Le Flamenco est une danse d’origine Andalouse qui se fait connaître à partir du XVIIIème siècle. Ruben Molina est également originaire d’Andalousie. À 33 ans, il est danseur-chorégraphe professionnel de Flamenco et enseignant de cette même pratique au sein de son école : l’Institut Flamenco Paris.
Ruben propose des cours de flamenco depuis un moment, mais pour le développement de son activité d’un point de vue commercial, il fallait qu’il propose quelque chose avec plus d’envergure et de visibilité. Il a alors fondé l’Institut Flamenco Paris, une école dédiée à l’art du Flamenco où les personnes intéressées par cette danse peuvent apprendre aux côtés de Ruben.
Les élèves peuvent également bénéficier d’une formation approfondie avec l’intervention durant l’année de plusieurs professionnels reconnus de la danse ou d’un stage thématique, organisé tout au long de l’année.
C’est une question compliquée car le Flamenco n’est pas un, mais plusieurs styles. On parle du patrimoine d’un pays qui n’est pas limité à une musique typique mais est beaucoup plus complet et complexe, et dépend d’une histoire, d’un héritage et d’une géographie. Mais parmi la diversité des chants et musiques flamencas, j’ai une affection et un plaisir particulier à danser sur des airs de Siguirya.
C’est un travail de percussion du corps et de coordination précis. Comme beaucoup de danse, elle requiert de la discipline et de la pratique car elle peut s’avérer très technique et pourtant en même temps très simple. Son apprentissage demande de l’investissement personnel car elle nécessite un travail certain pour l’exécution propre et rapide de beaucoup de pas, surtout si l’on recherche un effet de performance.
Je trouve l’inspiration dans mon quotidien, dans chacun de mes voyages en Espagne ou encore et surtout lors de session de travail avec d’autres chorégraphes et grâces à mes recherches perpétuelles sur le Flamenco et la danse en général par ces biais géniaux que sont ces fenêtres du web : les chaînes vidéos type Youtube et plateformes type Instagram.
Je préfère parler de coexistence que de fusion. La coexistence permet des propositions intéressantes par une narration visuelle mêlant différents profils de danseurs et d’artistes. C’est un travail des plus pertinents qui permet de sortir le flamenco de son cadre habituel, celui-ci qui peut être perçu comme folklorique, notamment pour les publics étrangers et contemporains.
Le thème de la coexistence (ou de fusion) est un sujet que j’affectionne particulièrement. Il enrichit l’ensemble par la théâtralité qu’il suppose et permet un bénéfice pour toutes les parties prenantes sur scène. J’ai d’ailleurs pris beaucoup de plaisir à proposer le spectacle « Nuit Flamenco Acte I » qui présentait des tableaux mêlant de la danse contemporaine au flamenco.
Depuis son plus jeune âge, Ruben est sensible et réceptif à la technique et à l’âme même du Flamenco. Il s’est mis en tête très jeune qu’il irait au conservatoire pour vivre d’un chemin artistique ! Son amour pour le domaine artistique et l’enseignement l’ont mené au métier de professeur de Flamenco.
Pour en savoir plus : http://institutflamencoparis.com/