A l’heure où les communications à travers le monde s’intensifient, se numérisent et s’internationalisent chaque jour un peu plus, la traduction devient depuis quelques années un outil absolument incontournable pour qui veut développer son activité hors de ses propres frontières linguistiques. Or, comme tout outil, la traduction demande une main ferme et experte à son maniement. Avec deux diplômes universitaires, l’un en Chine et l’autre à Paris, sans compter sept ans d’étude de la langue et la littérature françaises, Thierry Liu présente ce type de profil de traducteur expert et offre ses services, en français, anglais et chinois, à travers son agence de traduction « Kreega », un nom symboliquement issu de l’esperanto.
Les études de Thierry (International Studies en Chine et Sciences Po Paris) lui ont permis de se doter d’un impressionnant bagage linguistique, le dotant de la capacité de traduire des textes techniques, culturels ou encore politiques. Ses expériences en la matière sont nombreuses, ayant en effet déjà notamment travaillé avec des maisons d’édition, des festivals, des associations, des revues, etc, sans oublier qu’il a également fourni son service d’interprétariat des négociations internationales entre la France, la Chine et les Etat-Unis et des conférences internationales.
Plus qu’un simple travail, la traduction est pour Thierry une activité de double plaisir. Le premier étant la satisfaction du client, qui voit son message devenir accessible à ses interlocuteurs ou des foules entières pour lesquelles il était jusqu’alors incompréhensible. Mais il y a également le plaisir du travail lui-même, de la créativité et de l’élégance qu’il requiert, ce que traduit parfaitement le slogan de son agence de traduction : « Porter plus loin votre créativité ».
Selon moi, il y a deux éléments essentiels à prendre en compte. Tout d’abord, la formation, qui doit être suffisante pour réaliser ce genre de travail (pour ma part, une formation universitaire complétée par des formations personnelles). Ensuite, il faut être sûr d’apprécier ce métier, et donc tester, saisir toutes les opportunités de le pratiquer même bénévolement parfois.
Personnellement, j’ai par exemple travaillé avec le Centre d’échanges culturels et artistiques franco-chinois et le Mouvement ATD Quart Monde avant de me lancer en freelance.
La traduction littéraire est un métier à part dans les métiers de traduction, un travail de traducteur passionnant mais ingrat. Elle exige une grande capacité de concentration de la part du traducteur pour trouver les mots justes, pour se mettre dans l’esprit d’un livre, dans celui de son auteur, et réussir à faire vibrer la corde émotionnelle qui visait ce dernier.
Étant un pratiquant des deux, je dirais que c’est avant tout une question de disposition mentale. La traduction est presque intemporelle, en tout cas elle est réfléchie, le traducteur opère sur le temps long. L’interprétation exige un travail et un effort quasi instinctif, aussi bien physique que mental, sans oublier la nécessité de préparation et de documentation pour des thèmes et des entités concernés.
Personnellement je ne fais pas de traduction assermentée. C’est un service très exigeant, et surtout avec beaucoup de responsabilités pour le traducteur. Il peut s’agir d’une traduction commandée par l’Etat (ou par les services publics en général) où la rémunération est fixe, ou encore par un particulier ayant des besoins spécifiques, le plus souvent juridiques et administratifs, où le tarif est libre, à fixer sur la base du tarif officiel et en prenant en considération l’investissement en temps et en énergie du traducteur et la concurrence du marché.