la journée ma posture. Je vais m’assurer la bonne position des épaules, qui ont tendance à remonter sous l’effet en contraction des muscles trapèzes.
Je m’assure d’être bien installé avec le dos droit et jambe plié à 90 degré, lorsque je pratique assis. Lorsque je pratique debout, je travaille souvent en fente avant afin de protéger ma colonne lombaire.
Enfin, je m’assure d’être bien hydraté car cela joue un rôle important dans notre équilibre physiologique afin d’éviter les douleurs.
J’utilise une table électrique de la marque « Franco&Fils ». C’est la même marque que les tables que j’utilisais lors de ma formation en ostéopathie. Elles sont agréables pour le patient, elles montent et descendent de manière électrique afin de bien se positionner pendant les séances et donc d’éviter de se blesser.
De plus, elles me conviennent dans ma pratique des manipulations articulaires, dites HVT, car elles ont une bonnes résistantes et sans rebond. Je les recommande sans hésitations aux jeunes ostéopathes cherchant à s’installer.
Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut provoquer un déséquilibre de l’état de santé, limitant la pratique de l’activité physique. Celui-ci se manifeste chez les sportifs par différents symptômes, de la simple contracture à la douleur chronique.
Ce déséquilibre entraîne donc une altération des performances sportives, d’où l’importance des consultations préventives afin de traiter le patient avant l’apparition de l’inflammation et de la douleur.
Ce que je répète souvent à mes patients c’est qu’une structure équilibrée plus une mobilité correcte donne une fonction optimale.
L’ostéopathie préventive permettra donc de traiter les troubles musculo-squelettique avant l’apparition des premiers symptômes de la douleur.
Cela permettra également d’éviter les blessures et d’améliorer les performances.
De plus, un traitement ostéopathique permet d’augmenter le potentiel et la puissance musculaire, la souplesse articulaire et ainsi que d’avoir une meilleure concentration avant l’épreuve et une récupération optimale après l’effort.
C’est pour cette raison que les sportifs, amateurs et professionnels, s’intéressent tellement à l’ostéopathie.
C’est à cet effet que je travaille moi-même avec des sportifs professionnels de haut niveau, comme Cynthia Anaïs, Championne de France Elite du 800m indoor (2018), médaillée de bronze du 800m des Jeux Méditerranéens 2018 et médaillée d’argent du relai 4x400m de la Coupe du Monde par équipes au sein de l’équipe de France.
Ce sont deux métiers différents, mais qui se complètent. La formation de kinésithérapie est en 3 ans et celle de l’ostéopathie en 5 ans.
La kinésithérapie est souvent prescrite par un médecin. Pour l’ostéopathie, ce n’est pas forcément le cas. Vous pouvez voir votre ostéopathe sans passer par votre généraliste.
La kinésithérapie s’occupe essentiellement de la rééducation après un traumatisme ou en post opératoire, de la rééducation abdominale et périnéale post natale, ou encore des massages locaux en cas de douleurs.
L’ostéopathe traite les troubles musculo – squelettiques c’est-à-dire les douleurs articulaires, musculaires, tendineuses et du système digestif.
Les champs d’actions de l’ostéopathe sont par exemple, les douleurs de la colonelle vertébrales (cervicales, dorsales, lombaires), les douleurs de coccyx, les tensions musculaires, les migraines, les troubles digestifs mais aussi les problèmes
Il tente de trouver la cause d’un symptôme pour soulager le patient, sans forcément rester en loco-régional contrairement au kinésithérapeute.
Par exemple, pour une douleur en bas du dos (lombalgie), le kinésithérapeute masse la zone, alors que l’ostéopathe va tenter de découvrir la cause de la douleur et la traiter.
En effet, une lombalgie peut être due à la répercussion d’une ancienne entorse de cheville non ou mal traité.
Si les professions d’ostéopathe et de kinésithérapeute se rapprochent de par leurs objectifs qui est de soulager le patient, il y a que plusieurs divergences apparaissent quant aux techniques appliquées. De plus, les deux ne conçoivent pas la douleur de la même manière. Si l’une traite les symptômes, l’autre s’intéresse à leur origine.
Pour en savoir plus : http://www.osteopatheparis-12.fr/