“J’ai toujours été passionné par le sport à la base mais surtout par la transmission des informations. Raconter des histoires, expliquer des phénomènes, c’est ma passion”. C’est ainsi que Mickaël Mussard a trouvé son chemin vers la photographie et l’écriture. .
Son entreprise a vu le jour en 2018. Cela dit, bien avant, il a travaillé en tant que rédacteur en chef pour un magazine de sport.
Il travaille seul d’habitude mais se fait accompagner par des indépendants quand cela est nécessaire.
Je ne photographie que rarement la nature seule. En général il y a toujours un coureur ou une scène sportive associée. Dans ce cadre je pense clairement que mon meilleur souvenir est un lever de soleil capturé en haut du Maïdo à l’île de la Réunion, à 2500 mètres d’altitude, durant une course gigantesque qui s’appelle le Grand Raid. Pour capturer cette scène il faut se lever très tôt alors que l’on a déjà passé plus de 40 heures sans dormir la veille. Et pourtant quand le soleil surgit derrière les montagnes et qu’on voit les coureurs apparaître on se sent comme métamorphosé.
C’est une attention de tous les instants. J’ai la chance de travailler avec du très bon matériel, je suis chez Canon et je possède un boitier dédié au sport, qui est donc tropicalisé. Malgré tout je prends très soin des optiques en les protégeant avec des filtres UV. Je les nettoie après chaque reportage avec de l’air sec et des produits spécifiques. À côté de ça, environ tous les trois mois, je fais déposer les appareils chez mon fournisseur pour qu’il réalise un nettoyage approfondi des capteurs.
Il faut déjà avoir une sensibilité pour le sport, c’est évident. Savoir aussi sortir du cadre… On vit dans un monde où l’image domine notre quotidien. Pour marquer les esprits et faire que quelqu’un va s’arrêter sur vos photos il faut savoir capter un instant, une émotion, mais surtout composer avec son environnement et la lumière. Il faut s’appuyer sur l’ensemble des éléments qui nous entourent : le public, les paysages, la lumière. Il faut aussi avoir une maîtrise absolue de la technique, car on est amené à shooter dans des conditions compliquées (pluie, froid, vent, faible lumière, objet principal de la photo qui se déplace, parfois vite). Et quand on réalise comme moi des photos de sports extrêmes ou qui se déroulent en montagne, il faut être capable de se déplacer vite dans des conditions parfois difficiles. J’ai le souvenir d’une photo prise en haut d’un col. Je savais ce que j’allais y trouver et je savais surtout que je serai seul, car personne n’osait affronter les 800 mètres de dénivelé sur 3 km pour monter au sommet ! J’ai souffert avec les 15 kilos de matos sur le dos, mais je savais ce que j’allais chercher là-haut.
C’est de la photo qui se destine à la communication d’organisations institutionnelles. Pour ma part je travaille avec le Département du Puy-de Dôme, celui du Cantal, la ville de Clermont-Ferrand, Clermont-Auvergne Métropole, et différents Offices de tourisme. À la base ils me confiaient beaucoup les prises de vues qui incluaient des paysages et/ou des scènes un peu sportives. Et puis rapidement, j’ai commencé à faire du culturel (spectacles), des portraits de politiques, du social, des expositions artistiques, etc. Ce que j’aime avec ce travail c’est que l’on rencontre plein de gens d’horizons différents et que l’on touche à différents domaines de la photographie. J’ai beaucoup progressé grâce à ces contrats !
Un grand merci à Mickaël Mussard qui nous a donné quelques informations sur son activité de photographe. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site mickaelmussard.fr !