Il y a des années de ceci, il ne fallait pas forcément avoir un diplôme ou une formation particulière avant de pouvoir pratiquer un métier. Une personne ayant suivie des études de médecine pouvait tout à fait devenir dessinateur si elle le souhaitait. Benjamin Benetti faisait partie de cette époque là. et il faut dire qu’il s’en sort plutôt bien pour un graphiste qui n’a pas suivi des formations au préalable.
Ayant suivi des études scientifique, c’est un peu par hasard si Benjamin Benetti est devenu graphiste. En fait, c’est un ami qui lui a proposé un poste d’opérateur PAO. Sans expérience au départ, il s’est rapidement senti à l’aise dans son métier. Depuis, il ne l’a plus jamais quitté et maîtrise aujourd’hui tout ce qui concerne le graphisme à la perfection.
En tant que graphiste, Benjamin Benetti est en mesure de créer différents types de supports graphiques. Il peut créer des logos, des flyers, des illustration et même des supports graphiques pour des sites Web. Il dispense également des cours de graphisme pour ceux qui souhaitent s’initier dans le métier.
Malgré des études scientifiques, j’ai toujours pratiqué le dessin, la peinture, la musique et toute activité de création et je suis très manuel. Ma motivation, lorsque j’ai débuté : la nécessité d’obtenir un travail 😉
Après mes études, j’ai travaillé quelque temps pour une entreprise développant des objets innovants (rédaction d’avant-projet de brevets, recherche de sous-traitants, assemblage des objets…). J’ai ensuite passé plusieurs années à faire de la musique, au sein d’un groupe. Devenu la cigale, de M. de La Fontaine, un ami m’a proposé une place d’opérateur PAO en imprimerie, sans connaissance du métier, je me suis jeté à l’eau. Pendant deux ans, j’ai pu apprendre les logiques techniques qui président dans ce domaine et mesurer mon goût pour le graphisme, plus que pour l’exécution. Arrivé à Toulouse, je décide de m’installer en tant que graphiste indépendant. Au cours de mes années de sous-traitance, je rencontre Fred et Rémi, qui seront mes mentors et me transmettront leur savoir-faire, merci à eux. Au cours de ces années, je commence à faire des illustrations, travaux que je développerais davantage lors de mes années passées à réaliser des magazines.
Sans conteste Illustrator (logiciel de dessin vectoriel), même si depuis deux ans je suis passé à la concurrence avec Affinity Designer, qui surpasse ce premier en termes d’ergonomie et de simplicité. En tant que graphiste, j’adore les formes simples qui nous permettent de construire des « objets » complexes, la pureté du trait, les contrastes marqués et surtout ma préférence va aux logos et c’est l’outil de prédilection. Je suis plus proche du dessin que de la peinture.
Le rapport à l’objet physique est sans équivalence. La trace laissée par celui-ci, c’est toujours très agréable de feuilleter un livre, une brochure ou de pouvoir punaiser une affiche. Il y a aussi, la composition élaborée qui reste fixe dans l’espace. Les outils numériques sont très bien, mais souvent (notamment avec le responsive design) les compositions, couleurs et typographies peuvent être réinterprétées et cela est frustrant pour un graphiste, qui justifie toujours ses choix. Si on ajoute à cela la moindre mémorisation et la profusion des messages numériques, ma préférence et mes recommandations vont aux imprimés.
Son objectif : édicter les règles d’utilisation d’un logo.
Ce qu’elle doit contenir :
Un grand merci à Benjamin Benetti de nous a donné quelques informations sur son métier de graphiste. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site benj.name !