Le shiatsu est une discipline du bien-être. Il ne s’agit pas d’une simple séance de massage. Le thérapeute et le patient sont connectés et il y a un échange bilatéral entre les deux personnes. Une séance de shiatsu est d’ailleurs très riche, car le patient se dévoile pendant ce moment-là. C’est ainsi que le thérapeute va orienter la séance. L’écoute mutuelle est indispensable pour obtenir le résultat escompté. Tifenn pratique le shiatsu depuis quelques années, elle nous révèle les bienfaits de cette discipline.
Tifenn Ji-Yun Troadec est d’origine coréenne, mais a vécu depuis toujours en France. Après avoir décroché son master responsable de communication en 2000, elle avait immédiatement exercé au sein d’une agence de publicité au cœur de Paris. Plus tard, elle a décidé d’aller travailler dans une autre entreprise à Anger où elle s’est occupé du service communication.
12 ans plus tard, elle a quitté son emploi et s’est reconvertie totalement dans le bien-être, notamment le shiatsu. Tifenn était toujours passionnée par le métier de kinésithérapeute, mais l’occasion ne s’est jamais représentée. En 2012, quand le shiatsu a croisé son chemin, c’était le déclic. Elle a enfin monté sa propre entreprise en 2015 après 03 années de formation en shiatsu.
Yogimag et Chin mudra sont les sites professionnels que je recommande. Les futons sont de très bonne qualité, et les autres produits aussi. J’ai acheté des futons, des tapis de yoga pour des ateliers que j’anime de temps en temps.
Le meilleur conseil c’est de « s’écouter à nouveau ». Le shiatsu relance l’organisme, il redonne du mouvement dans le corps et rééquilibre les émotions. Grâce au Qi, à l’énergie, on retrouve de la vitalité, des envies d’aller mieux et d’avancer … Quand on relâche ses tensions, ses émotions, on se recentre sur soi … tout simplement ! Le shiatsu permet de se reconnecter avec soi-même, renforce la confiance et l’estime de soi. Quand on est bien dans sa maison (dans son corps), on est bien dans sa tête (pensées) et les émotions libres en perpétuel mouvement.
La différence, c’est peut être le toucher. On travaille davantage les méridiens, on presse, on étire, on mobilise les muscles, les fascias, on redonne de la mobilité aux muscles, aux articulations, ce qui favorise un effet relaxant en fin de séance. On insiste sur les points d’acupuncture pour les décongestionner, les libérer. Ça peut faire mal. Qui dit blocage de Qi, dit douleur car la circulation est bloquée.
On « ressent » son corps dans sa globalité. Je dis souvent quand on fait une séance pour la première fois, le shiatsu bien-être, c’est quand ça s’arrête. Le shiatsu peut être « douloureux », car on insiste sur les zones de blocage et surtout cela permet de se rendre compte de cette sensation de « trop plein » que l’on peut ressentir dans son corps et dans ses émotions. Ma façon de travailler a toujours été « franche », c’est-à-dire quand il faut libérer, décongestionner les points, “j’y vais”, j’aime les pressions profondes. Alors, j’ai un shiatsu qui me ressemble, il est « énergique », je dirais.
En shiatsu, on ne se focalise pas seulement sur les points d’acupuncture, mais sur les tissus musculaires, la tonicité de la peau, la chaleur, le froid … en posant les mains, on a une mine d’informations qui me permet de traiter et de rééquilibrer. Le shiatsu c’est se connecter avec son Qi et celui du patient, c’est de la communication. En travaillant avec le hara, on ressent ce dont la personne à besoin.
La finalité du shiatsu est l’équilibre corps-esprit. En dehors de la détente et du soulagement des douleurs physiques, le shiatsu apporte la confiance en soi. On prend un nouvel élan pour mieux vivre sa vie.
Pour en savoir plus : http://www.shiatsu-traditionnel-angers.fr/