L’art culinaire est l’un des rares métiers dans lesquels il est possible de véritablement surprendre ses consommateurs. Les possibilités sont infinies, avec celles de brasser les ingrédients provenant de différents horizons. Cela se vérifie encore plus dans la pâtisserie.
Né à Caen, M. Mesrouze a 37 ans et a été en contact avec les casseroles très jeunes. “ je suis tombé dans la marmite dès le CP avec les ateliers de pâtisserie où l’on confectionnait des roses des sables”, nous a t-il fait savoir. En 2007, c’est donc en toute logique qu’il crée son entreprise et depuis ce sont 600 entreprises et 1500 stagiaires qui y sont passés pour suivre des cours patisserie.
“ABPG est un centre de formation en pâtisserie pour professionnels des métiers de bouche et adultes en reconversion” précise t-il. Il en est le seul gérant et formateur (travail du sucre et du chocolat, propose des modules de pâtisserie tels que les entremets – tartes – macarons – bûches de noël) et prépare aussi les pâtissiers au CAP.
J’ai commencé mes études par un BTS en génie culinaire et art de la table et je me suis spécialisé en pâtisserie auprès de Meilleurs Ouvriers de France. Au vu de mon niveau et de l’aide que je leur apportais le soir et le week-end à ranger la classe et à préparer les cours de la semaine suivante, je me suis retrouvé à faire les démonstrations devant des professionnels du monde entier, à leurs places.
A l’examen CAP Pâtisserie, et avant la mise en place du nouveau référentiel, un élève doit savoir réaliser un entremet, une tarte, une recette à base de pâte à choux ou une recette à base de feuilletage, une viennoiserie. Il faut donc maîtriser toutes les recettes de base qui tournent autour de ses 4 réalisations.
Il faut avoir une motivation sans failles et être très persévérant. En effet l’examen est à la portée de tous, mais il faut prendre en compte que mes élèves sont en reconversion professionnelle et que l’obtention de l’examen est un enjeu de vie. Le doute, le changement de vie professionnelle qui impacte la vie personnelle, la difficulté à se remettre à apprendre, sont des facteurs à prendre en compte. Alors il faut avoir confiance en son professeur, bien écouter ses conseils, être consciencieux et tout se passera bien.
Il y a des compétences à avoir avant de pouvoir prétendre au CAP de pâtissier. L’apprenant doit avoir confiance en son chef, l’écouter, avoir confiance en lui-même et en ses propres capacités, encore plus quand il s’agit de quelqu’un qui est en reconversion. Ce sont les conseils préconisés pour y parvenir.