Du graphisme au spirituel
Publié le 5 février 2020 par Pion Denise
D’abord dans le domaine des arts graphiques et plastiques depuis l’âge de 14 ans, Sandrine Bataillard Syama est diplômée en tant que Dessinateur Maquettiste puis obtient un BTS en communication visuelle. Après avoir exercé toutes ces années, vint le moment de faire le point, c’est là qu’elle se rend compte qu’elle n’est pas tout à fait à la bonne place.
Elle travaille avec un collectif dont les compétences sont diversifiées. “Notre association existe depuis plus de 10 ans et nous travaillons à la fois en solo dans l’épanouissement de nos activités mais aussi en collectif dans la mise en commun de nos qualités pour nous soutenir dans l’expansion de nos activités. J’ai aussi eu un statut d’auto-entrepreneur et d’artiste indépendant mais le collectif fut un meilleur allié pour l’endurance qu’exige ce genre de choix de vie”, précise t-elle.
“Mes créations graphiques marchaient toujours mieux insérées dans des cercles ! Tout était là, il me manquait le déclic car l’idée même de vivre d’une activité principalement artistique ne fut pas acquise ! Ce déclic est venu lors d’un premier voyage en Inde où l’utilisation de ses formes sacrées au quotidien et leur apprentissage auprès des femmes indiennes fut une profonde rencontre” ajoute t-elle.

Sandrine, comment avez-vous découvert l’art du mandala ? Qu’est ce qui vous a motivé à partager votre savoir-faire ?
L’addition de différentes graines m’ont amené, comme une évidence, à me déployer à travers l’art du mandala. De l’apprentissage des rosaces en tant qu’enfant, à l’étude artistique des motifs celtiques, aux voyages en Inde en passant par un apprentissage intensif auprès d’un maître du Bhoutan dans l’art des mandalas tibétains, m’ont amené à prendre le mandala comme voie de cheminement personnel et professionnel. Dans un premier pour moi-même, à travers la réalisations de mes propres toiles, puis pour le transmettre à travers la mise en place d’ateliers puis de formations.
Quels équipements sont nécessaires pour les ateliers mandala ? A quoi servent ces équipements ?
Au fil des années, j’ai élagué, remodelé, testé différentes façons matérielles d’expérimenter l’art du mandala et d’adapter son approche suivant là où je me trouvais. Notre société actuelle étant encore fortement empreinte de « faut avoir la technique pour prétendre créer quelque chose », cela m’a demandé de désenclaver la pratique artistique sous toutes ses coutures pour tenter d’accéder à plus d’essentiel. Au jour d’aujourd’hui, les ateliers sont de formes très diverses suivant le contexte.
Quels sont les bienfaits thérapeutiques des mandalas ?
Beaucoup de bienfaits thérapeutiques mentionnés plus haut décrivent la multiplicité des vertus du mandala. J’interviens dans des domaines de société très divers (centre hospitalier, psychiatrique, entreprise, écoles, maison de retraite, atelier ouvert à tous, festivals, mariage, baptêmes !) et d’une façon générale la magie oeuvre à chaque fois. Le mandala peut être vécu à des profondeurs variées, apportant de nombreux bénéfices à celui qui pratique comme à celui qui regarde.
Il peut être utilisé comme un espace de détente, de décompression du mental, de relaxation, de recentrage ou de bien être créatif ou comme un outil d’introspection plus profonde de son propre mandala personnel, voir de pratique spirituelle et d’éveil. Le mandala offre de nombreux effets thérapeutiques pour tous les âges. Les polarités féminine et masculine contenues dans sa structure offre un champ d’exploration universelle quelque soit les « croyances » de chaque personne. Rééquilibrer les polarités, apprendre à se structurer sereinement, réapprivoiser la géométrie sous un autre angle, retrouver son centre pour un déploiement plus grand, déployer sa créativité le champ est grand !
En quoi consiste le Mandala Chamanique ? A qui s’adresse-t-il ?
Le Mandala chamanique est le fruit de mon chemin mentionné ci-dessus. Un chemin artistique, humain et spirituel. J’ai développé au fil des années une expérience de la pratique de la peinture totalement différente que celle que j’avais apprise académiquement. Une peinture plus « chamanique, vibratoire » qui tend vers plus d’authenticité, de sacré et porteuse d’énergie libératrice. Ce qui exige un profond chemin intérieur !
Le mot « chamanique » utilisé de nombreuses façons aujourd’hui et à tout va, parfois comme effet de mode, fut un chemin de réflexion profond quant à son utilisation ou non. Je ne suis pas chamane au sens traditionnel, et n’ai pas la prétention de l’être. La position du chaman résulte d’un choix des ancêtres et des esprits et il a une fonction très particulière au sein de la communauté à laquelle il appartient. La rencontre avec certains d’entre eux fut forte. Toutefois, j’ai choisi d’utiliser l’adjectif comme complément à la démarche du mandala que je pratique.
Chamanique pour le trait d’union que fait tout artiste entre une inspiration venant du monde « invisible et subtil » et qui a la « responsabilité » d’incarner cette vision dans le plan manifesté. Chamanique pour celui ou celle qui oeuvre et collabore consciemment entre le monde subtil et physique et utilise cette relation pour réconcilier les différentes polarités en lui et autour de lui. En redevenant conscient de nous même, notre réalité peut s’accorder avec nos valeurs les plus nobles.
Les personnes venant aux formations ont des demandes et chemins très divers, cette formation s’adresse à toutes personnes désireuses d’évoluer en conscience tant dans l’art des mandalas que dans le projet d’utiliser cet outil pour éventuellement animer des ateliers. Fruit de mon parcours spirituel et créatif depuis 20 ans, je propose de transmettre les bases techniques, les enseignements que j’ai reçus et cultivés au fil de mon chemin, qui m’ont permis entre autre de développer une peinture « chamanique et vivante », mais aussi les outils appropriés pour nourrir et accompagner votre dynamique de Vie et vos ateliers.
Un grand merci à Sandrine Bataillard Syama qui nous a donné quelques informations sur son activité de pratiquante du mandala. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site syamamandala.com !

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