L’Art de la peinture est sans doute l’un des plus connus au monde. Quand on voit les œuvres de Léonard de Vinci dont l’estimation dépasse les millions de dollars, comme certains contemporains, on ne peut s’empêcher de s’intéresser à cette vocation. Bien sûr le succès n’est pas réservé à tous. Mais peut-on encore vivre de sa peinture au 21e siècle ? Selon Jacques Williet, avec du travail et de l’abnégation la réponse est OUI !
Né en Martinique en 1966, Jacques Williet aimait dessiner depuis sa tendre enfance. Ainsi, tout naturellement, il a décidé de suivre des études aux Beaux-arts. Une fois ces études achevées, il a enseigné différentes techniques de peinture dans différents centres culturels, ce qu’il fait toujours aujourd’hui.
En parallèle, l’avènement d’internet et des nouveaux moyens de communication l’ont amené à développer sa visibilité sur le web.Depuis 2013 il dispense gratuitement des cours de peinture sur YouTube . Une quarantaine de vidéos qui cumulent des centaines de milliers de vues. En 2015, l’ouverture de son atelier galerie à Roussillon (84) lui a prouvé qu’il était tout à fait possible de vivre de sa peinture de nos jours. Toutefois, pour apprendre à maîtriser l’art de peindre, il faut travailler, faire des stages ; le mieux serait de contacter directement cet artiste peintre 2.0.
La pointe du cœur est celle du pinceau, la vie est faite de rencontres. Après les Beaux-arts, j’ai aussi suivi une formation d’animateur (BEATEP) qui m’a facilité l’accès à l’enseignement artistique. J’ai également exposé avec une aquarelliste qui m’a inspiré. Le “feeling” ressenti, le côté imprévisible et léger, mais aussi les divers prix obtenus lors de concours d’aquarelle m’ont amené à me consacrer pleinement à cet art difficile et merveilleux… “Arrêter de courir, se poser un instant, et laisser le pinceau nous bercer de silence, un silence intérieur où l’âme se détend, et le hasard de l’eau fait naître les nuances…” (extrait d’un poème que j’ai écrit sur l’aquarelle, visible sur mon site).
J’utilise le plus souvent les marques Winsor & Newton, mais d’autres comme Sennelier ou encore Daler-Rowney ont aussi de grandes qualités. Tout dépend de la couleur (opaque ou transparente) et de la qualité des pigments… Le choix du papier est tout aussi important. Arches, Fabriano et Senneliers sont mes favoris et dans une moindre mesure Moulin du coq. Quant aux pinceaux c’est surtout une question de “feeling”, le nom des marques ne fait pas tout…
En couleur sépia, je recommande le brou de noix, appelée extrait de terre de Cassel. Cela s’utilise sur du papier aquarelle de préférence. Le fait de travailler une teinte, en allant du plus clair au plus foncé, permet de développer sa perception des valeurs, des ombres et lumières. L’accent est mis sur l’essentiel.
La première chose est de ne jamais se décourager. Il faut bien se dire qu’il est plus facile de rater que de réussir une aquarelle, mais que même si l’on fait des erreurs elles nous servent à progresser. N’ayez pas peur, amusez-vous d’abord, jouez avec les fondus de couleurs, travaillez surtout sur les bons dosages eau et pigments pour éviter de gouacher… Il faut savoir aussi s’arrêter au bon moment, certains s’obstinent à rentrer dans des détails superflus et saturent leur peinture. Comme il est difficile de revenir en arrière il est parfois préférable de ne pas aller trop loin…
Dernière chose : Ne cessez jamais de vous émerveiller…
Un grand merci à Jacques Williet qui nous a donné quelques informations sur son activité d’artiste peintre. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site jacqueswilliet.com !