Brodeuse depuis l’âge de 7 ans
Publié le 5 novembre 2019 par Pion Denise
“La broderie ou la couture c’est comme le chocolat, on devient vite accro ! J’ai envie également que les techniques anciennes restent vivantes pour qu’elles soient transmises un jour aux futures générations. L’idéal pour moi serait aussi de créer de nouvelles techniques pour enrichir ce qui existe déjà”.
Malet Sophie avait commencé la couture alors qu’elle n’avait que 7 ans. Aujourd’hui qu’elle a la quarantaine elle a créé son entreprise, en 2017 et lui a donné le nom de la montagne qui était en face de sa maison, là où tout a commencé: Anchaing.
“L’objectif de mon entreprise est de permettre aux clients de s’offrir un moment de détente et de créativité à travers la broderie et la couture. Je voudrais mettre beaucoup d’énergie positive dans leur quotidien, ce qui explique que je vais bientôt proposer d’autres produits dans cet état d’esprit”, confie t-elle.

Parlez-nous de votre univers, d’où vient votre inspiration ?
Mon inspiration me vient de la nature, de mes souvenirs d’enfance, de voyages, de mon quotidien j’aime beaucoup observer ce qu’il y a autour de moi (les petits détails d’architecture, les passants, les objets….), de mes rêves…
La broderie chinoise est-elle fondamentalement différente de la broderie en France ?
La broderie chinoise se rapproche de ce qu’on appelle “la peinture à l’aiguille” en France. La différence fondamentale vient du fil de soie (qui est plus fin qu’un cheveux) ce qui explique qu’il y a des façons de faire différentes. Mais comme “la peinture à l’aiguille” la broderie chinoise fait appel à l’intuition et au sens artistique de la brodeuse.
Combien de temps faut-il pour pouvoir réellement maîtriser la broderie ?
En général il faut 10 000 heures de pratique pour devenir maître dans un domaine selon un sociologue. Je pense que c’est vrai ! Mais en pratiquant régulièrement toutes les semaines, on arrive à faire rapidement de belles choses. Plus on aime ce que l’on fait, plus rapidement on devient bon.
Est-ce un métier que vous conseillez aux jeunes ? Peut-on vivre de la broderie ?
Je conseille aux jeunes de faire ce qu’ils ont profondément envie de faire et ils trouveront le moyen de le monétiser. C’est vrai que le modèle économique où l’on vend des broderies à des particuliers est peu viable car la broderie manuelle nécessite trop d’heures de travail. Mais il y a plusieurs moyens de vivre de la broderie : travailler pour les maisons de haute couture, faire des formations, créer une boutique liée à la broderie … Je pense que l’avenir de la broderie aussi est liée à l’art.
Un grand merci à Sophie Malet qui nous a donné quelques informations sur son activité de brodeuse. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus sur son atelier broderie à Angoulême, n’hésitez pas à faire un tour sur son site broder-et-coudre-avec-latelier-danchaing.com !
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Publié le par Pion Denise
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