« Après dix années dans un cabinet de taille moyenne, j’avais envie de liberté et d’indépendance, mais également d’un meilleur équilibre avec ma vie personnelle. J’étais convaincu que seule une structure à taille humaine et flexible pourrait me permettre de m’épanouir pleinement. Cela étant, ma décision de rejoindre ORIS était instinctive. Dès ma première discussion avec Salomé Garlandat, j’ai su que j’avais envie de rejoindre ORIS et de prendre part à cette aventure… Ma principale motivation est de faciliter la réussite de nos clients, en leur procurant des services de qualité, rapidement et à un coût juste. En tant qu’avocat, nous avons un vrai rôle d’accompagnateur qui ne se limite pas qu’aux aspects juridiques. Sur un plan plus personnel, je ne sais quasiment jamais le matin en me levant ce sur quoi je vais travailler. Par rapport à ce qui était prévu, il va y avoir des urgences, des nouveaux clients. C’est très stimulant de n’avoir aucune routine. La liberté que me confère mon travail me permet également d’enseigner à l’Université ou au sein de grandes Écoles ainsi que de publier dans des revues spécialisées ou sur les réseaux sociaux. N’ayant pas la pression de la rentabilité permanente, cela me permet d’avoir ces activités parallèles qui me passionnent autant que le métier d’avocat » – Jérôme Tassi
Jérôme Tassi est né à Paris et a 38 ans. Il exerce la profession d’avocat. En plus d’être avocat, il est amateur de bon vin et de guitare.
Le cabinet ORIS au sein duquel il exerce a été créé en 2015 par Salomé Garlandat et une autre avocate qui n’y est plus en fonction. La philosophie du cabinet est de rendre des services à haute valeur ajoutée à des prix raisonnables, en privilégiant un rapport direct et simple entre les clients et les associés. Les avocats sont des entrepreneurs comme les autres, et c’est cette approche de la profession qui l’a convaincu d’aller chez ORIS. Il rejoint le cabinet début 2017 pour créer le département propriété intellectuelle. Le cabinet est sur une dynamique très positive et espère accueillir un ou deux associés à moyen terme pour couvrir l’ensemble du droit des affaires. « Lorsque nous n’avons pas les compétences internes pour gérer un aspect d’un dossier, nous faisons appel à des partenaires en qui nous avons toute confiance. », complète-t-il.
J’ai un parcours classique. Après un cursus en droit privé, j’ai suivi le DESS (désormais Master II) en Propriété Industrielle à l’Université Paris II, dirigé à l’époque par le Professeur Georges Bonet. Je voulais plutôt m’orienter vers le droit pénal mais j’ai été happé par cette matière que je n’ai plus quittée depuis 2004 !
J’ai ensuite passé le CRFPA et suivi le cursus de l’EFB qui dure 18 mois. J’ai prêté serment au Barreau de Paris en 2007 et en 2015 j’ai obtenu le certificat de spécialisation en propriété intellectuelle.
La compétence est une condition sine qua none. Cependant, il faut admettre que les clients ont rarement l’occasion d’apprécier réellement si leur avocat est compétent ou non. Il est donc important de vérifier si son avocat est actif dans le domaine, par exemple s’il enseigne, publie des articles, participe à des associations professionnelles, connaît le secteur d’activités du client.
En matière de dépôts de marques, il est également possible de faire des recherches par mandataire sur le site de l’INPI et vérifier si votre avocat dépose régulièrement des marques. A côté de la compétence, il y a deux autres critères essentiels. D’une part, l’aspect humain est primordial. La relation avocat-client est une relation de confiance, même en droit des affaires,et cette confiance ne naît pas spontanément par la signature de la convention d’honoraires. Cette relation de confiance implique que l’avocat choisi s’investisse pleinement dans chaque dossier, ou à tout le moins le supervise. D’autre part, le critère financier est évidemment important. Le sujet des honoraires doit être abordé de façon transparente.
Tout dépend de la structure dans laquelle on exerce et de ses aspirations à avoir une vie personnelle équilibrée. Pour être honnête, il est difficile d’avoir des informations fiables à ce sujet. Les avocats ne sont quasiment jamais salariés mais en équivalent salaire, un avocat expérimenté peut percevoir entre 4000 € et 15.000 € mensuels.
Tout dépend de la prestation envisagée. De manière traditionnelle, les avocats facturent souvent au taux horaire. Ce taux peut être très variable : de 200 € HT à 600/700 € HT pour les avocats des grandes structures. Pour la même prestation, le prix peut donc varier significativement.
Le taux horaire n’est cependant pas le seul critère puisqu’un avocat expérimenté va passer une heure là où un avocat débutant ou non spécialisé va en passer cinq. Cependant, de nombreuses prestations peuvent être forfaitisées aujourd’hui et, à titre personnel, j’essaie de pratiquer des forfaits lorsque cela est envisageable. Pour un contentieux en matière de marques, les honoraires sont généralement compris entre 10.000 € et 20.000 €. En matière de brevets, selon la complexité technique, les honoraires sont souvent supérieurs à 50.000 € et peuvent aller jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’euros dans les dossiers les plus importants. Pour des contrats ou des consultations, les honoraires seront souvent entre 1.000 et 3.000 €. Pour un dépôt de marque, les honoraires hors taxes officielles sont généralement entre 400 et 600 € HT mais il est préférable de réaliser des recherches d’antériorités en amont dont le coût dépend du signe, de l’activité et du territoire envisagés.